SNCF, mais si c'est possible, suffit de raquer

34 centimes par minute, si pas InternetLe reflet sur la vitre protégeant le panneau ici photographié, sur le quai de la gare SNCF de Cap d’Ail, Alpes-Maritimes, montre qu’il fait beau, ce jour là. Casquette, ciel bleu, c’est le printemps sur la Riviera. On va au marché du vendredi à Vintimille.

Mais…. mais la gare est close, verrouillée, ce jour de vendredi de semaine ordinaire : pas le moindre employé. Pas de guichet, de guichetier. Débrouillez-vous avec l’automate distributeur de billets sur le quai : il ne prend que les pièces et les cartes bancaires, pas les billets… et si vous ne comprenez ni le français ni l’anglais, tant pis pour vous. Allez-y à pied.

Mais… ce panneau ici photographié vante, pour les salariés, la carte « abonnement salarié » pour aller au travail sans stress, par le TER : fort bien. Mais tant pis aussi pour celui qui n’a pas Internet : ce sera 34 centimes la minute au téléphone. Racket, donc, petit racket minable mais racket.

Mais… gag, le TER qui devait nous embarquer pour Vintimille est entré en trombe dans la gare, a freiné très tard, passé les quais, s’est arrêté en catastrophe 50 mètres trop loin – le chauffeur devait être distrait ? – et nous avons dû cavaler le long des voies pour aller chercher fissa fissa le dernier wagon. Merci la SNCF.

 

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