Pénélope et Diafoirus

En ces jours fiévreux, que fait le gouvernement ? il détricote. C’est Pénélope, le gouvernement : avant de détricoter, il a tricoté, forcément. Pénélope qui aurait bien besoin d’Ariane et de son fil, pour ne pas avoir trop l’air d’errer dans le labyrinthe de ses initiatives hasardeuses, stupides ou contre-productives – ou les trois.  Nos grands chefs fonctionnent en fait comme ça : ils s’engagent dans une direction, ça plante ; ils font machine arrière, en ouvrent une autre, ça re-plante ; machine arrière, etc… en espérant qu’un truc finira par fonctionner. C’est très très empirique, tout ça, pas vraiment construit, mais bon, ils sont comme ça, nos princes, pas tout à fait poulets sans tête, mais pas loin.

Prenez la loi Alur, qui n’a vraiment point d’allure, comme on dit à Québec. Loi « Duflot », en fait, du nom de sa géniale initiatrice : eh bien, on est en train de la détricoter. Elle était chouette, la loi Duflot, bien rose-rouge, proclamée authentiquement de gauche. De gauche, si ça vous fait plaisir, mais authentiquement, concrètement contre-productive.

Moraliser le bâtiment ? on l’a peut-être moralisé, suivant les canons de la Gauche, la vraie, la pure. Et le voilà surtout plus mort, atone, languissant, exsangue. La loi Alur, c’est le remède de madame Duflot-Diafoirus, qui tue le malade pour le soigner.

Alors, là-haut, forcément, il va falloir détricoter… essayer autre chose…

Tibert

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