Noël aux avions, pas qu'aux gueuletons

Il neige en décembre… surprise !!… et la toiture plate de chez plate du terminal 2 E de l’aéroport CDG – un des plus mal classés, en tout cas un des plus stressants, je puis en témoigner – est, le croiriez-vous, couverte d’une épaisse couche de neige. On se perd d’ailleurs en conjectures, à la direction des aéroports de Paris, sur l’identité de l’architecte farfelu qui a réutilisé au Nord de Paris un dessin de toiture élaboré pour un gymnase de Malaga.

Mais bon… on a donc fait évacuer le terminal 2E, par précaution, ça aurait pu s’écrouler, et bis repetita ça fait désordre.  Et puis on a constaté que faute de glycol pour dégivrer les avions, on ne pouvait pas les faire décoller. Ah zut, du glycol il y en avait bien à Orly, mais ce n’est pas le même produit, pas les mêmes machines, on ne pouvait pas l’utiliser, et puis déshabiller Pierre pour habiller Paul, ce n’est pas franchement astucieux.

Donc, joyeux Noël à toutes celles et tous ceux (je cause comme les politiciens) qui ont réveillonné d’un jambon-beurre-cornichon à 5 euros (prix de revient 0,85 euro) et d’une bière à 3,50 euros (prix de revient 0,40 euro) à Roissy-CDG ! Joyeux Noël et bonne nuit par terre sous une couverture de survie, dans le brouhaha des annonces.

Le Petit Jésus dans son étable de Bethléem, réchauffé à gauche par le boeuf, à droite par l’âne gris, bercé par Marie sous le regard attendri de Joseph,  était-il plus mal loti que les passagers hypothétiques du Paris-Istanbul coincés faute de glycol ? l’histoire retiendra en tout cas que la toiture de l’étable Bethléemienne était à 2 pentes : comme ça la neige ne pouvait pas s’accumuler. Les architectes de l’époque n’avaient pas encore, il est vrai, entendu parler du réchauffement climatique.

Tibert

Psycho-machin, ou le bordel ambiant

Tout d’abord, je sais : je me fais rare. Ben oui, trop à faire, d’autres préoccupations, tout ça… et les vacances, zut quoi, le gouvernement est en vacances, et moi je devrais continuer à produire des billets comme la Banque de France ? non mais.

Bon, allez, encore un sujet chaud :  non pas des révélations croustillantes sur la reproduction des bigorneaux dans les mers du Sud, mais un coup de projecteur (un focus, en franglais, ou, pire, on va focusser sur..) sur une réforme qui a bien besoin d’être menée à bien, un coup de balai salutaire dans le panier de crabes, la mare aux crocodiles, le grand n’importe quoi, j’ai nommé la profession de psychothérapeute.

Tiens, lisant ça dans le canard du matin, je me suis dit, pas trop tôt !! les sectes, et j’en connais, les techniques les plus approximatives, le n’importe quoi, fleurissent en effet sur le fumier de l’absence de règlementation concernant cette profession. Du touche-pipi au cri prénatal, de la lévitation au mantra et à la thérapie par la barbouille, la gamme complète des soi-disant thérapies se dispense un peu partout. Que les « patients » en pâtissent parfois, c’est certain, mais vous comprenez bien qu’en contrepartie les « thérapeutes », eux, se font du blé, et pas toujours très justifié. Donc un peu d’ordre dans ce capharnaüm, ce sera très bien.

Sauf que… encore une fois, les officiels « docteurs » en médecine ont verrouillé le truc : seuls eux peuvent se dire sans autre précaution « psychothétrapeute ». Bon, nobody’s perfect, comme disait l’autre ; ça va dans le bon sens, mais pas sans cahots (chaos ? ). Reste aux professionnels sérieux à se faire entendre.

Tibert

Spécialités régionales

La SNCF, cette grosse boîte qui est traditionnellement paralysée à grande fréquence par des grèves diverses et variées, qui a un site sur la Toile du genre Luna Park en plus flashant, qui de temps en temps affronte encore des bogues informatiques qui mettent son système de vente de billets à genoux… la SNCF est confrontée, malheur supplémentaire, à des malfaisants !

