France, profonde

Il fallait que monsieur Z, Z comme Zemmour, aille à Marseille, cette ville si chère à monsieur Mélenchon (et Tapie, et d’autres…). Marseille, ce creuset méditerranéen, brassage de populations, gnagnagna… vous connaissez le refrain. Marseille où monsieur Z a été, paraît-il, fraîchement reçu ! le Mistral soufflait, délavant le ciel mais gelant les os. Mal reçu ? quelle surprise ! Connaissant a) la composition de la population de la ville – assez approximativement, vu que les statistiques ethniques, black-out ! Verboten ! – et la sur-représentation de Marseillais « issus de l’immigration » dans les quartiers centraux du Panier, la Canebière, Noailles, St-Charles… ; b) les thèmes de monsieur Z sur l’immigration, on se demande comment il aurait pu être reçu favorablement : ce ne sont pas ses groupies ! les douces musiques de LFI et des Mélenchoniciens (portes grand-ouvertes aux « migrants », salaires revalorisés, sur-taxation des riches, laïcité élastique aux poussées religieuses intrusives…), par contre, là oui.

Il se trouve, oh my God ! que monsieur Z a fait un geste déplacé, un doigt dit « d’honneur » (où l’honneur va se loger ! ). Lamentable, condamnable, les médias sont tous d’accord là-dessus. Peu élégant, vulgaire, pas beau, certes. Sauf qu’il répondait là, impromptu, au geste identique que lui adressait une supposée Marseillaise anti-Z, qui pour le moment reste anonyme, aucun photographe n’ayant pris la peine de fixer symétriquement la scène (en cour de récré, on aurait dit « qui c’est qu’a commencé ? » , mais on n’était pas à la récré).

Détail intéressant, monsieur Z n’est pas allé en train jusqu’à Marseille ; il est descendu en Aix-en-Provence, finissant le trajet en voiture. On l’attendait en effet gare Saint-Charles, bruyant et agressif « comité d’accueil » : en l’espèce, les antifas, groupuscule qui entend dicter SA démocratie. C’est la mise en application du fameux slogan-pirouette, oxymoresque, « pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie » . Marseillais, mes chers compatriotes, pauvres citoyens incultes et crédules, les antifas étaient là pour vous éviter, – vociférations, projectiles divers, horions, baston… – d’entendre malencontreusement les chants des sirènes du mauvais côté.

Tibert

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