Demi pressions

( Le Parigot, pas malin, annonce fièrement qu’avec de l’astuce et une seringue ad hoc, on peut tirer, eh eh, d’un flacon de vaccin Pfizer pour 6 injections, une septième dose ! Sachant que Pfizer avait commencé en facturant 5 doses puis a corrigé le tir avec 6, que croyez-vous qu’il va arriver, maintenant que la combine a été naïvement éventée ? on n’est pas chez les Bisounours, là. Tsss… pas cap’ de garder un secret. )

Mais bref… cette histoire de menus « végétariens » aménagés et uniques pour toutes les cantoches scolaires de Lyon fait des remous, c’est clair. D’abord, remarquons que ça implique une cuisine centrale ! Tous les repas sont préparés au même endroit, puis distribués aux différents établissements, réchauffés sur place, reconditionnés etc… : c’est le marteau-pilon administratif, anti-écolo au possible, gaspilleur d’énergie et déresponsabilisant. Les cuistots « locaux » ne font plus rien de créatif…

Mais au delà de ce constat, la décision du Maire de Lyon (*) n’est pas stupide, loin de là. Monsieur Doucet a finement fait remarquer, et toc ! que monsieur Collomb, son prédécesseur, avait pris la même initiative, sans que personne ne se soit indigné. Premio, ce ne sont pas des menus végétariens (lentilles / pois chiches / haricots noirs, rouges, blancs (prouuutt) / tofu / riz complet… gnagnagna…), mais juste sans viande, nuance !  Avec oeufs ou poisson, donc pas de carences en protéines animales, pas de clins d’oeil aux vegans et autres sectes alimentaires extrêmistes ; c’est possiblement équilibré. Deuxièmo : pas de lever de boucliers hallal, casher, hindou… les religieux n’y verront pas d’embrouille (**). Troisio : rien à choisir, donc ça va simplifier et accélérer la rotation des élèves à la cantine, problème difficile avec les contraintes dues au Covid. Donc c’est bon pour les mesures sanitaires…bien.

Sauf que les acteurs de la filière « viande animale » sont furieux ! Ils rouspètent, et on ferait, je ferais pareil à leur place. Monsieur Doucet, apaisant et rassurant, comme son nom le laisse suggérer, énonce que c’est une mesure temporaire. Et c’est là qu’on peut l’attendre au tournant du virage, si je puis dire. Car n’oublions pas sous quelle bannière il opère, monsieur Doucet : écolo écolo, dur de dur. Il est évident, que sous cette initiative innocente en surface, pas conne, il tente, planqué derrière son petit doigt, de promouvoir son credo légumier-légumineuses-anti-viande-local-bio et tutti quanti – antiennes connues. Il ne sera pas inutile de surveiller sur la durée les menus des cantines scolaires lyonnaises : les adeptes du boeuf-miroton, de la bavette à l’échalote et du poulet-curry – sans oublier le glorieux tablier de sapeur et la classique salade de clapotons – sont prévenus.

Tibert

(*) Désolé, je ricanais malgré moi et hors de propos : ça me rappelle irrésistiblement le Merdelyon, mais c’était dans un autre temps, et un autre sujet.

(**) Hélas, on fait la génuflexion devant les interdits carnés, stupides et d’un autre âge. Laïcité, qu’ils disaient !

La haine, c’est kwa ?

Monsieur Darmanin, qui ne veut pas paraître islamophobe et pas plus, après avoir dissous des officines islamistes, entreprend de distribuer des baffes d’un autre côté : il veut dissoudre Génération Identitaire, mouvement… identitaire, donc, et carrément à l’opposé, suppute-t-on (on se souvient des cris de vierges effarouchées (« les heures les plus sombres… ») quand monsieur Sarkozy voulait aborder le sujet de l’ Identité Nationale… donc identitaire, je vous dis pas ! )… On lui a donc, au ministère, cherché des arguments valables, propres à bâtir un dossier, étayer la sanction. Vu que ces identitaires évitent de cogner, casser… façon blaquebloc, et s’attachent surtout à démontrer – ce que personne n’ignore, mais c’est grôôssier de le constater à voix haute – que nos frontières sont des passoires à l’immigration illégale, comment les coincer ? on planche semble-t-il sur l’argument « incitation à la haine raciale ». De quoi on cause, là ?

