Lèse-couine, au bas mot

Les têtes couronnées font, décidément, toujours rêver Mimi Pinson et les mimi-dinettes, et notre seul quotidien radicalement plutôt vaguement à gauche n’y déroge pas : c’est « Voici », « Point de vue », « Closer », « Hola »… ce matin sur Libé (ration). D’ici qu’ils nous tartinent sur le bal des Petits Plumards Beige à Monaco avec la princesse Conchita…

Michelle Obama, la First Lady des Etats-Uniens (*), a passé la main dans le dos de la reine d’Angleterre !! a-t-elle donc oublié le proctocole ? ciel ! ma doué ! putain d’Adèle ! et Libé-Gala de nous affirmer (on est sous le casque à sécher la permanente, là, chez le coiffeur, avec nos rouleaux, et on feuillette, haletantes, ces pages colorées pleines d’images croustillantes) que « si la reine a le droit de toucher ses convives, le contraire est proscrit« .

Donc si Elisabeth, la reine des Britanniques en personne, the queen herself, me donne une grande claque dans le dos, « hello buddy« , « salut mon pote »,  je peux pas lui rendre son geste affectueux ? ah c’est dur, c’est trop dur.

Tout ça est apparemment bien plus important que de savoir si la Suisse et Monaco font ou non partie de la liste grise (gris foncé ou gris clair, that is the question) des paradis du secret bancaire ! questions qui ne font pas rêver… morne capitalisme…

(*) J’ai décidé de ne plus écrire « les américains » pour traiter des habitants des USA. C’est insultant pour les Canadiens et Mexicains (américains, du Nord, eux aussi), les habitants de tous les pays d’Amérique centrale, les populations d’Amérique du Sud. C’est vaste, les Amériques, Colomb le constatait déjà en 1492, et il n’y a pas que les USA.

Vieilles casseroles

Libé (ration quotidienne) fait mousser les vieilles casseroles : débat daté, querelle d’anciens combattants, « j’y étais, moi monsieur », il trouve intéressant de prolonger une polémique à propos du supposé, possible, éventuel passé d’extrême-droite d’un actuel membre du gouvernement – M. Hervé Novelli, qui doit bosser comme sous-ministre au service du commerce, de l’artisanat, des PME, du tourisme et de quelques autres bricoles.

Donc, un reportage de France 3-Orléans a eu l’idée étonnante de remonter à la surface le passé militant de M. Novelli, du temps où il était jeune et membre du Front National… c’était dans les années 1973, par là. Libé cite le site (ce n’est pas un site Scyte) mediapart, qui dit prouver, vieux document jauni à l’appui, qu’effectivement, M. Novelli y était, au FN, et se déclarait « ancien militant d’Occident ».

Tout d’abord, on peut se demander pourquoi ressortir ces vieilles lunes ? quelle mouche a donc piqué France 3-Orléans ? pourquoi brandir sous notre nez un scoop de 35 ans d’âge ? on se demande donc combien de crypto-trotskystes, ou pas crypto, sont salariés de France 3 ? et que vient faire Libé dans cette mauvaise vieille querelle ? Serge July est toujours là, et rame pour la Gauche Prolétarienne ?

Ensuite, M. Novelli est loin d’être seul dans son cas. Il pourrait facilement exciper du fait que moult parlementaires actuels, anciens ministres ou pas, ont été des militants extrêmes, à droite des Madelin, Longuet, à gauche des Jospin, Dray, Weber… et que cela ne fait pas d’eux, actuellement, de dangereux extrêmistes. Ils ne se saluent peut-être pas chaleureusement d’un bord à l’autre, certes, mais ils se comportent en démocrates raisonnables, du moins en apparence.

Enfin, on est atterré de constater que M. Novelli se défend comme un manche, qu’il n’assume pas, mais du tout, d’avoir été jeune et de droite – très à droite. « Et alors ? bande de neus-neus », pourrait-il dire, « on n’a pas le droit d’avoir été jeune ? d’avoir eu des emballements peu clairvoyants ? des choix trop radicaux ? n’est-ce pas le propre de la jeunesse d’être entière, bouillonnante, sans nuance ? nos parents n’étaient-ils pas, au temps de notre adolescence boutonneuse, des vieux cons ?

