Adoption or not adoption

La cour d’appel d’Amiens dit qu’un couple homo (deux femmes) peut adopter un gamin : « mercredi 14 février, les magistrats d’Amiens ont prononcé l’adoption simple d’un petit garçon de deux ans et demi par la compagne de sa mère biologique. »

Suite du feuilleton : la cour de cassation (au dessus y a plus rien, terminé ! ) casse ce jugement, comme son boulot le lui permet : « … jugeant cette adoption contraire à « l’intérêt supérieur » de l’enfant car elle ferait perdre l’autorité parentale à sa mère en la transférant au seul adoptant« .

Bon, derrière tout ça c’est l’adoption par les couples homo qui est en cause, bien évidemment. Ceux qui sont pour : of course, les couples homos qui veulent adopter, tous les homos par affinité, et un bon bout de la Gauche, qui voit là une « avancée » – un verrou de plus qui saute … quant au reste de la Gauche, il n’ose pas moufter, car ça fait ringard et « réactionnaire » au vrai sens du terme, de s’opposer à ce supposé progrès : on se ferait montrer du doigt, ouh le vilain réac.

Bon, d’abord, toute « avancée » n’est pas nécessairement souhaitable : vous connaissez la blague « Nous sommes au bord du gouffre, eh bien nous allons faire un grand pas en avant ! ». Et puis, est-ce une avancée ? un pas de plus vers la déliquescence de la famille, ça c’est sûr. Familles monoparentales, parents divorcés, gosses livrés à eux-mêmes, ça déliquesce à tout va. Il serait plus avisé de serrer les boulons avec les familles hétéros « normales », que de lâcher encore du mou.

Biologiquement parlant, il y a un point dur, que nulle « avancée » sociétale ne fera péter :  comme le chantaient Anouk Aimée et Trintignant dans leur grosse bagnole américaine : « un homme, une femme chabada bada » – pour faire un gosse, un gosse qu’on veut, faut tout ça, sinon ça ne marche pas.
Symboliquement, papa-la-loi et maman-la-tendresse, c’est aussi un schéma qui a fait ses preuves, et on a le droit d’y tenir. Ce serait réac’ ? si l’affirmation de principes humains solides et intemporels est réac’, alors soyons réac’s.

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