Paraboles et approximations

L’édito du Monde, rien que ça, met cocassement en parallèle la « bienfaisante » limitation-couperet à 80 m/h (*), décidée cet été au mépris du bon sens et des récriminations quasi unanimes des vrais usagers de la route (assortie alors, pure coïncidence 😉  d’une prévision de recettes en très nette hausse pour les radars automatiques, miam miam) et la salutaire prudence dont fait désormais preuve le gouvernement, rugueusement instruit par deux mois de crise ouverte. Cette bébête image révèle d’abord une profonde méconnaissance des vraies causes de la route qui tue : 1) elle est dangereuse en elle-même, mal foutue en plein d’endroits, et on sait où ! et ça on doit le corriger ; 2) parce que les règles de base sont bafouées, et pas que la vitesse ! ce ne sont pas les radars automatiques qui vont mettre au pas les conducteurs bourrés, furieux ou inconscients ; juste rançonner tous ceux qui ont le tort de regarder la route au lieu de fixer anxieusement des yeux leur tachymètre. Il faut des contrôles humains, avisés, suffisamment fréquents et aléatoires, sur l’alcoolémie et similaires, les conduites dangereuses et ceux qui téléphonent ou « textent » en conduisant ; mais ça, pfttt, les gendarmes son trop occupés à contenir comme ils peuvent les co… poussées de fièvre hebdomadaires des gilets bouton d’or.

Et puis – filons la sotte métaphore proposée – quel radar automatique pour tempérer les ardeurs aveugles et sourdes de nos Chefs ? je cite le Monde : « Il y a un an, le gouvernement menait avec succès ses réformes pied au plancher, sans s’embarrasser de laborieuses concertations ni se soucier des critiques contre son attitude jugée trop autoritaire, technocratique et parisienne. Depuis qu’il a frôlé l’accident grave, voire mortel, le voilà soudain converti à une conduite beaucoup plus prudente. Ou, selon l’expression présidentielle, plus « intelligente » ». Eh oui… en clair, l’intelligence d’observer, d’écouter, de dialoguer, de nuancer. Tout ce qu’un radar est incapable de faire, surtout placé pour produire le maximum de pognon, et non sauver des têtes.

Tibert

(*) L’attitude « j’ai décidé, c’est comme ça et pas de rouspétance » du Premier Philippe sur cette initiative des 80 km/h tout-partout, a été quasiment révoltante – et d’ailleurs, on a vu la suite.

PS – La mesure du jour à proposer pour le Grand Déballage ? ça tombe sous le sens. Des limites de vitesse plus intelligentes et sensées, « faisables ». Rétablir le 90 km/h là où c’est sans problème. Et puis il subsiste des kyrielles de tronçons « 70 km/h », que personne ne respecte parce que la baisse de vitesse est minime et la plupart du temps injustifiée, a fortiori quand on est censé rouler au maximum à 80. A quoi  ça rime ? c’est juste pour faire ch…

12 thoughts on “Paraboles et approximations”