D’abord, deux mots pour la même chose, haine et phobie ? comme roustons et valseuses ? justement non. Phobie, je crains ; haine, je déteste. Je crains ( ouille ! ) les haricots blancs, je déteste ( beurk ! ) les ravioli en boîte (on peut les craindre ET les détester, ça fonctionne aussi). Haine raciale = on déteste une race. Or personne ne peut être condamné pour une idée : si je hais ma belle-mère, tant que ça reste de l’ordre du sentiment, c’est regrettable mais pas pendable. Et si je me contente de persuader mon coiffeur, ma concierge… que ma belle-doche est haïssable, où est le délit ? c’est pourtant de l’ordre de l’incitation à la haine. Qu’elle soit raciale (*) ou pas ne change rien : ça reste du ressenti, des sentiments, des idées qui circulent. Bon, si je proposais à mon auditoire de lui faire la peau etc…, OK, ce serait condamnable. Mais « incitation à la haine (raciale) » ? on est là dans la répression de l’échange des idées : haïr n’est pas agir. On aura vite fait de tomber dans l’arbitraire, là.

Tibert

PS – Mon vieux voisin a reçu un courrier-papier de l’Assurance Maladie, pas au courant des pénuries de vaccin – on leur dit rien : « Si vous n’êtes pas vacciné, vous êtes invité à le faire ». Mais qu’est-ce que vous attendez, enfin ? … tsss….

(*) D’aucuns s’accordent à nier, pour les humains, la notion de race : « haine raciale » serait ainsi une chimère, un concept bâti sur du rien.

Impures, tentatrices…

( L’ Educ’Nat’ dans le collimateur ; à Riom dans le 6-3 – on prononce « Rion », pas Riomm’ – on a fermé un lycée, car menaces de mort itérées, ambiance craignos… à Nantes, des cons ont incendié un bâtiment où devait se tenir un exam’  : déjà qu’on apprend de moins en moins et de plus en plus mal, si l’on doit en plus gérer la violence… à quand les miradors autour des bahuts ? )

Mais autre chose, le papam François autorise les femmes (les transgenres, il faudra attendre quelques siècles) à lire les Saintes Ecritures en public, et à assister l’officiant – mâle, forcément mâle – lors des cérémonies : tendre les burettes et la serviette, tenir le missel, sonner la clochette, tout ça. Wahooo ! me direz-vous, quel vent de modernité souffle sur le Vatican ! Mais, mollo molto moderato, dire la messe, consacrer, confesser… non. Les femmes, non, ça le fait pas ! Je le cite : « En ce qui concerne les ministères ordonnés, l’Eglise n’a en aucune façon la faculté de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes ». Et qui, alors, a « la faculté de conférer » gnagnagna… ?  Dieu, alors ? qui d’autre ? on va attendre qu’il se manifeste ? qu’il ouvre la Mer Rouge ? qu’il envoie sa Mère apparaître en robe blanche à une conductrice de bus – les bergères au bord du Gave, ça se fait rare – dans la salle de réunion du Comité d’Entreprise ? on va attendre longtemps. Je ne suis pas un groupie du pape, vous vous en doutiez peut-être ; mais, sincèrement, on a du mal pour les croyants, là. On se demande où il mène sa barque… qu’est-ce qu’elles ont, les femmes, hein ? où est-ce que ça coince ? un peu de lucidité, que diable !

Tibert

Chouette 31

Castex-en-Chef l’a dit : oui à Noël, non au Nouvel An. Pour faire la fiesta toute la nuit ? ce sera autour du Petit Jésus dans son berceau avec de la paille, entouré du boeuf (un Salers, ça tient plus chaud), un âne (gris selon les Ecritures, peut-être un baudet du Poitou ?) et puis  son père adoptif, Joseph le charpentier barbu, et bien sûr la môman, agenouillée mains jointes et tête bâchée-baissée, dans sa belle robe blanche à liserés bleus (*). Les athées, musulmans, juifs, boudhistes etc … et agnostiques, en profiteront lâchement, ou feront semblant, ou rien du tout.

