Le quatuor « Les dissonants »

On y est presque, il reste 13 jours avant que, avant quoi ? la Prépré, la prépré – la préposée des postes ? meuh non, enfin.

Allez, quelques saillies juteuses (!) : Madame Le Pen estime que « la France n’est pas responsable du Vel’d’Hiv » (*) : mais qu’allait-elle faire dans cette galère ? où a-t-elle  pêché l’idée saugrenue de s’exprimer là-dessus ? quel prurit ? pour dénoncer la repentance en boucle et les flagellations auto-punitives de la Pensée Unique ? la voilà embourbée dans les ornières du père, dont elle a bien du mal à s’extraire.

Et puis cette émission que je ne regarde jamais, « On n’est pas couché », ONPC pour les initiés, d’une part parce que ça rigole de tout, parfois à propos, mais le plus souvent hors de propos, et puis parce que, précisément, JSC, je suis couché : ça passe largement trop tard. Y était tout dernièrement Benoît « Burn-Out » Hamon, qui, à la question de l’animateur « Si par malheur vous n’atteignez pas le 2ème tour, pour qui appelez-vous à voter ? Fillon, Macron, ou Mélenchon, face à la Marine  ? » répond, imperturbable, prenant cette stupide interrogation pour du bon pain : « Mélenchon ! » On l’applaudit dans la foule des groupies invités de l’émisssion. Mais, au second tour, monsieur l’animateur et monsieur Hamon, il y a DEUX candidats, pas quatre. Je reformule donc la question, nettement moins conne, qui aurait pu être posée : « Si vous, hélas, gnagnagna… et si l’UN des trois, gnagnagna… se retrouvait face à la Marine, alors appelleriez-vous  à voter pour lui, quel qu’il soit ? ou bien alors ???« . Et là, Benoît, on est tout ouïe, que fait-on, chez le candidat Benoît, et au PS, dont il est l’éminente émanation ? mais baste, on le saura bientôt, in vivo.

Terminons. Pourquoi ce titre ? en clin d’oeil à Wolfgang-Amadeus, dont les dissonances du quatuor éponyme ou presque se mêlaient, elles, harmonieusement. A l’inverse, le quatuor qui se forme, qui émerge clairement au dessus des 18 %, Marine – honneur aux dames, Emmanuel, François et Jean-Luc, nous joue chacun son petit morceau dans son coin. Superposition – atroce, vite des bouchons d’oreilles – de la « Chevauchée des Walkyries », de la « Suite Bergamasque », d’un moteur de Ferrari V12 autour de 7.000 tours/min et de « El paso del Ebro ». Le lecteur se divertira à rendre  à « chacune et chacun » (merci Emmanuel) sa partition.

Tibert

(*) En clair, pour les innocents : la rafle massive de Juifs français en 1942, rassemblés temporairement au défunt Vel’d’hiv ; rafle effectuée par des policiers parisiens –  sous le régime pétainiste de Vichy.

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