Re-rosbif ! et puis pastis

Coucou me revoilou en Gaule, et comme par miracle, la frontière franchie, l’accès internet de mon mobile via le réseau 3G éponyme fonctionne à nouveau, merci grinçant à mon cher (sic) opérateur S.. qui ignore l’itinérance en Europe et où se trouve l’Espagne, où ça ? l’Espagne ? – voir mon billet précédent, « Itinérance rance« . Me revoilà pour découvrir que les journaleux du Monde sont de plus en plus déterminés à nous imposer nolens volens le rosbif, tenez : ‘ « Street pooling » : d’où vient cette idée d’ouvrir les bouches à incendie en période de canicule ? ‘. On y découvre que les « piscines de rue » (minable en français, n’est-il pas ? la street pooling ça le fait tellement mieux…) ont pu être utilisées aux USA à des fins de salubrité publique pour rafraîchir durant l’été torride les populations urbaines, laborieuses et défavorisées ; que chez nous c’est carrément interdit et délictueux d’ouvrir sauvagement les bouches à incendie, mais que ça se fait sans problème, pas de problème ! D’ailleurs les « accommodements raisonnables » avec la Loi existent déjà, les caravanes de caravanes de « gens du voyage » le savent bien, qui utilisent sans souci de facturation d’eau ces robinets à la disposition de tous 😉 ; mais  que les djeun‘s des técis se divertissent à provoquer des geysers de flotte quand y fait bien chaud, ça interroge quelque part les journaleux forcément bienveillants : d’où vient cette sympathique tradition, et puis ces galopins, où ont-ils trouvé les clés pour ouvrir l’eau ? à mon avis s’ils n’avaient pas les clés – fastoche, une clé à molette – ils casseraient les bornes à coups de masse, ce n’est pas un truc du genre à les arrêter. Et ils nous en « posteraient » la vidéo sur les « réseaux sociaux », comme on dit, pour qu’on puisse se marrer (LOL) et admirer le tour de main.

Et puis le feuilleton « Marseilleu, ooh fann de chichourleuu » : après les éboueurs « fini  parti » qui battent tous les jours le record mondial du ramassage d’ordures le plus rapide (3h 30 de travail quotidien  présence quotidienne effective), après les gus du SAMU-Social qui bossent les jours pairs ou impairs mais sont payés les deux, voilà que la mairie de Marseille veut se montrer ferme, scrogneugneu, et enfin capable de gérer correctement ses 12.000 salariés – en d’autres termes, stopper le coulage et la gabegie, arrêter de se foutre de la margoulette des malheureux qui payent leurs impôts locaux. « Le droit va désormais remplacer des usages« . Acceptons-en l’augure ! On ne demande qu’à les croire, y a plus qu’à. Mais que voilà une bien tardive épiphanie !

Tibert