Après les bricoleurs de caténaires, voilà les « ferrailleurs », ces malfaisants qui coupent, arrachent et piquent des câbles de signalisation au long des voies… pour quoi faire ? bien évidemment pour, une fois brûlée la gaine des câbles, en récupérer le cuivre !  cuivre qui se revend paraît-il très bien, entre ferrailleurs. Et c »est ainsi que les TGV et Thalys se sont vus obligés de naviguer à vue, faute de signalisation…

Et alors ? alors, hier soir j’écoutais à la radio gloser sur le sujet : on nous y apprenait que « dans le Nord-Picardie, les vols de câbles électriques étaient fréquents, au moins une fois par mois« .

Voilà donc, avec la flamiche, la bière d’abbaye, les moules-frites, les petits quinquins, une autre spécialité régionale, similaire à cette pratique courante en ex-URSS et en Afrique noire : le vol de câbles, de préférence au long des voies ferrées, on risque moins de se faire électrocuter.

On nous a informés par ailleurs que la SNCF allait déposer plainte. Ah bon, nous voilà rassurés. Restent quand même deux questions : UNE, si ces vols sont si fréquents, si nous avons affaire à un ou des « serial  ferrailleurs », que ne fait-on appel aux profileurs façon « Les experts » pour décortiquer leur modus operandi et les débusquer ? DEUX : j’ai ouï dire que les câbles optiques fonctionnent fort bien. Des milliers d’internautes sont d’ailleurs connectés à la Toile grâce à la fibre optique. Fibre optique qui ne contient, elle, aucun cuivre : vous pourrez vérifier après y avoir mis le feu.

Allez, la SNCF, faut évoluer, le progrès technique a du bon !

Tibert

La société du spectacle, en 16/9

Je suis un technopathe, je sais (mais je me soigne). A priori hostile à tout nouveau machin du genre « i-bidule », surtout frappé du sceau de la pomme rongée, surtout en blanc laqué : attention gadget cher et i-nutile. Mais il m’arrive de devoir renouveler le matos, comme on dit, et de balader mon mulot du côté des sites du genre grosfred.com, matos.fr, votre-ordi.eu, ma-zone.com, etc. A la recherche du machin sans chichi, pas cher, assez puissant, et qui fonctionne.

Bien… tout ça pour vous dire que, tous les jours, je râle contre ces écrans nullissimes qui nous affichent les pages de Toile par petits bouts horizontaux : vous voyez, la page du Libé(ration) du jour, ou des Echos, ou de La Stampa, etc : normalement c’est plus haut que large, une page ? oui ? vous suivez ? eh bien sur mon ordinateur c’est l’inverse, plus large que haut. Donc je dois user immodérément de mon mulot pour monter-descendre, monter-descendre au long des pages journaleuses. Irritant, pas vrai ?

Et ceci ne fait qu’empirer : maintenant il est quasi impossible de trouver un écran en format large mais pas trop-trop, du genre 4/3 : le fin du fin du marquétinge c’est le format cinoche, le 16/9 : ah là là des écrans en 16/9 tu t’en trouves à la pelle mon ami, mais pour lire le journal avec ça… regarder le dernier tube de Spielberg ou de Cameron (on dit un blockbuster en rosbif, façon d’enrichir votre vocabulaire en lisant ma prose),  ça c’est fastoche, mais pour lire la dernière interview de notre chère Angela M. dans Le Monde, alors là, « demerden Sie Sich » !

Il reste deux solutions (en excluant le dernier i-ardoise de chez MaPomme, boucoup trop cher et volontairement mal foutu) : le bouquin électronique… ouais mais ce n’est pas un ordinateur, pas polyvalent. Ou autrement, l’écran qu’on peut pivoter en format portrait ou paysage, au choix : vachement cher ! et pas du tout adapté aux portables, évidemment. Au moment où je vous cause dans la bécane sur mon clavier, j’ai mis ladite bécane debout sur la tranche droite – comme un livre ouvert, quoi – et je pianote la tête à 90 °, les mains l’une par dessus l’autre, usant du pavé tactile (les rosbifiants disent un touchpad, c’est plus riche) car j’ai dû renoncer au mulot : il ne tient pas en place, verticalement. Pas franchement pratique, hein !