Eh oui, quand on a été jeune et sans nuance, et, pire, 😉 de gauche, on a pu professer que nos « vieux » étaient des vieux cons. Je n’ai en revanche aucune capacité à préjuger des sentiments nourris à l’égard de leurs « vieux » par des jeunes, mais politiquement très à droite, quand l’ordre, la discipline, les Valeurs (avec une majuscule) sont des refrains plus en vogue que l’internationalisme et la justice sociale. Ont-ils osé penser ça, dans leur jeunesse sans nuance ? que leurs glorieux aînés étaient des vieux cons ?

On rejoint ainsi le débat, via chansons interposées, entre Brel et Brassens… à ma gauche, « Les bourgeois, c’est comme des cochons » ; à ma droite, « Qu’on ait 20 ans, qu’on soit grand-père / Quand on est con, on est con ». Ou vice-versa.

Suggestion de Papam mobile

Belote, le PDG de Peugeot-Citroën, Christian Streiff a été remercié hier : allez ouste, le conseil de famille de la boîte lui a signifié son préavis, après tout juste 2 ans de présence. La raison probable ? PSA perd des sous actuellement… comme beaucoup de fabricants de voitures ! Personnellement je trouve ça injuste, il se débrouillait plutôt moins mal que les autres, mais bon… ça fera un chômeur de plus, mais celui-là ne devrait pas rester trop longtemps inscrit au Pôle Emploi de son quartier.

Et rebelote, Rick Wagoner, le PDG de General Motors, se barre aussi, cette fois poussé dans le dos par l’administration états-unienne. Et là, rien à dire, c’est vrai que cette boutique qui s’obstine à produire des dinosaures laids et gloutons, qui balance aux orties Opel et Saab, 2 des marques du groupe qui produisent des voitures correctes, bref cette boutique était mal gérée. Bon vent donc M. Wagoner, on ne s’inquiète pas trop non plus pour vous, vous survivrez.

Dix de der ? je suggère le papam, bien évidemment. Voyez le Vatican, autre boîte mal gérée, qui bruit de couacs depuis que Benoît est aux manettes. J’attends donc avec espoir que le CAV se rebiffe : le CAV, le Conseil d’Administration du Vatican… vivement qu’il mette le papam à la retraite d’office (de saint office, tout de même). Trop de gaffes nuisent gravement à la chrétienté, votre Sainteté. Et votre dernière saillie sur la capote anglaise a fait déborder le vase.

SNCF, mais si c'est possible, suffit de raquer

34 centimes par minute, si pas InternetLe reflet sur la vitre protégeant le panneau ici photographié, sur le quai de la gare SNCF de Cap d’Ail, Alpes-Maritimes, montre qu’il fait beau, ce jour là. Casquette, ciel bleu, c’est le printemps sur la Riviera. On va au marché du vendredi à Vintimille.

Mais…. mais la gare est close, verrouillée, ce jour de vendredi de semaine ordinaire : pas le moindre employé. Pas de guichet, de guichetier. Débrouillez-vous avec l’automate distributeur de billets sur le quai : il ne prend que les pièces et les cartes bancaires, pas les billets… et si vous ne comprenez ni le français ni l’anglais, tant pis pour vous. Allez-y à pied.

Mais… ce panneau ici photographié vante, pour les salariés, la carte « abonnement salarié » pour aller au travail sans stress, par le TER : fort bien. Mais tant pis aussi pour celui qui n’a pas Internet : ce sera 34 centimes la minute au téléphone. Racket, donc, petit racket minable mais racket.

Mais… gag, le TER qui devait nous embarquer pour Vintimille est entré en trombe dans la gare, a freiné très tard, passé les quais, s’est arrêté en catastrophe 50 mètres trop loin – le chauffeur devait être distrait ? – et nous avons dû cavaler le long des voies pour aller chercher fissa fissa le dernier wagon. Merci la SNCF.

