Le continent des non-bidets

Voilà, débrouillez vous avec çaAmies lectrices, amis lecteurs, butineuses et butineurs (*) de ce blog, le blogueur fou est de retour, revenu d’une plongée dans les eaux fraîches de la côte Est du Canada. Pas Dry du tout, le Canada, d’ailleurs. Humide.

Que dire ? on en dira peu cette fois-ci, pour en garder sous le coude. Entre autres, les bières servies trop froides. Mais plus tard !

Certes, Tatamagouche et Pictou valent une citattion dans un billet. Ce ne sont pas des chiens, ce sont des villes. De Nouvelle-Ecosse. De jolis noms pour des villes qui ne sont pas comme des villes, mais des rubans de maisons dispersées aux quatre coins du paysage. Ah, Tatamagouche sous le frais soleil de Nouvelle-Ecosse…

Mais focalisons-nous sur le sujet du jour : histoire de douches et de robinets. J’ai pu expérimenter : je ne comprends pas les Nord-Américains (pour les Mexicains, j’ignore ce qu’il en est) quant à leur goût pour des salles de bains uniformément mal foutues. Figurez-vous que le trône de faïence y trône généralement. Pas de « petit coin » isolé. Bon, pourquoi pas ? ça se fait chez nous aussi. Mais la douche… la pomme de la douche est perchée, fixe, à 2 mètres de hauteur. Jamais le moindre flexible, la moindre douchette mobile. Et le robinet associé ne comporte pas de réglage de pression d’eau : juste fermé / ouvert, plus ou moins chaud en tournant la manette. Imaginez donc vouloir vous laver les pieds, les fesses, que sais-je ? vous vous mettez à poil, vous montez dans la douche, et, habilement, vous ouvrez le robinet en vous tassant sur le côté de la cabine, car cette putain de pomme de douche commence à couler froid, évidemment, et arrose partout, plein pot. Pratique, hein ?

Et question gaspillage de l’eau chaude, difficile de faire mieux : pas de réglage de débit, vous ai-je dit. En fait, si, certains mitigeurs en comportent, mais rares, rares… donc, douche à pression nominale, plein pot du début à la fin. Et, cerise sur le gâteau, pour fermer le robinet, on passe par l’eau froide !! on a intérêt à faire fissa.

Et le bidet ? c’est simple, jamais de bidet. Objet inconnu, exotique ; non-objet. Pour les Latins, le bidet ! Les Anglo-Saxons n’ont pas de fesses, semble-t-il. Ou ils lavent systématiquement tout ensemble. Ou ils s’assoient sur le lavabo ? la question reste pendante.

(*) ça fait politicien, ça, c’est « pro », non ?  « chères lectrices, chers lecteurs… »  

Tibert