Au secours quelqu’un !

Le syndicat SUD de la SNCF appelle cet après-midi à poursuivre la 63.549 ème grève SNCF : les propositions de la direction ne lui vont pas, c’est pas assez bien. Nous, clients qui payons – et non pas “usagers”, ce terme marronnasse et glavioteux – galèrerons donc et continuerons à galérer car, c’est mathématique, SUD représentant 17 % des syndiqués SNCF – ils sont massivement syndiqués dans les services publics et l’administration, c’est bien sûr pour défendre âprement leur bifteck face à ce voyou d’Etat-patron 😉 –  cela donne un service public en lambeaux et notamment un “Intercités” sur quatre, comprenne qui pourra. (*)

Bref : QUI aura le courage de nous délivrer de cette caricature, de ce cauchemar de “service public” ?

Tibert

(*) Les Intercités, au passage, c’est pas le camion-poubelle, pas la voiture-balai, mais presque ; c’est juste pour les bouseux qui peuvent pas se payer une ligne TGV

Salmigondis à l’eau

Tenez, je lis ce papier dans “Le Monde”. C’est une certaine Gisèle Sapiro, intellectuelle sociologue, qui s’inquiète de la “dérive des intellectuels médiatiques”. Apparemment elle ne se conçoit pas assise dans l’embarcation “à la dérive”, elle la regarde juste passer, inquiète… le vocabulaire employé participe des psalmodies ressassées dans les milieux bien-pensants, islamophobie, amalgame, xénophobie, j’en passe.  Bref lisez donc ça, c’est intéressant. Je ne résiste pas à commenter une des phrases de ce topo pétri de Bonne-Pensée, bien dans la ligne journalistique du Monde  : “ils [ les intellectuels à la dérive] pratiquent l’amalgame jusqu’à imputer des actes terroristes à une religion [devinez laquelle] en tant que telle“. Moi je ne sais pas, mais tout comme l’Eglise catholique a pratiqué un terrorisme caractérisé jadis – voyez l’inquisition, voyez  la politique de Louis XIV à l’égard des Protestants – le fait de punir l’apostasie de mort, n’est-ce pas du terrorisme ? le fait de lapider à mort itou les fautifs supposés d’adultère, n’est-ce pas du terrorisme ? ou alors qu’est-ce ?

Je change de sujet : monsieur Macron s’est vu accrocher enfin une casserole aux fesses, ça lui manquait, et ça permettra peut-être aux nombreux qui lui trouvent les canines trop pointues de se rassurer : il va rentrer dans le rang, “il est des nô-otres, il traîn’ sa cass’role comme les au-au-tres! “. Il est vrai que c’est ballot de se planquer  des foudres de l’ISF (*), cet impôt démago, mal bâti et contre-productif,  quand on est ministre, ambitieux et pas encore marqué par une quelconque bidouille condamnable. Mais il est jeune, il apprendra à se méfier. Souhaitons-lui, outre de ne plus oublier sa déclaration de patrimoine, de rester inventif, actif, icônoclaste et pragmatique.

Je re-change (encore ! ) de sujet : hier des “antifas” manifestaient dans Paris pour commémorer l’anniversaire de la mort de Clément Méric, ce jeune homme tué dans une rixe avec des “skinheads” rencontrés par hasard dans un magasin de godasses.  Pour fêter dignement ça, certains ont cassé sur leur passage, comme d’hab.  Commentaires de nombreux lecteurs : “fascistes de gauche comme fascistes de droite, c’est du pareil au même“… “Oui mais c’est pas pour les mêmes idées“, rétorque l’un d’eux. Aaaah ! les commerçants aux vitrines démolies et aux magasins saccagés seront ravis d’avoir été agressés par des jeunes qui pensent à gauche : ça change tout !

