Sans guirlandes ni confettis

Mon tableau de bord brodé de mes armoiries « Le Chef Chat »  me l’annonce : j’en suis au millième billet.

Putain, 1.000 billets… wahooo… depuis le 7 mars 2006… on ne se voit pas vieillir. Quasiment 6 ans moins un mois. Ce qui nous donne une moyenne de 1000/71 = 14 billets par mois. Presque un tous les deux jours, dites-donc, ça décoiffe. Et si vous décomptez les RTT, les congés payés, les congés de maladie, les ponts officiels et les jours de grève, vous arriverez grosso modo à 1 billet par jour ouvré-ouvré – vraiment travaillé, quoi.

Vous me direz, c’est quelconque comme  performance, c’est à la portée de tout le monde de pondre 3 lignes totalement sans intérêt tous les deux jours calendaires. Oui, mais de beaux billets comme ça ? tiens donc, essayez-voir pour voir.

Bon, pour le millième billet, on fait quoi ?  ben, ça se marque. Je sais pas, moi…  je  vais vous faire un petit laïus. « Mes amis, je suis ému ! bien conscient que sans vous je ne serais jamais arrivé à de tels chiffres, je vous dois ce succès éclatant. Je remercie en particulier ma femme, à qui je dois tout et sans qui etc etc… ;  je remercie tout spécialement l’équipe  technique, le perchman, le comité de relecture et le correcteur orthographique embarqué. »

Et puis non, zut. Tiens, c’est trop con. Pas envie de célébrer ça. Les bisous des dames et les claques dans le dos des messieurs, ces discours convenus où tout le monde s’emmerde en se demandant quand c’est qu’on va boire un coup, pouvoir s’humecter la glotte… les éloges à la gomme  « je te passe la brosse à reluire, tu me rends ça la prochaine fois », et puis le mousseux à deux balles camouflé en kir royal, les cacahuètes et les chips… non,  je ne le publie pas, ce millième billet.

Mais, the show must go on :  le spectacle continue. Attendez-vous à être épatés ! bon, vous loupez le millième, mais vous ne perdez rien pour attendre, le prochain va débouler – incessamment sous peu.

Tibert