Déglingues

On ne tartinera pas sur les friandises pipeul du Firagot, qui a finement analysé-commenté les tenues vestimentaires de madame Macron lors de la visite de notre couple présidentiel en Inde (au fait : hasard rarissime et gros coup de bol, le Taj-Mahal était désert lors de leur virée touristique). Passons, passons, à des trucs plus consistants.

Tenez, j’ignorais ce dispositif des « Cadets de la république » : vous n’avez pas de diplôme ? savez peut-être à peine lire écrire compter ? tout merdoyé à l’école ? pas de problème, la fonction publique recrute, bonne pomme, et vous embauche quand même. Dans cet exemple, qui illustre les bienfaits de ces bonnes mesures, c’est une « adjointe de sécurité » qui a bénéficié de ce magnifique coup de pouce, et a su s’en montrer digne, prouver sa reconnaissance en piquant deux pistolets automatiques au râtelier de son commissariat – la morale est sauve, elle s’est fait gauler. Moi je pensais naïvement effort, mérite, droiture… bizness, magouille et communautarisme, répondit l’écho.

Mais bon… autre entrefilet du Parigot, ce cru reflet france-îlien de notre paysage social : le Préfet de police de Paris dépêche 50 flics à la mosquée d’Alfortville ; ce lieu étant exigu, les prières débordaient sur la rue, et c’est illégal. Mais ce n’est pas du goût du député PS du coin, qui défend la méthode douce : « le préfet du Val-de-Marne adressait au président de l’association des musulmans un courrier valorisant une méthode concertée et un dialogue soutenu afin de trouver des solutions…« . Il s’agit là de ce qu’on nomme de façon feutrée accommodements raisonnables, terme indolore pour désigner des reculades et l’abandon des bases laïques de notre république.

Cerise sur la tarte aux truffes, ( truffe : tartuffo en italien), il y a bien un terrain vague qui jouxte la mosquée en question : ça tombe à pic, les musulmans locaux vont l’acheter pour y agrandir leur édifice ! ben voilà, la solution elle est là : « La communauté musulmane doit récupérer le terrain mitoyen du lieu de culte. Une fois les Roms qui occupent la parcelle illégalement, évacués.« . Chouette pays ! y a que chez nous qu’on peut voir ça.

Tibert