A quoi ça sert que Tibert y se décarcasse ?

Je l’écrivais il y a peu, dans un billet intitulé « Vérifiez bien« . Et vous ne le lûtes point, monsieur le Président. Ou du moins, si vous le lûtes, ce fut d’un oeil distrait, ou sans suffisamment extrapoler.

J’écrivais ceci : « quand on est Président de la République, on ne peut RIEN dire qui ne soit noir sur blanc, écrit sur les anti-sèches. Il n’y a pas de “off the records“, de propos privés, quand on est Président« . C’est en partie ma faute, je sais : il aurait fallu que j’écrivisse « RIEN dire ou faire » … « noir sur blanc, écrit sur les codes du savoir-vivre« … « de propos, d’activités privées« . J’aurais dû élargir mon propos.

Mais Félix Faure, mais les Berlusconneries, les empesages de robe à la Bill Clinton, les… ouh là là, on n’en  finirait pas, ont un enseignement, sinon une morale – la morale, c’est toujours celle des autres : il vaut mieux, dans le temps imparti (putain, 5 ans ! ) se la mettre sous le bras, penser à la France, se focaliser sur les chiffres du chômage, sublimer, faire des sudokus, des mathdokus, extraire mentalement des racines carrées, remplir des grilles de mots croisés, faire du sport… cela personne ne pourra vous le reprocher. Un salopard de paparazzo vous surprenant à suer dans votre survêt’ à la course autour des Buttes-Chaumont vous laissera impavide, ne menacera rien de votre noble statut.

RIEN en dehors des clous, pendant 5 ans, voilà la dure règle.

« Tout de même, Pierre, quel gâchis !« , comme disait l’autre (c’est du Truffaut, dans le superbe « La peau douce », où le très installé Jean Desailly-Pierre Lachenay a idiotement succombé aux sourires de l’hôtesse de l’air, la regrettée Françoise Dorléac – ça a tout cassé.

Et voilà, c’est tout cassé.

Tbert-la-morale

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