Jésus reviens, réveillez-vous, et toutes ces sortes de choses

Une nouvelle nouvelle : des « sans-papiers » (des immigrants clandestins, en clair) occupent de nouveau une église, et, allez, soyons fous, une basilique ! hop, une basilique : Sainte-Clotilde, dans le 7ème arrondissement de Paris ; et je vous parie un paquet de cahuètes que l’idée ne leur est pas venue comme ça à eux tout seuls, ils occupent d’ailleurs avec des Cathos. Vous verrez sur la photo, dans le Monde-sur-Toile , avec les têtes de circonstance, façon « ravi » de la crêche, façon le curé Bouchitey chantant « Jésus reviens » dans « La vie est un long fleuve tranquille » : une pancarte « Jésus défendait l’étranger ; chrétien réveille-toi » (fine allusion au canard des Témoins de Jehovah).

Jésus ignorait que les Chinois seraient en 2009 un peu plus d’un milliard, itou pour les Indiens, quant aux Pakistanais Tamouls Maliens etc… alors là, sauf à être Dieu, justement, ou à lire dans le marc de kawa, il ignorait jusqu’à leur existence. De même que la possible menace de trop nombreux minarets en Suisse, vu que Mahomet n’allait débouler que 5 siècles plus tard.

Tout ça pour remarquer que si les immigrés clandestins occupent des églises, c’est parce qu’on les y invite ! pardi, ils iraient volontiers occuper des synagogues, c’est chouette aussi, mais il y a moins de choix, et surtout les rabbins n’ont pas l’air très chauds… quant à occuper des mosquées, vous n’y pensez pas sérieusement… empêcher les croyants de prier ? et puis les muftis ne sont pas des « ravis », eux.

Il y a en France, comme dans toute politique de contention de l’immigration sauvage, des impératifs, des difficultés et de possibles excès ; si « Jésus défendait l’étranger« , la République se doit de protéger les Français ! le droit d’asile oui, l’immigration choisie oui, et basta. Le difficile, l’impopulaire, le vilain-pas beau (le nouveau Laval, le Vichyste, et allez donc, et pourquoi pas la Gestapo ? dans la boue et dans la nuance…) c’est de dire NON et d’agir en conséquence. Non : terme que les « ravis » n’ont jamais appris.

Tibert