Cappuccino

Toujours sur Pierrot la soutane, si vous suivez … alias feu l’abbé Pierre : il fut d’abord père capucin, comme chacun ne sait pas, avant de passer dans le ‘civil’, pour cause de santé fragile ; mais bon, on n’est pas ici sur l’hagiographie de M. Grouès, d’autres s’y emploient avec ardeur ; on parle de capucins : de l’italien cappuccino, petite capuche !

Vous voyez, la petite capuche ? le dôme de lait mousseux saupoudré de cacao, crépitant de petites bulles blanches (tiens, tu fais du sous-Delerm, façon « Première gorgée de bière », plagiaire ! ) à la surface de la tasse fumante et parfumée ?
Tout ça nous ramène inévitablement – voir un de mes précédents billets sur la furtivité – à la grande confrérie des capuches : coiffures humbles d’hommes dissimulant leur piété sous l’anonymat de ce couvre-chef uniforme, adeptes de l’ombre sur les yeux. Et dans ce genre les pères capucins furent donc des précurseurs, suivis – bien des siècles plus tard – par leurs disciples à sweat-capuches, d’jeunes des quartiers, qui sur le plan du couvre-chef n’ont donc rien inventé …

Reconnaissons toutefois que cet autre incontournable de la tenue de quartier, le très patatoïde pantalon « baggy » – qui fait irrésistiblement penser à une panne de sphincter anal – ne relève pas, lui, de la tenue historique des pères capucins.

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