Et donc, il n’y aura pas de seconde chance au grattage ! le Nouvel An ? à la maison ! devant la téloche, ou le Houatsappe, ou le Squaïpe, ou le Zoum, etc. Trinquâges et embrassades virtuelles !  Et c’est réjouissant à plus d’un titre :

Premio, les bagnoles seront incendiées en moins grand nombre, vu que c’est en principe le 31 décembre que d’aucuns croient traditionnel de cramer des voitures. Eh non, ce n’est pas traditionnel, ce serait même puni par la Loi – si du moins dans ce pays on appliquait les lois.

Deuxièmo, moins d’Alqua-Seltzair, moins d’Asprôt, moins de para-7-amolle et autres rince-cochons ! les crises de foie ? oubliées. On va pouvoir, le 1er janvier midi, bouffer normalement son steak-purée au lieu du traditionnel Hépattoume au bouillon de poireaux.

Laste beutte note Liszt – ou cerise sur le quatre-quarts, si vous préférez – le couvre-feu sera à 20 heures, excellente initiative : ce soir-là, j’avais justement prévu de rester chez moi, peinard. Cette mesure ne me pose donc rigoureusement aucun problème : faites comme moi ! Je vais vous dire : se souhaiter une bonne année à venir en se bisoutant, c’est débile. D’abord malsain : s’il y a là UN Covidopositif, c’est tout le monde qui va le choper, le virus. Et débile : vous vous souvenez, l’an dernier ? vous avez formulé des tas de voeux mirobolants à plein de gens, pour 2020. Le résultat ? magnifique, une année de m… comme on en a rarement vue ! donc, vos petites formules magiques, ça ne marche pas ! « La santé, hein, surtout ! la santé ! », avez-vous clamé, un peu pompette, un peu à tout le monde. Justement, la santé en 2020… parlons-en : l’horreur absolue ! Et le pire, je n’ai toujours pas trouvé de vaccin anti-grippe : y en a pas, obstinément.

Tibert

(*) Y repensant, c’est une posture assez improbable. Les parturientes récemment accouchées sont quasi toujours vues ou représentées couchées et dolentes. Un  miracle, sans doute.

Ficelles, « shibari » (*) et autres liens

Hier, alors qu’on traitait en large et en long d’un attentat commis par un demandeur d’asile tunisien (?) dans une basilique à Nice, j’ai pu voir à la télé une équipe gouvernementale morne, pas résignée mais presque : piteuse ! En guise de réponse à la menace, du Vigipirate+++, soit pas grand-chose. Que les militaires patrouillent benoîtement en plus grand nombre ne protègera guère plus face à un fêlé fanatique armé d’un couteau et décidé à trucider quelques passants au hasard en offrande à son supposé dieu.

C’est quand même un monde ! nous avons des tas de dispositions pour parer ces menaces, mais ne nous en servons pas (**). Ce pays est décidément le ventre mou de l’Europe occidentale, et nos ennemis le savent : nous sommes « bons » ! bons et faibles. Les Droits de l’Homme par ci, la stigmatisation par là… les détestables machintrucphobies en plus. Dès qu’il s’agit de prendre des dispositions un tant soit peu énergiques pour défendre l’intégrité physique de nos concitoyens, ça va hurler au liberticide.

Et nous sommes ficelés ! on peut pleurnicher, c’est à peu près tout. Comptez : nous avons cinq juridictions par dessus nos têtes pour veiller sur les Beaux, Grands et très Paralysants Principes, en décalage terrible avec la réalité. Nous avons un conseil constitutionnel, un conseil d’état, une cour de cassation, une cour européenne des droits de l’homme,  et enfin une cour de justice de l’Union Européenne. Chacune peut vous faire les gros yeux, retoquer votre copie, si vous faites mine de prendre des outils pas assez nickel-chrome à ses yeux, pour défendre la peau de votre beau pays.