Tibert

Matheux, tumeurs, aussi

J’ai lu hier dans ma presse-papier – une fois n’étant pas coutume, je lisais la presse-papier, et savez-vous pourquoi ?  si vous le savez, dites-le à ceux qui l’ignorent – que le dénommé Guedj, Denis, venait de mourir. Libé-ration, notamment, du fait que Guedj, Denis, a écrit dans ses colonnes, a tartiné un article amical et révérent, mais s’est tu sur la cause de l’arrêt de vie. Pas de ces formules « longue et cruelle maladie » etc… On pouvait même entrapercevoir l’hypothèse d’une fin volontaire, mais bon, laissons à Denis G. le secret de sa mort : la mort, c’est personnel, ça ne se délègue pas. Ce que nous savons, en revanche, c’est qu’il était Pied-Noir, natif de Sétif, en Algérie, mathématicien, vulgarisateur, écrivain.

Bon et alors ? un billet pour Denis G. ? eh oui. Zut quoi, on écrit bien des tas de  billets tous plus ineptes, plus inutiles les uns que les autres, sur des individus inintéressants, voire méprisables. Alors écrivons-le : je regrette le départ de Denis Guedj, parce que j’ai aimé ses bouquins, parce que j’estimais le personnage, parce que c’était un matheux, trois bonnes raisons pour tirer mon chapeau au passage du convoi mortuaire.

Je suis heureux qu’il ait vécu assez longtemps pour voir résoudre deux des conjectures les plus coriaces, celle de Poincaré en topologie (merci monsieur Perelman), et celle de Fermat en théorie des nombres (merci à messieurs Taniyama, Shimura, Gallois, Frey, Ribet et Wiles). Bon, il reste encore la conjecture de Rieman et celle de Goldbach, mais hein, Guedj ne jouait pas dans la cour de ceux qui auraient pu s’y attaquer, mais il aimait les maths, il aimait les faire aimer, et avec talent.

Les yeux aux points cycliques… bon vent dans l’hyperespace, monsieur Guedj. On vous regrettera.

Tibert

Kss kss

Elémentaire mon cher Macheprot, ce petit texte fort pertinent et concis, extrait du Monde, permettra à toutes les âmes oblatives et soucieuses de correction politique, abonnées ou pas aux indignations du style LICRA, de se remotiver a l’étude des maths. Il s’agit, on le découvrira en cliquant du mulot sur l’hyper-lien que je vous ai gentiment fourni plus haut, de la désormais fameuse phrase de monsieur Zemmour : « la plupart des trafiquants sont noirs et arabes ».

Les variations logiques sur la propension des Crétois à mentir étant un peu éculées et rabâchées, nous allons nous fendre ici d’un autre exemple. Tenez… formulons ce fait, car c’est un fait, et la LICRA n’y trouvera, je pense, nulle matière à procès : « La majorité des concierges parisiens sont Portugais »… on découvrira qu’il est imprudent, voire très faux, d’en déduire –  car la deuxième assertion ne découle pas logiquement de la première – d’en déduire à tort, donc, que « La majorité des Portugais sont concierges à Paris », ce qui ferait de Paris, et de très loin, la première ville du Portugal. Ou bien alors réécrivons les maths, en portugais.

Tibert

Le nez dans le quadridimentionnel

On le sait peur-être, il se peut que j’enfonce ici des portes ouvertes, l’espace multi-dimentionnel peut se décliner en long, à plat, en volume, avec le temps (avec le temps… va, tout s’en va…), et puis après ça devient de la spéculation abstraite – matheuse, et non pas comateuse. L’espace-temps : on y est UNIQUE. Jamais, non jamais aucun être – iule préhistorique ou hyène moyennageuse,  Chinois du 13ème (siècle !) ou Guatémaltèque contemporain ne se sont rencontrés en un même point de l’espace-temps. Je veux dire : l’espace [devant-derrière ; gauche-droite ; dessus-dessous ; avant-après ] ; l’espace quadridimentionnel, comme on dit.

