" Il n'y a de Dieu que le mien…

.. le tien c’est de la grosse daube ». Voilà en gros ce que depuis plus de 2.000 ans nous entendons, nous et ceux qui au fil des siècles et des étripages inter-religieux nous ont précédés. C’est idiot, n’est-ce pas, puisque par définition si Dieu existe, il est assez grand – il est même Très Grand, paraît-il – pour intervenir et nous prouver qu’il est lui, et pas un autre. Mais bernique, il se garde bien de le dire, et je pense savoir pourquoi – ou alors je suis sourd ?

Donc, soyons clairs : croyez à ce que vous voulez, même aux Martiens, tiens, mais souffrez, admettez que moi je n’y croie pas, et c’est là mon droit le plus strict, tant que vous n’aurez pas d’autre argument à me déballer que votre ignorance des origines de l’Univers, et d’autre motivation que de survivre quelque part à votre mort.

Mais bon, on pourrait à la rigueur admettre que l’idée de Dieu touche à l’ineffable, au transcendantal, bref au divin  – c’est du truisme pur beurre que je vous sers là – et donc ce serait « sacré », et donc pas-touche, il serait interdit de se foutre de la gueule de Dieu et de ses prophètes, ses prêtres, ses rabbins ou ses muftis… on pourrait l’admettre. Sauf que… sauf qu’il se trouve que certaines religions – qui sont en principe des affaires privées, c’est bien connu – prétendent régenter nos vies et nos comportements, et de manière coercitive. Alors là, c’est intrusif, abusif, et ça justifie les critiques, et comment ! et sur tous les tons, y compris sur le mode humoristique  façon Charlie-Hebdo.

Un certain nombre de principes de vie en société sont essentiels, et aucune religion ne peut prétendre à les nier. Entre autres, une femme = un homme, et donc un ménage c’est UNE femme et un homme ; on ne pratique pas les châtiments corporels (*) ; on respecte le droit à la contraception ; la capote anglaise – bien qu’anglaise, personne n’est parfait – a droit de cité ; on a des frigos et des inspecteurs sanitaires pour s’assurer que la viande de porc, elle aussi, est saine et comestible. Et on a le droit d’en manger, je veux ! et aussi de ne pas en manger, oeuf corse. Mais vous avez tort.

Tibert

(*) sauf le plus méchant, la peine de mort, ici ou là… on n’est pas encore tout à fait sortis de la barbarie.

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