La ferme, soyez bref, etc.

 

( Trois MNA se font gauler dans un cambriolage près de Montpellier… des étrangers « Mineurs Non Accompagnés » – de jeunes Algériens, en clair. Je cite le journal : « Ces mineurs non accompagnés étaient logés par le département dans un hôtel de Montpellier et pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. » Mais comme la bouffe n’était pas terrible, l’hôtel peu luxueux, et sans moyen de locomotion autonome, ils ont éprouvé le besoin d’améliorer l’ordinaire, vous voyez. Des ingrats ! voilà ce qu’ils sont. De mon temps, une orange à Noël gnagnagna… )

Mais bon… le Parigot de ce jour nous suggère ici très laconiquement de nous exprimer court, bref, elliptique ; a) parce qu’en fait il ne le dit pas explicitement ; b) parce que l’article en question est tronqué dès le début, réservé aux abonnés, dont je ne suis pas (le foot, je m’en passe à l’aise, et le PSG, alors là, pfffft… !) : en gros, je résume, moins on cause, mieux on se porte ! Eh oui : plus on parle, plus on balance de Covid dans l’air – si l’on est « chargé », évidemment – et ce salaud de virus sait y rester, en l’air, justement, en suspens, en aérosol… dans l’attente d’un nez, d’une bouche, voire d’un oeil accueillant. Et plus on cause, plus on postillonne, et il y a des champions qui atteignent les deux mètres, ou un peu plus de 6 pieds pour ceux qui comptent avec leurs pieds. Des postillons à deux mètres… ce n’est plus de l’aérosol, c’est du tir tendu !

Accessoirement, il nous est conseillé d’aérer, ça diminue les risques. En somme, aux deux extrêmes, vous mettez quelques pipelettes bien en forme et privées d’auditoire pendant trois jours dans une pièce close – toutes infectées ou presque, bien entendu – avec mission de se raconter leurs varices et leurs recettes pour aller à la selle, le tout sans masque ; à l’opposé, deux trappeurs sourds-muets au grand air dans le nord du Canada, en pleine santé et s’exprimant par onomatopées dans le langage des signes, à dix mètres l’un de l’autre – ou par télégraphe Chappe, pour être encore plus éloignés.

Le langage des signes ? bon sang mais c’est bien sûr ! le masque + les mains à laver + la distance + le langage des signes, voilà la martingale imparable. Covid, tes jours sont comptés. Avantage annexe : l’anglais est foutu, aussi, on va pouvoir oublier  » my taylor is rich », et on ne perd rien. C’est universel, le langage des signes ! Le bras d’honneur, tiens, c’est idem dans toutes les langues, et sans postillonner.

Tibert

3 thoughts on “La ferme, soyez bref, etc.”

    1. Merci pour le tutoiement, je me sens plus jeune. Mais ne débloque pas qui veut quand il veut ! et l’inspiration, hein ? ça ne vient pas comme un chien-chien à sa mémère quand on l’appelle pour sa pâtée. Et puis quand je débloque, c’est souvent à froid. J’aime l’humour à froid, que voulez-vous…

  1. … J’espère bien que dans ces temps de glossolalie forcenée, ça n’est pas vous, Tibuche, qui allez partir en guerre contre les incitations à la fermer quand ça n’est pas strictement indispensable, nââââân ????? Surtout lorsque ces discours aussi pesants qu’ineptes n’ont pour seule finalité qu’un astiquage de nombril tout aussi stérile que narcissique ! « Que je me sens joli, que je me semble beau ! » etc. etc.
    J’ai de plus en plus fréquemment l’occasion d’entendre les « Félisques »* de ces boâs célébrer la chance qu’ils ont de ne rencontrer que des génies de la même eau qu’eux, tout au long des avenues triomphales dont est quadrillée leur vie ! Faut croire qu’en vieillissant, les Parques ont le ciseau qui flageole, parce que dans tout ce tas de gens qu’ont le génie sur l’évier comme on a l’eau courante, je n’en vois pas souvent des masses pour racheter le lot ! Je pourrais bien entendu me contenter de constater « Si ça leur fait plaisir… »
    Mais le problème reste que plus RIEN ne semble les dissuader de venir faire pipi sur MES pelouses. Et ça, ça m’agace. Est-ce que je joue à les emmerder, moâ ???
    Non. Alors, chacun chez soi et les vaches seront bien gardées…
    T.O.
    (*) Ça, c’est la version du Corbeau et du Renard de quand j’avais 7 ans….

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