Les Pipeûls et leurs misères

D’horribles, terribles et croustillantes informations sont pendantes, ou déjà lâchées. Françaises, Français – et même entre les deux – vous devez déjà vous régaler à voir et entendre causer « de plus près » de monsieur Hulot – Nicolas, pas l’homme en vacances – et de monsieur Z, alias Zemmour, encore lui, toujours lui, mais ici par ricochet, en quelque sorte. Tenez, Clauseur, la célèbre feuille de chou des pipôles, celle qui trônait-traînait chez votre coiffeur avant que le Covid déboule, veut sortir cette info, comme quoi la conseillère politique de Z serait enceinte. Dingue, non ? voilà une nouvelle qu’elle est importante ! croustillante ! Eh oui : je vous explique… c’est qui le géniteur ? eh eh… ah ah… eh oui, bon sang mais c’est bien sûr ! ça c’est de la politique, coco.

Et concernant monsieur Hulot, quelle vieille rancune racornie veut que ressortent de nos jours, sur la chaîne 2, envoyée vachement spéciale, des faits prescrits ? pour quoi faire ? qui déterre les vieilles merdes pour les jeter au ventilateur ? qui est derrière ce missile daté ? ça, vous ne le saurez pas. Mais « il a demandé à Charlotte (*) de l’embrasser dans le cou » , vous vous rendez compte ? et les journaleux de la télé et des talc-chauds de tartiner à perte de vue et se gargariser à longueur d’émissions pour savoir si Nicolas H. est fondé à faire de l’humour – il a osé faire de l’humour (**) – sur un sujet de cette gravité ! allez savoir, si ça se trouve, il n’aurait pas vendu du beurre aux Allemands ?

Bref la presse fonctionne, qui pour alimenter la pompe à purin, qui pour gloser, disséquer, inlassablement. C’est assez lassant… ah, dans mon oreillette… on me cite un entrefilet… oui, il semblerait que d’aucuns affirment (ce serait dans le Fig’ragots) que « le wokisme n’existe pas, c’est un fantasme de réactionnaire » : donc Colbert tagué, les réunions interdites aux mâles Blancs, tout ça… c’était de l’humour ?

Tibert

(*) Le prénom a été changé, par précaution.

(**) Pierre Desproges le disait déjà, et Charlie-Hebdo l’a démontré dans le sang : on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui.

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