C’est la vie d’château…

… pourvu qu’ça dure ! Je me souviens de cette séquence de film (« Avoir vingt ans dans les Aurès », si je ne Mabuse, docteur) où un pauvre bidasse fait des pompes en pagaille aux pieds de son sadique d’adjudant-chef, tout en psalmodiant la phrase que je vous cite, afin d’apprendre les joies de la vie militaire. C’est du bizutage, évidemment, et le bizutage, c’est clairement stupide, malfaisant, moche, et puni par la Loi (madame Ségolène avait eu là des initiatives courageuses). Mais ça continue… eh oui, tout petit-chef dans sa petite sphère de pouvoir jouit de faire ch… celle ou celui qui est à sa botte. J’ai pu lire sur France-Info un long reportage sur la chose, à l’hôpital ! Sadisme et grasse rigolade à tous les étages du pouvoir. Bref, ça continue !

C’est assez ignoble. Mais, juste une poignante interrogation… à laquelle ne répond pas l’enquête citée plus haut. La victime d’aujourd’hui de ces débiles brimades sera-t-elle demain le bourreau heureux de s’essuyer les pieds sur le dos des suivants ? Parce que, comme ça, ça peut durer longtemps.

Tibert, confiné (mais non c’est pas fini ! )

PS – J’ai bien aimé le revirement de monsieur Takieddine, LE accusateur dans l’affaire des soupçons de financement lybien de la campagne électorale de Sarkozy.  Les gars de Médiapart peuvent rire jaune, vu que c’est leur « petit », cette boule puante ! En substance, ledit Takieddine raconte qu’il avait balancé et signé ce que le juge du PNF (le Parquet National Financier) lui avait suggéré de dire… chouette, non ? Alors, nonobstant ce revirement, auront-ils, in fine, la peau du Sarko ? ils y bossent dur, ça leur tient à coeur, ça c’est sûr ! La dernière trouvaille en riposte, c’est que ce gus, le dénonciateur, là, son revirement, c’est du n’importe quoi : c’est un fabulateur ! Sauf quand il dit ce qu’on lui dit de dire, évidemment.