  1. Je crains fort – hélas ! – que le grand déballage ne soit qu’un écran de fumée de plus d’un gouvernement de dilettantes et d’incapables pour préserver leurs places et leur statut. M’enfin, faut pas tirer sur les ambulances : on verra au(x) résultat(s)
    Si résultat il y a.
    Là encore, je crains que ledit résultat ne soit pas du tout celui qu’on est en droit d’attendre…*
    Pour le reste et les 80 km/h, ça restera aussi un cataplasme sur une jambe de bois tant que :
    1) Les routes secondaires – souvent les plus utilisées et qui sont celles visées par les 80km – resteront dans l’état où elles sont ici : alternances de trous et de bosses jamais réparés sérieusement ; aucune matérialisation (notamment en bordures de chaussée, en général complètement déchiquetées et + ou – masquées par les broussailles ; la nuit, faut marcher au radar) et avec une signalisation déficiente ou, là encore, masquée par la végétation (même parfois… jusqu’aux feux rouges, comme celui dont je vais parler un peu plus loin !) etc. etc.
    2) … et là, c’est nettement plus grave : tant que les connards au volant se foutront pas mal du tiers comme du quart et rouleront avec une alcoolémie plus propice à l’inflammabilité qu’à la vigilance. Un exemple tout récent (avant hier) : devant moi, une 205 pourrie louvoie au beau milieu de la route – quand ce n’est pas carrément à gauche – : impossible de la doubler pour assurer ma sécurité. On arrive à un carrefour « protégé » par un feu tricolore, au rouge à ce moment. Ladite guimbarde s’arrête au beau milieu de la chaussée et je vois le conducteur (je ne suis même pas certain que ce ne fût pas… UNE conductrice !) sortir… une cannette de bière (calibre 33cl, qui en général ne sont pas les moins titrées en alcool…) et glou, et glou, et glou. Pendant ce temps, le feu est passé au vert, mais cet abruti ne bouge pas et continue ses libations. Agacé, je klaxonne. Rien n’y fait : Môssieur doit d’abord vider sa cannette, non mais des fois ! Il y parvient enfin et démarre pour traverser le carrefour… alors que le feu est repassé au rouge entretemps !
    Si mes yeux étaient des revolvers, sa guimbarde et lui se seraient retrouvés criblés de plomb. Ce qui en aurait augmenté la valeur au poids chez l’épaviste, hélas !
    Vous connaissez un type de radar ou de limitation de vitesse qui pourraient nous épargner les criminels de cet acabit, Môssieur le Premier Sinistre ? Je suis – nous sommes ! – tous preneurs ! Mais quand il y a dix gilet jaunes agglomérés ici sur le rond-point de Cahuzac (qui a la taille d’une honnête place de la Concorde depuis qu’il doit laisser passer les impressionnants convois d’Airbus en provenance de Bordeaux…), les gendarmes pullulent. Mais pas là où et quand ils seraient utiles à qq chose…

    (*) Admirons au passage l’exploit de notre Maqueron 1er qui, après avoir au préalable annoncé qu’il ne parlerait pas longtemps, a tout de même tenu le crachoir aux maires accablés pendant 7h et demie ! C’est vrai qu’il a fait du théâtre quand il était plus jeune. Je ne sais pas pourquoi, ça m’a rappelé tonton Adolf, qui avait pris des leçons avec un comédien professionnel et un photographe itou avant de commencer la carrière que l’on sait… Toutefois, l’histoire ne dit pas si, parodiant un orateur célèbre de l’antiquité, Manumanu s’est entraîné sur la plage du Touquet (où il n’y a que du sable, par ailleurs…) à couvrir le bruit de la mer la bouche emplie de cailloux.
    Paix à ton âme, cher Démosthène !
    Certains affirment que « le gouvernement a repris la main… ». Et d’une, ça ne compensera jamais pour ceux qui l’ont eue arrachée par les joujoux de nos chers CRS ; et de deux, si jamais il s’avère que c’est encore une fois de l’esbroufe, il est est à craindre que la réaction soit cette fois absolument incontrôlable. Comme disait J.F.K. « « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes »
    Tout ça me fatigue.
    T.O.

    1. Hier j’ai discuté avec un GJ convaincu. Calmement… mais la théorie de l’enfumage-conspiration était très présente : eh bien non, si enfumage il y a, comme vous le dites, on verra à l’usage. Enfumage, le retrait des augmentations de taxes sur les carburants ? enfumage, le retrait de l’augmentation de la CSG pour les « petites retraites » ? à crier systématiquement à l’enfumage, on ne fait que refuser le débat.
      Quant à Macronious-Démoftène-cailloux-dans-la-boufe… ce n’est pas parce qu’Hitler a pris des cours de théâtre que tous les comédiens sont des nazis. Et, chapeau l’artiste : j’ai suivi des bouts des débats sur BFM, et ma foi ce mec sait parler. Sarkozy – qui était excellent à cet exercice – n’aurait pas été meilleur. Et endurant, avec ça ! a-t-il seulement été pisser ?
      Et puis à choisir entre recevoir dans la gueule un pavé ou une trottinette lancée à l’aveuglette par un GJ et un flash-ball ajusté par un flic, euh… un partout la balle au centre. La violence est bilatéralement condamnable.

