( Je ne sais plus quelle auteure (sic) connue et estimée emploie “derechef” pour signifier “tout de suite” : elle se goure jusqu’au coude. Derechef, chef, ça veut dire rebelote, à nouveau, encore une fois, etc.)
Mais bon… juste un bref mot, un mot court pour constater combien les médias sont obstinément à jeter la merde au ventilateur, souffler sur les braises de pneus et de palettes, agiter les éléments les plus entêtés et remontés, etc. Il n’est plus possible de regarder sereinement FR3, la 2, de lire le Parigot sur le web : du Jill & John ad nauseam ; il n’y a plus que ça. La Terre peut s’arrêter de tourner, ils s’en tapent : les GJ, les GJ ! comme au Jeu des Mille-Balles on crie “banco ! banco !” On nous rebat les oreilles et les yeux des GJ, et l’on interviouve systématiquement les plus violents – hier soir après la causerie de Macronibus au coin de son bureau, c’était flagrant sur TF1.
Il n’y a plus qu’Arte pour nous causer aussi d’autres choses, les états d’âme de madame Merkel, le pacte de Marrakech, l’Arménie, le feuilleton du Brexit… ça fait du bien.
Qu’est-ce qu’ils veulent, les journaleux ? entretenir et amplifier la m… ? ils font ça très bien, ma foi. Avec ou sans ventilateur.
Tibert
