Syndiquez vous, qu'y disaient

Dane le Monde-sur-Toile, je lis ça… « A Marseille, un salarié du port roué de coups pour avoir refusé d’adhérer à la CGT« .

Sympa, non ? on croyait savoir que les dockers, la Réparation Navale, tout ça, bref le secteur du port de Marseille, c’était CGT +++, CGT for ever, c’est-à-dire monopole de syndicat, monoculture, fief et chasse gardée : c’est confirmé. On se dit d’ailleurs, au vu de l’implantation syndicale en France, qu’il y aura encore beaucoup de gnons à distribuer pour persuader gentiment les très nombreux indécis d’adhérer à la grande Centrale des Travailleurs.

Il fut un temps où une terminologie ad hoc permettait d’euphémiser ces fermes et rugueux « rapports de classe » : le récalcitrant était un « jaune« , bien évidemment, un « ennemi de classe« , un « larbin du Grand Capital » ; de même que pour oser critiquer le glorieux Parti qui guidait victorieusement la Classe Ouvrière, il fallait vraiment être fou – donc à enfermer, allez hop au trou.

De nos jours, tous ces termes ont bien pâli, ont pris un coup de vieux, ne renvoyant guère qu’à de mornes, gris et piteux lendemains qui ont bien déchanté, couac couac rheu rheu, notamment  du côté des frontières de l’Est. Restent par ci par là de solides structures, des bastions, des citadelles – prolétariennes, très certainement, n’en doutons point.

Tibert

One thought on “Syndiquez vous, qu'y disaient”

  1. le récalcitrant était aussi « une vipère lubrique » car bien sur on cherchait à le salir dans sa vie privée, dans sa vie intime.
    et pendant que La valeureuse jeannette Thorez Vermesh tonnait contre la pilule et les plaisirs bourgeois, elle s’envoyait en l’air avec le précepteur (eh oui, les enfants Thorez avaient un précepteur) de ces enfants le beau Philippe R

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