Un rôle de castrat ? un castrat !

On va délaisser l’actualité. Punaises de lit (dormir dans un hamac, mettre son plumard au milieu de la piscine…), Azerbaïdjan-Arménie (1-0 avant la mi-temps, et il y aura une seconde mi-temps), hold-up gouvernemental sur l’Agirc-Arrco…) : l’actualité bégaye tout autant que l’Histoire, on redécouvre inlassablement l’eau tiède… Non, je vais plutôt vous causer d’un article du Monde, hélas payant donc amputé de toute sa fin, mais bon… Il s’agit de la prochaine vague de correctitude qui, à n’en pas douter, va déferler depuis les USA sur notre malheureux pays. Le Monde nous en dit donc un peu, et ce peu nous annonce de nouveaux tracas à venir. On avait déjà la détestable, répréhensible blackface : interdiction à un Blanc de se grimer en Noir, ce serait raciste ; et voilà que débarque la jewface. En gros, qu’une goy, qu’un goy interprète le rôle de Golda Meir ou Leonard Bernstein, ça pose maintenant problème ! Seul un / une juive, mesdames-messieurs, peut interpréter un rôle de juif (*). C’est affligeant, c’est d’une connerie crasse, c’est tourner le dos à l’invention, au décalage, à la fantaisie, à la créativité… à l’esprit ! les travestis ont tout faux : seule une femme, n’est-ce-pas… et puis Chaplin, tiens, il était carrément illégitime dans le Dictateur : seul Hitler était dans le rôle ! Autant mettre le théâtre à la poubelle, et le cinéma avec. L’art, allez hop, tant qu’on y est.

Tibert

(*) On avait déjà ça avec les blagues juives… réservées aux conteurs Juifs, sous peine de soupçons malveillants. Au fait, vous la connaissez, celle-là ? c’est Schlem, qui n’arrive pas à dormir… et il se tourne, se retourne dans le lit… sa femme, Rebecca, qu’il a ainsi réveillée, l’engueule, le questionne…

Ooups… ! je ne suis pas légitime à vous la raconter, excusez.

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