  2. … Vous vous référez donc à BFM, Tibuche ??? Je ne sais pas si je continuerai à vous parler.
    Ceci posé, je n’ai jamais dit que les acteurs étaient tous des nazis (encore que…) mais bien qu’Hitler avait bien appris les ficelles classiques d’un métier très particulier afin de les utiliser à sa promotion personnelle. Or, ce sont certaines des interventions plus ou moins hystériques de Manumanu lors de sa campagne de 2017 qui m’ont fait songer à la chose.
    Pour le reste, lorsqu’un boxeur qui s’est attaqué à main nues à un CRS botté, casqué et caparaçonné comme un cheval de tournoi – pour ne rien dire des armes ! – pour le mettre en fuite lui ET ses acolytes se retrouve ensuite devant un tribunal ou qu’un pompier volontaire qui n’avait montré aucun animosité particulière se fait tirer une « balle défensive » en pleine tempe par un CRS planqué au coin d’une rue 30m derrière, je pose juste la question « défensive de quoi ? » Lequel a agressé l’autre ?
    Au demeurant, ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit : je hais toute violence. Mais il arrive un point de saturation des foules* à partir duquel elle devient inévitable (voir le mot de JFK à ce sujet…) et ce que je reproche aux princes qui nous gouvernent, c’est de méconnaître – ou de faire comme si – ce principe de base de la politique. Mais si y’avait que ça !

    (*) Tout orateur un peu expérimenté vous confirmera que le QI d’une foule est toujours radicalement égal à celui de son composant le plus intellectuellement défavorisé. Ca reste inexpliqué, mais mainte fois confirmé. Effet d’entraînement ? Personnellement, j’ai intitulé ça « le complexe du lemming ». Vous connaissez les moeurs bizarres de ce petit mammifère, je suppose ?

    1. Et puis « Dès qu’on est plus de quatre, on est une bande de cons » ; ça se chante, même.
      Ceci dit, qu’on ne vienne pas me chanter que les flics spécialistes du maintien de l’ordre sont des extra-terrestres : ils en ont les protections, et heureusement pour eux, sinon y aurait des morts ; et puis ils sont humains, tout de même, et pètent parfois les plombs comme tout le monde. Le difficile, pour eux, c’est qu’ils n’en ont pas le droit ; en face, ce serait normal, voire prévisible, inéluctable, et d’ailleurs annoncé par JFK lui-même, qui en connaissait presque autant en matière de soulèvements populaires – voir la Baie des Cochons – qu’en conquêtes féminines.
      Et puis, nom d’une pipe, ça fait des dizaines d’années que notre république glandouille à faire du rapetassage et des mesurettes ; le Florentin soignait son cancer et sa maîtresse ; Chichi II n’a rien foutu ; Sarko ?? j’ai oublié ; Pépère s’est rendormi une fois le Mariage pour Tous passé, et c’est sur celui qui annonce vouloir moderniser et qui entreprend de le faire que ça tombe à bras raccourcis ? rendez leur l’ISF, et puis, tiens, la vignette-auto, les timbres-amendes, l’ORTF, les cabines téléphoniques, le viandox et Cinq Colonnes à la Une.

  3. P.S./ Tiens, une question complètement à côté de la plaque mais qui m’intrigue ; il me semblait l’avoir déjà constaté sur une photo plus ancienne mais là, micro d’une main et index agressif pointé sur l’auditoire de l’autre, à Souillac c’est indubitable : Manu porte DEUX alliances. Une à l’annulaire de chaque main. Quelqu’un peut m’esspiquer le pourquoi du comment ? La bigamie, c’est interdit chez nous, nââân ???