Donc, terroriser les terroristes, qu’ils disaient ? on en est juste à se pelotonner un peu plus pour ne pas trop prendre de coups.

Tibert

(*) L’art du saucissonnage à la japonaise, appliqué à des jeux pas sages.

(**) Idem, à quoi bon dépister des porteurs du Covid ( trop tard, en plus !) si l’on ne les met pas efficacement, vraiment, à l’isolement ? des tas de pays le font, et… ça, ça marche !

Comme c’est bien dit !

( Les rebelles au masque… au lieu de leur coller des prunes à 135 euros, il serait moins enrichissant pour l’Etat, mais plus éducatif pour eux de leur infliger quelques heures de travail dans un service de réa-covid (avec masque, gants, blouse, bonnet et tout le tralala), histoire qu’ils voient ce que c’est que choper cette vérole quand ça tourne mal… je pense qu’ils modifieraient leur point de vue sur l’ «inadmissible privation de liberté » et autres antiennes protestataires. )

Ceci dit, au fait : moult pays « musulmans » (où l’Islam est religion d’Etat ou quasiment, les autres croyances étant réduites à la portion rikiki, voire rien du tout, quand ce n’est pas carrément la répression) sont en pétard à cause des caricatures de Mahomet. Ils ne peuvent admettre qu’on moque une religion – la leur, en l’occurrence ; quant à brocarder la chrétienté, le judaïsme et autres, c’est ad libitum ! (*) Le Pakistan est en pointe dans ce domaine, ça n’étonnera personne. Un  Conseil des sages musulmans, sis à Abou Dhabi, a l’intention de poursuivre Charlie Hebdo devant une cour constituée pour l’occasion… et s’est fendu d’une déclaration de principe  où l’on peut lire : « La liberté d’expression (…) doit respecter les droits d’autrui et ne devrait pas permettre d’utiliser les religions dans les marchés de la politique ou dans la propagande électorale ». C’est superbement dit ! il ne reste plus qu’à l’appliquer dans ces pays où l’Islam s’impose à tous, y compris à celzéceux qui n’en sont pas. Messieurs (**), c’est à vous !

Tibert

PS – En Chine, je me suis laissé dire qu’on s’en prend vraiment aux Ouïgours, ces musulmans pas « dans la ligne du Parti » ; ce ne sont pas juste des caricatures possiblement offensantes. Eh bien ? silence dans les rangs des défenseurs du Prophète : personne ne moufte, même pas Erdogan.

(*) Petit rappel, en France, croit qui veut à ce qu’il veut tant qu’il n’emm..bête pas les autres avec sa croyance. Les religions sont des OPINIONS : il y a une variété d’opinions, toutes fondées sur des révélations et des constructions humaines, vu que les dieux, hein, on n’en a pas encore vu la couleur. Le blasphème – insulte à un dieu et/ou à ses prophètes – n’existe donc pas juridiquement, vu que ledit dieu participe d’une opinion.

(**) On ne voit guère de femmes dans ces manifs anti-Macron, anti-France, anti-Charlie. Allez savoir pourquoi ?

A la pêche aux aimants

(Covid-info : On va encore pouvoir bouffer au restau à Paris : c’est bien et c’est normal, car les tenanciers sont capables de sérieux et de responsabilité. S’accouder en grappes (clusters en anglais) au zinc d’un rade pour y refaire le monde sans masque est nettement plus risqué, et d’ailleurs ce n’est temporairement plus possible : on paye là la légèreté des jeunesses de l’été… un de ces écervelés, dans une grande tablée de bistrot où ça jacassait et se conta-minets sans vergogne (*) énonçait, narquois, au micro tendu à sa bouche découverte : « la vie comporte  une part de risque ». Il omettait juste de dire : pas pour moi, pour d’autres… les vieux ? ah oui, bof, tant pis.)