 

Si c'est comme ça…

Si l’école, le collège public ressemble, même de loin, à ce que j’ai pu voir hier soir sur Arte (« La journée de la jupe », Adjani-Podalydes-Spiesser etc…) alors mes amis, je suis absolument ravi d’avoir subi des profs durs, exigeants, autoritaires, tyranniques, parfois injustes, mais avec qui on apprenait, efficacement, et dans le calme.

Et si la prof’ de français a la miraculeuse occasion de tenir un flingue dans sa main pour – enfin – pouvoir faire cours dans un silence attentif et tendu, ça donne bien la mesure de ce qu’il faudrait peut-être envisager pour pouvoir dispenser correctement l’enseignement public et nécessaire ! si ce n’est pas une question de rapport de forces, qu’est-ce ?

Ver erat

« Ver erat »… C’était le printemps ! En latin, et pas n’importe lequel, le latin du thème latin de la compal de latin où Rimbaud Arthur, en 1868, 14 ans, emporta haut la main le premier prix de thème latin, à Charleville. Sur un thème original d’Horace, en latin itou.

Pour votre gouverne, pour la culture, qu’on étale comme la confiture, la suite : Ver erat, et morbo Romae languebat inerti Orbilius… » : C’était le printemps, et à Rome Orbilius, malade, s »étiolait ».

Eh oui, c’est le printemps, pas trop tôt ! l’hiver 2008-2009 a été précoce, long, opiniâtre, rugueux, neigeux. On lui dit salut, sans regret.

Mais si je vous cite Rimbaud, c’est aussi que « Verts errâtes« , ou « verts et rates », à la rigueur : les Verts font parler d’eux, en ce lendemain de grosse manif’ et moyenne grève. Voyez plutôt : le Figues-à-rôts nous apprend que « Les Verts prennent leurs distances avec le PS« . Errent-ils, les Verts, ce faisant ? (et non pas ce faisan !).

De mon petit point de vue, ils ont bigrement raison. Je ne partage pas, loin de là, toutes les lubies des Verts : le massacre du boulevard St Marcel, à Paris, reste un stigmate sur leur peau, et leur haine-obsession de l’énergie nucléaire relève du pathologique. Mais… le PS relève, lui, du bateau ivre (encore Rimbaud ! ) et s’acoquiner avec lui relèverait de l’aveuglement politique. Quant aux innombrables chapelles, sectes, groupuscules de gauche, d’ultra-gauche, de gauche radicale, laissons les refaire le monde en petits comités.

Non, les Verts doivent avoir une autre approche de la société. Nous sommes 6 milliards de mammifères supérieurs, ou supposés tels, et capables de foutre notre planète à feu et à sang, ou de la conserver vivable, c’est selon. Cela vous a des implications qui transcendent le strict jeu politique : sociologiques, environnementales, économiques, morales ; c’est une autre quête que de ramer pour prendre le pouvoir en 2012…  allez, Martine, allez, Ségolène, allez, Laurent, Benoît, François, ramez, ramez en rond.

Crisologie et solubilité

La crise (prononcer Kkkriîse) sera-t-elle soluble dans les flots de fric que les états – dont le nôtre – abreuvent les sillons des banques ? cette thérapie semble en tous cas avoir des effets bénéfiques sur le niveau des primes versées aux cadres des institutions financières, responsables de la mouise où ils se / nous ont mis : belles primes, de quoi arroser ça, donc, voyez AIG aux USA.

Autre question, la crise sera-t-elle soluble dans les cortèges de manifestants et les beuglements « Sarko des sous » ? entendra-t-elle les voix qui montent vers elle, les complaintes itératives et chroniques des enseignants, les états d’âme des chercheurs, aura-t-elle pitié des fonctionnaires et assimilés, partis aujourd’hui pour leur 4.974 ème République-Bastille, ou Nation-République ?

A vos statistiques syndicats-police, ce soir… comme d’hab.

Les prix Y'a good

On nous annonce qu’un jury d’humoristes et de personnalités a décerné des « Y’a bon awards« , parodie supposée récompenser / stigmatiser les Français les plus racistes. Les Français racistes BLANCS, évidemment.