    1. Et s’il portait tout plein de baguouzes aux 10 doigts, comme une cartomancienne, ça ferait kwa ? porter des bagues est un droit inaliénable de toute personne humaine, et franchement, comme ils disent, « caisse ça peut foutre » ?

  4. … Pour les bagouzes, j’ai pas dit que c’était interdit, j’ai demandé si ça avait un sens quelconque à ses yeux, c’est tout ! et j’ai bien précisé que la question était « hors cadre » comme on dit dans la demi-nistration. Il me souvient qu’au début du quinquennat Kozy (fan tutte ?), les journaleux se posaient la question de savoir si le petit Nicolas serait un jour « habité » par sa fonction ou pas ? Là, après 18 mois d’exercice, on a encore toujours le même freluquet excité et son langage de charretier… De mon point de vue, c’est quelque part symptôme d’une inadéquation. Mais comme le dit fort bien un proverbe du Nord : « La caque sent toujours le hareng ».
    Quant aux flics… Il se trouve que j’ai eu un copain – Alain L., fils de gendarme – qu’était CRS en 68, quand moi j’étais sur les barricades. On s’est retrouvé en 70/71 à Obernai et on a évoqué nos souvenirs de – déjà ! – anciens combattants (à à peine 26 balais…). Il m’a appris notamment comment on les « chauffait » par brigades entières dans des bus étouffants pendant des après-midi interminables, avec juste les packs de Kro à discrétion et de pleines cartouches de « Troupes », avant de les lâcher sur le boul’ Mich alors qu’ils étaient bien imbibés et plus qu’à moitié enragés de rester enfermés à ne rien foutre. Alors ils se défoulaient. Si ça se comprend, ça ne s’excuse pas pour autant ! Et ce n’est qu’un détail. Ca l’a tellement écoeuré qu’une fois rentré en caserne à Strasbourg, il a demandé sa mutation et a été chargé de… la sécurité à l’aéroport d’Entzheim. Une sinécure, après ce qu’il avait connu ! Selon toute apparence, ce « détail » dans la préparation/motivation des troupes n’a pas changé*. Sauf que désormais, il y a aussi des flics en civil à la castagne : ça facilite l’infiltration. Mais ce sont là méthodes de dictature, pas de démocratie. Ça me rappelle singulièrement les barbouzes du SAC.
    Or, il se trouve que le seul qui avait un peu l’expérience du maintien de l’ordre dans ce gouvernement de cloches – Colomb, pour ne pas le nommer – a dû sentir le vent venir, puisqu’il a abandonné le navire juste un peu avant que le couscous des familles façon Benalla ne commence à sentir sérieusement le brûlé…
    Un hasard ? Vous croyez vraiment ?
    Vous établissez par ailleurs le « bilan » de la Vème depuis Pompidou, et je suis assez d’accord sur votre résultat. Je préciserai simplement une chose : la Constitution de la Vème a été moulée sur mesures pour un homme exceptionnel dans des circonstances exceptionnelles (la Guerre d’Algérie). Il eût été de simple sagesse qu’elle disparaisse avec le général dès lors qu’il a quitté le pouvoir… et que les choses furent revenues « à la normale ». Tous ceux qui ont suivi (excepté Pompidou, pour les raisons qu’on sait) ont disposé en toute liberté d’un joujou largement au-dessus de leurs capacités ; on l’a vu dès le septennat de VGE. Mais il se trouve que les multiples « modifications » qu’elle a subies depuis l’origine (plus de 50 si mes souvenirs sont exacts) n’ont jamais en rien modifié sa nature monarcho-présidentielle. Et c’est bien là que le bât blesse.
    Olé.
    T.O.

