La ligne bleue des économies gouvernementales

Impôts, taxes… taxes, impôts…

Quoi d’autre ? on se presse le citron, en haut lieu. Taxer les ronds de serviettes ? une « éco »-taxe sur les capsules d’eau minérale ? sur les boîtes en sapin déroulé de faux camemberts fabriqués dans le Poitou  ? on est au taquet, même Ségolène l’indéboulonnable, notre sparadrap du capitaine Haddock, le dit : ça suffit, la coupe est pleine, les Français sont au bout des prélèvements, à bout, exsangues.

Alors on change, on va faire des économies ! et ça, c’est totalement différent : c’est le gouvernement qui va faire des économies ! vous suivez ?

Je vous explique : au lieu de vous ponctionner ce que vous avez gagné, et trop c’est trop, « ils »  ne vont plus vous verser autant qu’ils vous versaient. Les prestations sociales, les retraites (pour lesquelles vous avez cotisé des années durant), les remboursements médicaux (pour lesquels vous cotisez tous les mois)… au rabot, les débours du gouvernement ! « ils » vont faire des économies. Tout de suite, dès que ce sera voté, et ça va douiller. Il faut juste trouver quelques ajustements, épargner les plus pauvres, et notamment les pauvres fonctionnaires, ça va de soi.

Mais, exemplarité oblige, « ils » vous annoncent que le train de vie de l’Etat, leur train de vie, va maigrir. Que leur millefeuille ubuesque et administratif, les armées mexicaines d’élus et de fonctionnaires territoriaux, tout ça va se faire mincir, qu’ils vont sabrer dans leurs « agences » opaques, innombrables (*), ruineuses et qu’on soupçonne pour beaucoup inutiles, voire parasitaires, le croiriez-vous ? « Ils » vont, eux aussi, faire des économies : à l’horizon… 2017 ? allez, 2017, 2019 ? pas tout de suite, il faut d’abord prendre le temps d’étudier la question, et puis que les élus soient d’accord, évidemment.

Tibert

(*) Ils ne savent même pas combien il y en a, de leurs agences, 1200, 900 ? tellement il y en a. Ah ça, on est bien gouvernés… pourquoi ne pas créer une Agence du Comptage des Agences ?

PS : c’est bien triste tout ça, mais je m’en fiche, ce soir je fête quelque chose. Cotillons, paillettes et confettis… et c’est privé, pas taxable. Quoique…