Du respect, un mur et du vent

Notre Normal-Président est enfin arrivé à ses fins – sauf possible avis contraire du Conseil Constitutionnel – pour marier TOUS les autres dans toutes les combinaisons possibles – mais pas lui, évidemment. Il essaye donc de passer en douce à des choses plus essentielles – chez lui, on commence par les dossiers secondaires, c’est sa façon de travailler. Cherchons, cherchons l’apaisement…

Discours : « je cherche, et j’appelle chacun à chercher l’apaisement, c’st à dire la compréhension, le respect », a insisté François Hollande. Très bien, bravo, vive lui. Mais quand on punaise au mur d’un syndicat de fonctionnaires – chargés de nous juger –  les trombines de gens qu’ils jugent « cons » (essentiellement des gens de droite, et spécialement les amis, les relations du Petit Nicolas, la bête noire du SM) où est l’apaisement, le respect ? (et, accessoirement, l’impartialité de la Justice ?)

Promesses, extrait de la tirade des MoiPrésident : « Moi Président…  je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Elysée ». C’était au cours du débat contradictoire précédant l’élection, l’an dernier. Mais bon,  on dit ci, et puis on fait ça… mardi 23 avril, Normal-Moi a reçu dans sa modeste gentilhommière une dizaine de parlementaires du PS pour boire un coup et discuter. Il aurait même l’intention de remettre ça tous les mardis. Au fait, qui est-ce qui paye les consos ?

Bref, un Président bien normal : paroles, paroles… fadaises… vains refrains… pipeau… rien ne change.

Tibert