Mais bon… Vieux serpent de mer des bobards qui courent l’Educ’Nat, l’enseignement de l’arabe à l’école refait surface. Notre Darmanin de l’Intérieur y est allé de son argumentation là-dessus, et ma foi il est vrai que si l’on a des cours à l’école, plus besoin d’aller en suivre dans une assosse opaque, religieuse et plus ou moins endoctrineuse. Mais il manque une précision, pour casser les pattes aux rumeurs ; il manque un mot dans cette apologie des cours d’arabe… « obligatoire » OU « facultatif ». Hic jacet lupus, comme disait l’autre, c’est là qu’est le hic. Car si ça vous chante d’apprendre la dentelle du Puy en CE2 et qu’il y a cette option optionnelle au menu, grand bien vous fasse ! Certes, parler l’arabe peut être utile, de même que l’ourdou si l’on commerce avec le Pakistan, ou le mandarin pour aller rencontrer les Chinois, etc. Tout connement : plus je parle de langues, mieux c’est ! Le hic (jacet lupus), c’est que le cerveau et les emplois du temps ont leurs limites : on apprendra l’arabe, mais au détriment d’autres matières. Tenez, le français ou les maths, par exemple, déjà que c’est de plus en plus piteux.

Mais, télescopage journalistique de ce matin, j’ai trouvé cet article dans le Monde, et ma foi il colle bien avec les propos darmaniens sur l’enseignement de l’arabe. La pêche aux aimants, pour draguer les fonds… quand on a  besoin qu’on vous aime.

Tibert

(*) Je sais, c’est assez poussif, mais chargé de sens.

Y fait rien qu’à nous embêter !

Je lisais ce matin que le « suspect »  (doux euphémisme) du dernier attentat islamiste à Paris était un Pakistanais (*) de 25 ans, alors qu’il se prétendait mineur à son arrivée en France : ça semblait peu crédible, l’administration avait demandé une expertise osseuse pour voir – et un juge l’avait refusée ! donc c’était un mineur ipso facto, si si, donc dispositif spécifique d’aide, etc etc… en fait, le juge s’est planté ou a traité ça par le mépris, avec les conséquences que l’on sait. Errare humanum est, soit, mais ce juge se fera-t-il remonter les bretelles pour ce qu’on peut qualifier au minimum de légèreté ? j’en doute fortement.

  • Mais voilà que nos magistrats se sentent persécutés et se plaignent au Macronious : Dupont-Moretti, leur ministre – disons EDM -, il fait rien qu’à leur chercher des noises. En somme, le Président devrait désavouer son ministre, qu’il a adoubé dans l’équipe Castex.  Pour eux, EDM  est un malfaisant, « détruisant le lien de confiance devant unir les citoyens à la justice ». Pour détruire le lien, il faudrait qu’il existasse ! En fait notre Justice est loin d’être très bien vue…

On peut avancer des tas de bonnes raisons, budget minable etc : c’est vrai, mais cette justice a des trains de retard, et en pagaille ; elle est d’une lenteur exaspérante. Et puis, les policiers le disent souvent et nous le constatons, ils travaillent souvent en pure perte : ils chopent un type, le refilent à la Justice – c’est le circuit normal – et ledit clampin revient le lendemain, libre comme l’air, faire des bisque-bisque-rage aux policiers – c’est déjà pénible – et surtout reprendre aussi sec ses activités condamnables et dommageables.

Bref, on constate qu’ EDM gratte les magistrats là où ça les gêne : très bien, il fait son boulot. Cette institution clame son droit à l’Indépendance (superbe principe en platine iridié, légèrement surévalué : la Justice ne doit pas être un état dans l’Etat), mais elle a tout de même des comptes à rendre : moralement d’abord, devant les Français (**). Vous me direz, ça, ça ne mange pas de pain ! c’est vrai, c’est un très beau principe, mais concrètement ? eh bien il y a le ministre de la Justice…

Tibert

(*) Le Pakistan n’est pas un « pays à risque » : que foutait ce type en France, à demander l’asile ? il se plaignait d’ailleurs d’avoir atterri dans un pays de mécréants. Pauvre gosse… l’aurait-on contraint à venir chez nous plutôt que dans un pays « islamique » ?  on est en pleine Absurdie, là ; l’immigration en France c’est le bateau ivre.