On y est unique, on y est unique… c’est vite dit ? imageons notre propos. Supposons, hein, supposons, que nous nous repérions… que nous nous repérions nous-mêmes. Par exemple, par un point unique et aisément visible, clairement identifiable de notre anatomie. Ce peut être le centre de l’iris de notre  oeil gauche, le milieu de notre nombril, la pointe de notre menton… disons le bout du nez ! comme les clowns, posons un point de rouge à lèvres au bout de notre nez. Charlemagne, Jules Grévy, Al Capone, vous, moi… un point rouge au bout du nez.

Eh bien, ainsi dûment situés par le bout de notre nez, je vous dis : DEUX bouts de nez (encore moins trois, quatre etc) ne peuvent se trouver en un même point de l’espace quadridimentionnel.

J’entends déjà les grincheux, les grommeleurs, les àquoibonistes ruminer qu’est-ce qu’on en a à foutre féchier ce con y nous gonfle… et pourtant c’est beau, non, cette unicité spatio-temporelle ?

Mais tiens voilà une objection ! les Esquimaux… quoi les Esquimaux ? eh bien ils se frottent le nez pour se dire bonjour (je vous avouerai d’ailleurs que j’aime bien me frotter le nez contre un autre, du moins si j’apprécie suffisamment sa propriétaire). Et voilà tout mon développement qui s’écroule : deux nez qui se frottent, d’abord se barbouillent de rouge ; mais surtout, surtout… se rencontrent dans l’espace-temps !

Ce n’est pas une mince découverte ; et puis c’est touchant.

Tibert

Trop nombreux

On sait maintenant que les trains « Eurostar »sont faillibles, ils ont failli. Les trains, pas les navettes porte-bagnoles et camions ; les navettes fonctionnent, elles, quand les trains calent et restent coincés 8 heures dans leur tube, sans eau ni nourriture et dans une chaleur insupportable, quand dehors, à l’air libre, il fait -4°.

D’où cette idée simple : pourquoi ne pas transporter les passagers des Eurostar(s) sur les navettes porte-bagnoles ? élémentaire mon cher Machin, on équipe de ridelles et points d’ancrage les plate-formes, histoire que les passagers puissent s’y cramponner, et roule ma poule ! yahooooo !

Mais pourquoi donc cette fragilité des trains Eurostar ? eh bien, paraît-il, le contraste chaud-froid, l’omelette norvégienne… le froid du dehors, et la chaleur humaine, tiens ! un individu normalement constitué, même de sang-froid, rayonne de la chaleur (je rayonne, et vous, vous rayonnez aussi, ne rougissez pas) à hauteur d’environ un watt par kilo ! Ainsi de tous les mammifères, et par exemple deux vaches de 500 kilos équivalent à un radiateur d’un kilowatt ! C’est ainsi qu’au moyen-âge les paysans ne crevaient pas de froid en hiver : l’étable accotée au logement, ça tempérait un peu le froid, même si ça puait. D’ailleurs chacun sait qu’il fait bon vivre dans les étables, en hiver.

Alors disons-le : on se fout de nous, Copenhague et calotte glaciaire, CO2 et taxe carbone. D’abord on nous bassine de réchauffement climatique quand il fait un froid polaire… vous trouvez, vous, que ça se réchauffe ? et puis on nous cache la vraie raison : on est trop nombreux, voilà tout !

Trop nombreux à prendre les Eurostar(s) : 400 personnes dans un train ça fait 30 à 35 kilowatt de chaleur !! de quoi chauffer un immeuble. Soyons moins nombreux à visiter Londres : d’abord il fera moins chaud dans les trains, et puis en cas de panne ça fera moins de mécontents. Et puis Londres… qu’est-ce que vous allez foutre à Londres ?

Trop nombreux à nous ruer sur les routes les week-ends ; ça coince au péage de St Arnoult-en-Yvelines ; trop nombreux à acheter nos baguettes de pain à la bonne boulangerie du coin, ça bouchonne, ça ronchonne, ça fait la queue vers 11 heures du mat’, alors qu’il suffirait de se passer de pain frais, ou d’aller acheter sa baguette à 7h30, ou de fréquenter les mauvaises boulangeries. Trop nombreux à vouloir visiter Beaubourg, ça fatigue les agents administratifs du lieu. Trop nombreux à irradier nos watt, et trop gros aussi : un obèse « chauffe » 4 fois plus qu’une anorexique !