    (*) Mon grand-père Lepers me racontait qu’en 14/18, quand on leur distribuait la « goutte » ou la « gnôle » avec la gamelle du soir dans les tranchées du côté des Éparges, les « troufions » savaient très bien que ça signifiait une attaque pour le lendemain… Les méthodes n’ont pas beaucoup évolué, comme on voit. Et je ne dis rien des « junkies » d’Hitler shootés à la Pervitine ; un autre modèle de démocratie…

    1. J’ai connu ces récits de « chauffe » des CRS avant la baston dans les rues du 5 ème. On a les mêmes références.
      Quant à saborder la V ème, le Grand Charles poussé dehors, OK, mais pour revenir à la IV ème ? cette république de notables rassis, « radicaux de gauche », SFIO et tutti quanti ? berk. Il reste à inventer la VI ème, plus sobre, ramassée, moderne, et surtout pas à la sauce Chavez-Mélenchon : on a vu ce que ça donne.

    1. Il devrait quand même être possible de goupiller mieux que la V ème moribonde, non ? des structures de gouvernement non parasitaires, concises, pas éloignées des problèmes de tout un chacun, loyales et révocables ? je fantasme, là ? je déconne ? mais le simple fait que l’Etat entretienne des tétrachiées d’agences et de Conseils de ceci et de cela montre que nos Princes se planquent autant que possible derrière des murs d’experts supposés connaître ce dont ils traitent… ce sera dur de ramener tout ça à des proportions raisonnables. Les biftecks de tous ces supposés « sachant « grassement payés vont rétrécir… Popaul-Emploi à l’horizon…

      Mais bon. Il faudrait que j’écrive un jour sur quelque chose, je sais… au fait, sur la phrase « …Et je ne dis rien des « junkies » d’Hitler shootés à la Pervitine ; un autre modèle de démocratie… » : je m’interroge sur le terme junkies, dans la mesure où la pervitine était distribuée tout partout aux soldats ! des dizaines de milliers de junkies ! c’était pour faire la guerre en surhommes aux amphét’, pas pour instaurer quelque forme de démocratie que ce soit. Et puis citer la démocratie à propos d’Hitler, c’est quasi oxymoresque. Et allez hop, le point Godwin en ligne de mire.

  5. Bien entendu, employer le terme « démocratie » à propos du régime nazi était du second degré. Non seulement la Pervitine était distribuée à tous les soldats, mais pas que ; elle était aussi « offerte » aux civils sous forme de confiseries et de chocolat, par exemple. Curieusement, c’est un point de l’Histoire assez mal connu et qui n’a été soulevé qu’assez récemment. Pendant des décennies, par exemple, on n’a jamais manqué d’évoquer à chaque fois Goering et son addiction à diverses drogues – dont l’opium – tout en taisant l’intoxication systématique des hommes de troupe de la Wehrmacht aux amphèt’. Mais il y a déjà longtemps que j’ai eu loisir de constater que les « jeunes » générations d’allemands (je veux dire les gens âgés d’une cinquantaine d’année aujourd’hui) étaient tenus dans l’ignorance systématique de l’histoire intime de leur pays tout au long du IIIème Reich. Et que la plupart d’entre eux ne montraient d’ailleurs aucune curiosité à cet égard…
    Quant au terme de « Junkies de Hitler », je l’ai employé simplement pour reprendre le titre d’un docu fort intéressant diffusé sur Arte et d’autres chaînes de T.V. le printemps dernier et repris il y a qqs semaines.
    @ + !
    T.O.

    P.S. / Pour ce qui est des « tétrachiées » d’agence, etc, etc, s’il n’y avait que ça ! Mais quand vous voyez que Mister Allgood, sympathique retraité actif, affiche des revenus de qqs 30.000 € par mois et trouve ça tout à fait normal… Y’a un truc qu’apparemment on n’apprend pas à l’ENA, c’est la simple décence !

    1. (Allez, un billet nouveau). Mais pour clore le débat : Toubon-Algood : IL Y A DROIT, vous dit-il. Ce qui devrait vous clouer le bec, non ? 😉

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