(**) Aux USA et en Bolivie, les juges sont élus. Ce n’est pas la panacée – clientélisme, démagogie… – mais ils rendent très concrètement des comptes aux citoyens. Chez nous, le citoyen, il est bien loin…

 

Dieu dans tous ses Etats

( Arrivant sur les lieux du dernier attentat près des anciens locaux de Charlie-Hebdo, le Premier Castex s’est exprimé devant les micros de la Presse, ça fait partie de son boulot. Extrait des articles : Interrogé sur l’état des deux blessés hospitalisés, le chef du gouvernement a répondu : « Leurs vies ne sont pas en danger, dieu merci ». De quel dieu bienveillant s’agissait-il, on l’ignore à l’heure où je mets sous presse. Dans une république qui se dit laïque, venant d’un Chef en chef, ça fait bizarre, non ?)

Mais j’ai également pu lire une déclaration grave et profonde de l’ex-Pépère-Normal, « Nous n’en avons pas fini avec le terrorisme islamique ». Notons au passage qu’il le qualifie, le terrorisme ! chose qu’il répugnait à faire du temps de sa prudente mandature, c’était du « terrorisme » tout court et basta ! On évolue, les écailles nous tombent des yeux… mais ce scoop renversant m’arrache un ricanement désabusé. Ce terrorisme – islamique donc, bonne réponse – est nourri, chouchouté, valorisé par des paquets d’Etats tous plus uniformément islamiques les uns que les autres, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Iran, l’Arabie Saoudite, le Yemen, et d’autres, plus sournois mais bienveillants. Etats où il n’est pas question de relativiser quoi que ce soit du dogme, où les autres religions sont anecdotiques voire persécutées, où la mort punit le fou qui ose  douter à voix haute. C’est avec ces écoles étatiques de fanatisme, d’obscurantisme et de haine que nous devons nous colleter, et, comme le dit Moi-Normal-Président, « nous n’en avons pas fini » : c’est assez bien vu.

Tibert

Amusez vous, footez-vous d’tout…

C’est une chanson délicieuse qu’Albert Préjean chantait au temps béni du non-Covid, chanson reprise en choeur dans la scène finale d’un film – avant 1961, si je ne m’abuse, et en noir et blanc – par les passagers de la plate-forme arrière d’un autobus parigot de l’époque… si je me souviens bien, Maurice Biraud dit « Bibi » y était, sur cette plate-forme ! et sans masque. Vous réalisez, la fantastique liberté ? la respiration ? … Ah, au fait, je vous serais reconnaissant de me communiquer, si vous le connaissez, le titre de ce film, que je peine à retrouver : les moteurs de recherche y échouent.

Mais ce ne sont là que vieux souvenirs. Il se trouve, c’est fantastique, extraordinaire, que les vingt et quelque jeunes mercenaires argentins, brésiliens, ivoiriens… et français, entraînés par un Allemand et employés par une boîte du Quatar, payés à prix d’or pour taper du pied, de la tête et de la poitrine dans un ballon de cuir sur une pelouse de la banlieue parisienne, ont gagné leur dernier match de foot, et voilà qu’à Paris c’est l’extase, la ferveur, la foule en liesse et en délire, et au diable le masque, la distance, la Loi et la propriété privée, puisqu’il est à cette occasion possible de casser et dévaliser quelques boutiques avant que les CRS y mettent le holà et arrêtent les saccages (au passage, halte aux violences policières, bien entendu, etc etc…).

On est au fond, là. L’abrutissement à l’état cristallin… C’est ce genre d’évènement qui fait se pâmer les foules ? plus cons que ça on meurt. On mourra de toutes façons, certes, mais les débiles mentaux qui se sont entre-covidés sans souci à cette occasion footeuse n’en mourront pour le moment que très peu, eux : ils sont généralement jeunes et solides. Ils refileront ça aux anciens pour qu’ils claquent plus vite… on dit merci qui ?

Tibert