Six milliards d’êtres humains… six milliards, ça équivaut à combien de centrales nucléaires ? si l’on se base sur environ 70 kilos, donc 70 watt par tête de pipe, ça fait 420.000 Mégawatt… sans compter les vaches, les poules, les chienchiens à sa mémère… ça chauffe, ça ! il est là, le réchauffement climatique, il est là.

Un conseil, donc : soyons moins nombreux ! et moins gros.

Tibert

La grippe A, daube ignée

Eh oui voili voilà, la grippe A (A comme Achun-Henin, ainsi que je vous le révélais récemment)  a étendu son grand manteau sur notre beau pays, sans distinction de classes sociales, de races (oups ! faites excuse, d’ethnies) et de religions. Que le muezzin monte ou pas au minaret quand il y en a un, le curé en chaire (et en noce), l’altitude ne les sauvera pas !  le virus les mettra sur le flanc dès qu’ils redescendront, nonobstant la course-poursuite des vaccinations tardives. Les stylites, à la rigueur, auraient une petite chance de passer à travers ? voire ! de toutes façons, je ne me sens guère de vocation pour le stylisme (la pratique des stylites, c’est le stylisme ?? oui ? vous croyez ?)

Et le Tamiflu, alors ? quoi, le Tamiflu ? y en a pas, de Tamiflu, on le réserve aux VIP, aux cas sévères ! Grippés lambda, restez au chaud, munis de votre masque gratos et de vos anti-fièvre. Les Chinois recommandent d’ailleurs de frotter d’ail l’intérieur dudit masque, comme pour le gratin dauphinois, ça donne bonne haleine et ça tue les microbes. Au moyen-âge on y ajoutait un tampon de vinaigre, mais là ça devient humide et ça pique, c’est désagréable.

C’et ainsi que votre scripteur de blog favori est lui aussi sur le flanc. On l’a attaqué sur son flanc droit, plus exactement, et comme de bien entendu Grouchy n’était pas là, mais ce salaud de Blücher ! caramba !! …

Néanmoins, comme vous pouvez le constater, cette situation, qui lui est préjudiciable, certes, ne se révèle pas pour autant désespérée : il arrive encore à blaguer en bloguant !

Allez, une note d’optimisme pour finir : j’ai plus besoin de me faire vacciner ! je passe mon tour ! chouette économie pour la Sécu.

Tibert

A comme attardés

D’abord, un scoop : pourquoi la grippe porcine – les pauvres cochons n’y sont pour rien, et on les a pris comme boucs émissaires, ce qui est cocasse – pourquoi donc cette grippe a-t-elle été baptisée « grippe A » ?  Bien, c’est tout simple, elle a pour synonyme « Grippe Achun-Enain » du nom de ses deux inventeurs, et comme ça commence par A, ça donne  « grippe A ».

Ensuite, avez-vous remarqué que nous n’en sommes, ce pénultième jour de novembre, qu’à  commencer à vacciner péniblement les personnes « à risque », et on est loin du compte, tandis que ce fléau a déjà provoqué des tas de désordres, des écoles fermées et des matches reportés, des réunions annulées, des morts etc… bref : on n’est pas du tout dans le tempo !

Nos prévoyants gouvernants ont au bas mot six semaines de retard. A ce train-là, le pays entier aura la fièvre sous la couette, et les rares valides pourront mettre les dizaines de millions de vaccins inutilisés en vente sur Ibée ou JefourgueTout. On n’en tirera pas grand-chose, mais bon, plutôt que de les balancer à la poubelle…

Pendant ce temps, les centres de vaccination vivotent… cohue ici, désert là. Il paraît que les toubibs généralistes réclament de pouvoir vacciner dans leur cabinet : ils ont raison, évidemment. Et il va falloir se remuer le popotin.

Tibert