La Gastro en ses rites

Les naïfs qui cherchent sur la Toile une bonne adresse de bouffe dans tel genre et tel quartier ressortiront plus lucides de la lecture de ce blog. On n’a encore, hélas, rien trouvé de mieux que le bouche à oreille, en la matière, car comme dans la chanson, la chronique gastronomique, nique nique !

On pourra lire, en effet, sur le blog sus-indiqué, que le Directeur Général Délégué (ça ronfle bien, ça en jette, Directeur Général Délégué) de « Marie-Claire », célèbre périodique de la presse féminine,  souhaitait se faire inviter  – et donc bouffer à l’oeil, et accompagné – « Chez Vivant », estimable restau parisien, aux fins de « tester et échanger« , écrivait-il, sur la carte dudit restau. En contrepartie, l’heureux cuistot sélectionné, monsieur Jancou en l’occurrence, aurait le bonheur de figurer au sommaire de la future livraison de « Marie-Claire » – photos alléchantes et reportage laudatif, bien évidemment, ça va de soi.

Mais monsieur Jancou a refusé de jouer à ce petit jeu – vous pourrez d’ailleurs savourer l’acidité des échanges de mails à ce propos. On l’a traité de radin – mais qui est le radin, là-dedans, quand un magazine prétendûment célèbre n’est même pas foutu d’imputer en note de frais professionnels un repas payé normalement – et incognito, de préférence – aux fins de « tester et échanger » ?

Bref : « Chez Vivant » est peut-être un bon restau, ou pas, je n’en sais rien, je n’y ai jamais mis les pieds, mais son patron me botte !  j’ignore si sa cuisine a du caractère, mais lui en a. Et voilà qui donne un éclairage cru et sans fard sur les pratiques pas franchement claires de certains en matière de « critique gastronomique ». Le « bidon » est partout, décidément, et à qui se fier, je vous le demande ?

« Continuez à vous occuper de mode ce sera mieux pour tout le monde » concluait monsieur Jancou. Excellente recommandation.

Tibert