Moins mais mieux, c’est pourtant simple, non ?

Et ça y est, l’Europe des malades de l’élargissement nous rerefait une rerechute : monsieur Juncker, le Chef-Président actuel, a théorisé ça, histoire de faire sérieux : « une nécessité continentale« , rien que ça. Donc, ils sont à se gratter le ciboulot, là-haut à Bruxelles, une fois, pour faire entrer dans le grand sac-foutoir de l’Europe, à plus ou moins brève échéance, la Serbie et le Monténégro d’abord, et puis ensuite l’Albanie, le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine.

L’article du Monde qui relate ça insiste évidemment sur ce que tout le monde sait : ces pays sont à des degrés divers des pays malades, issus d’une guerre abominable et récente – sauf l’Albanie, qui traîne d’autres casseroles – instables politiquement, en proie à la corruption, voire livrés aux mafias, sans structures régaliennes potables. Bref : pas très fréquentables. Alors, pourquoi cet acharnement à élargir élargir au lieu de faire mieux vivre une Europe déjà bancale et qui a tant de mal à fonctionner ? sans compter la liquidation du contentieux avec les Britannique qui ont foutu leur b…,  euh mis le bazar avec leurs conceptions libre-échangistes, leur absence totale de scrupules et de fibre européenne, et leurs manoeuvres de sabotage.

Bref nous avons de dangereux obstinés irresponsables à notre tête, des élargisseurs fous ; je l’avais déjà pointée, cette obsession malsaine, mais ils semblent ne pas avoir lu mes critiques.  Alors je le réaffirme : une Europe politique, mille fois oui, homogène et qui ait une âme ; tout l’inverse du souk fourre-tout qu’on veut nous fourguer.

Tibert