Deux remarques :

– Ni M. Dieudonné, humoriste pas blanc, ni M. Domota, pas blanc non plus, grand chef de la récente grève en Guadeloupe et auteur de remarques douteuses sur les « békés », n’ont été primés. Ils auraient largement mérité de concourir.

– « Y’a bon » c’est du français parodique, du colonialisme daté en béret et baguette de pain. « Awards » c’est du Rosbif. Qu’est-ce que c’est que ce salmigondis ? « Les prix Y’a bon », « Le grand Prix Y’a bon », « les Césars Y’a bon », ça ne le ferait pas ? ce serait trop français ? ça ne fait pas assez branché ?

"Les libraires tapis

… derrière leur comptoir attendent le client, moroses mais fiers. »

Cette phrase absconse, je vais avoir ici l’honneur et le plaisir de la commenter pour vous, cher lecteur.

[ Je ne dirai rien de la tuerie de Willenden en Allemagne, où un ado de 17 ans a fait 16 victimes violentes, en l’incluant dans le décompte. Je n’en dirai pas rien, mais juste ceci : comme toujours, ce sont des hommes, je veux dire des mâles, qui font ce genre d’horreurs. Merci aux femmes, ça adoucit un  peu ce monde de brutes.]

Donc, muni de mon ordinateur, je parcourais des yeux un blog de libraires, en ce beau matin lumineux de vendredi 13 (on s’en fout, la suite !! ) et je tombe sur un gars qui défend son bifteck, sous le titre « L’éternelle complainte du commerçant« . Ce libraire, donc, discute de la filière du livre, des marges des différents acteurs… ce qui me fait souvenir d’un épisode récent, rue Geoffroy-Saint-Hilaire à Paris (5ème) que je m’en vais vous conter ici, séance tenante.

Nous flânions donc, ma louloute et moi, sur le trottoir de cette rue, et avisons, devant la devanture d’une librairie, un étal de caisses de livres manifestement usagés, bref, de livres d’occasion. Bien rangés, avec le prix au crayon en haut de la page de garde.

Ma compagne et moi fourrageons – nous sommes des fous rageurs – et la voilà qui sort un bouquin ( « Le dieu des petits riens« , de Arundhati Roy), qui visiblement l’intéresse bigrement. Livre en assez bon état, mais pas trop… au prix de 10 euros (*). « Trop cher », dit-elle, et de remettre l’objet dans sa caisse, et de passer son chemin.

« Attends », lui lancé-je, « je vais voir si on peut l’avoir à moins, ça vaut le coup ». Armé du bouquin, j’entre précautionneusement dans la boutique, retenant mon souffle, non par émotion, mais parce que le libraire est en train de fumer un gros cigare, lâchant des nuages de fumée nauséabonde.

– « Ce livre, on peut l’avoir pour 7 euros ? »

(visiblement contrarié, derrière son écran de fumée) – « Je vends des livres, pas des tapis ! »

– « Mais pas de problème, c’est juste une proposition, c’est vous qui décidez, mais à 10 euros vous pouvez le garder. »

Et je sors, je remets le livre en place (je me fais engueuler car ce n’est pas le bon emplacement, paraît-il) et je m’en vais.

De retour chez nous, on a commandé ce livre sur la Toile ; chez « A-notre-zone » ils en avaient d’occasion autour de 5 euros. Il a certes fallu attendre 3 jours, mais on a tenu bon, on s’est occupés comme on a pu 😉

Moralité : il existe un marché du livre d’occasion, et tant mieux : lisons, lisons, c’est bon pour l’intellect. Que la Toile y joue un rôle, tant mieux aussi. Que certains libraires fassent comme si la Toile n’existait pas, tant pis pour eux. Ils ne vendent pas des tapis, soit ! noble objet que le livre. Noble métier que celui de libraire. Mais un livre (que ce soit Les pensées, de Blaise Pascal, ou une quelconque niglerie de chez Arleuquint), c’est aussi – et concrètement – du papier, de la colle, de l’encre, et basta. Et d’occasion, en plus !

