Et puis les sachets de ketchup au restau

On avait des films, autrefois… le soir à la télé, des « César et Nathalie« , des « Touchez pas au grizzly« … c’est fini tout ça, maintenant c’est genre la troisième rediffusion de l’épisode Quatre de la saison Deux des « Boeufs de labour« . Bref on a de moins en moins envie de mettre la main sur la zappette pour allumer l’étrange lucarne, contempler d’un oeil bovin des bouts d’intrigues filandreuses et dénuées du moindre intérêt.

Eh bien c’est pareil pour le Coin-coin-déchaîné : avant il vous sortait le mercredi un bon gros scandale bien mastoc – ou un plus petit -, aujourd’hui dans la série « La perfide Pénélope » on détaille les indemnités de licenciement de la dame en question ; mercredi prochain ce seront les fraudes au ticket-restaurant – il semblerait qu’elle ait payé des trucs avec au GéantSuperDiscount, qu’elle avait pas le droit – et la semaine suivante on vous contera et on comptera les rouleaux de PQ chourés dans les toilettes des musées. Pensez, les caméras des véçés ont tout enregistré, c’est bien au chaud pour le ressortir au moment adéquat, saison Deux, épisode Trois.

Moi je sais pas, mais ça serait de l’acharnement que ça me ferait le même effet. Le but de la manoeuvre, visiblement, c’est de jeter le bébé avec l’eau du bain : le programme avec celui qui le porte. C’est bien dommage, et le Coin-coin déchaîné joue un sale coup là,  parce que le programme, lui, mériterait qu’on en cause, au lieu de vouloir l’enterrer froidement sous des horions qui ne lui sont pas destinés (quoique…).

Tibert