(*) Contrairement aux markéteux débiles qui nous abreuvent de 9,99 ou de 14,99 ou de 39,95, les gens normalement constitués – et même les libraires fumeurs de cigares – proposent des chiffres suffisamment ronds.

La kasherouth du condom

Le titre est certes un peu décalé : la kasherouth, c’est la « diète éthique » juive, l’ensemble des règles qui guident le choix et l’élaboration des aliments pour les Juifs pratiquants. Mais les Goyim (les Gentils, les non-Juifs, quoi ! ) se sont approprié « kasher », devenu mot du dico, synonyme de « correct », « dans les règles », « conforme ». Donc, reprenons, le condom est-il kasher ? pas chez les Catholiques purs et durs, on sait ça : le papam est contre, ça diminue les sensations. Mais chez les Juifs ? idem, il faut croire.
Qu’en sais-je ? eh bien, lisez cet article assez ahurissant du Figarôt, qui nous apprend que « les Juifs redoutent leur extinction à terme« . En bref, c’est pire que la shoah ! Et pourquoi ? l’article nous le détaille…

– Il y a plein de « Juifs » non pratiquants, mécréants, agnostiques. C’est bien normal ! chez tous les êtres pensants et doués de raison, il est permis de s’interroger sur la rationalité de certaines histoires, sur les prophètes barbus qui rencontrent le Grand Chef en haut de la montagne (le mont Sinaï : 2.285 mètres, tout de même, une belle excursion, et Moïse n’avait pas de bâtons de randonnée télescopiques), sur la mère de Jésus qui monte au Ciel, etc. Mais, mais… ces Juifs, sont-ils vraiment Juifs ? puisque non-pratiquants ?

– La religion juive est une des rares qui ne prosélyte pour ainsi dire pas ; donc si vous voulez vraiment vous convertir, devenir Juif, soyez persuasif, opiniâtre, renseignez-vous, instruisez-vous, on ne recrute pas facilement. Le sang neuf, si l’on peut dire, ne vient que peu de l’extérieur.

– Ce qui peut aider, c’est d’épouser un, ou mieux, une Juive : la conversion est alors examinée avec plus de bienveillance, avec intérêt même, car ça permet de former une famille Juive. L’article dont je vous entretiens appelle ça des « mariages mixtes« . Et, je cite : « Ils se multiplient et même s’ils se produisent avec une femme juive, ils contribuent, estiment les rabbins, à «affaiblir» l’identité de la communauté car ils provoquent un éloignement culturel et religieux, phénomène qu’ils dé­nomment «l’assimilation». » Essayons de traduire… parler de « racisme » serait évidemment inapproprié, il ne s’agit pas de « races », mais ça sent furieusement le communautarisme.

– La bonne voie, la technique normale, classique, pour être Juif, c’est de naître de mère Juive. Donc c’est simple, résumons : très peu d’apports extérieurs, mariages mixtes mal vus (ça affaiblit l’identité)… pour « bien » perpétuer la communauté juive, reste aux femmes Juives à se montrer fertiles (et à leurs partenaires d’assurer, ça va de soi).  Et que nous dit cet article ?

Le taux de fécondité des femmes Juives « religieuses » (très pratiquantes) est de 5,9 ; celui des Juives « laïques » (pas pratiquantes) de 1,2 : une Juive « religieuse » engendre presque 5 fois plus qu’une Juive « laïque ». Connaissant l’efficacité de la méthode Ogino et du coïtus interruptus, et supposant que les Juifs « laïcs », eux, comme tous les laïcs modernes, choisissent de procréer ou pas, on peut en déduire, quasiment les yeux fermés, que les Juifs « religieux » s’interdisent toute contraception. Condom et pilule : pas kasher du tout, donc.

On le voit, Papam et rabbins, même combat ! On attend la confirmation chiffrée, et notamment un autre article ahurissant du Figarôt sur la fécondité des femmes Catholiques traditionalistes : seront-elles à la hauteur ?