Tibert

(*) Il est contre cet impôt, monsieur Macron, et c’est peut-être pour ça qu’il a oublié de se déclarer  😉  Il lui préfère l’imposition des héritages. C’est du bon sens : l’héritage, c’est la richesse en se tournant les pouces. L’argent amassé en bossant mais sans trop consommer, c’est… du boulot, eh oui.

 

“Avec une bite et un couteau”

Vous connaissez sûrement cette délicieuse expression, que les informaticiens utilisent pour signifier qu’on essaye de faire quelque chose sans en avoir ni s’en être donné les moyens – notamment des outils adaptés.  Il y a peu je l’ai aussi entendue dans la bouche d’autres professionnels, c’est donc que la pauvre dotation {bite + couteau} pour travailler est plus commune que je ne le pensais. Au passage, remarquez qu’avec un couteau, on peut faire plein de choses, tout de même !

Je vous cite cette expression car je la trouve très bien choisie pour décrire la façon don la France traite ses problèmes d’effectifs ethniques. Vous savez sûrement qu’il est INTERDIT de produire des statistiques ethniques ? vous n’avez pas le droit de savoir, encore moins de faire savoir. Pourquoi ? ça pourrait stigmatiser. C’est totalement con, obscurantiste et con, mais c’est comme ça.

Et donc – je viens à mon propos – il se trouve que monsieur Cantona, célèbre ex-footeux, monsieur Debbouze, acteur et fantaisiste, monsieur Benzema, actuel footeux bien noté techniquement, vitupèrent la sélection des footballeurs français choisis pour l’Euro 2016, car en somme selon eux ça manque de Maghrébins. Avec des variantes : le sélectionneur serait carrément raciste, on néglige hélas les banlieues qui mériteraient mieux, on cède à des pression racistes… bref selon ces trois-là, pas assez de Français “issus de l’immigration maghrébine”.

Mais comment se fait-ce ? pas assez ? combien en faudrait-il ? on n’a pas de statistiques. On a “une bite et un couteau” – le doigt mouillé au vent si vous voulez, et furtivement, c’est à peine légal  –  pour évaluer les proportions de Caucasiens, d’Asiatiques, de Noirs, d’Arabes dans notre population. Et donc, sélectionner des footeux maghrébins “en proportion des pourcentages dans la population”, c’est mission officiellement impossible : on n’a  pas les chiffres, ou ils sont fantaisistes. Tenez, si je me fie au nombre de Noirs dans notre belle équipe de foot, et si ça reflète leur proportion en France, notre pays est peuplé d’environ 60 à 65 % de Noirs.  Etonnant, non ? mais chhhuuut, on risque de stigmatiser, voire, pire, de faire des amalgames.

Tibert, la tête dans sable pour ne pas savoir

Quand les bras vous en tombent

Pierre Laurent, fils de Paul Laurent – Feu un des trois ou quatre grands chefs du PCF à l’époque Georges Marchais (avec Gaston Plissonnier,  Roland Leroy…  toute une époque – est le Grand Manitou actuel du PCF ; il a grimpé plus haut que son paternel, mais dans une structure sérieusement déplumée !  à ce titre, bien entendu,  il fait de la politique. Tenez, il milite pour une candidature unique de “la gauche de la gauche” aux Présidentielles de 2017. Il souhaite ne “voir qu’une seule tête“, comme disait l’adjudant ; ce serait mieux, paraît-il, comme ça la gauche de la gauche aurait quelque chance de faire un résultat potable au premier tour…  Voilà  qui rassure quant au bon sens du Grand Chef du PCF.  On se demande juste par quel aveuglement unilatéral cette structure partisane, si maigrichonne soit-elle, subsiste encore, prétend encore incarner quelque idéal humain, avec les casseroles au cul et les cadavres que traîne le communisme depuis cent ans.

Mais on s’en fout, du PCF, il pleut ! il pleut il pleut, et Roland-Garros est à l’eau : c’est affreux, la Suisse va mettre les drapeaux en Berne (astuce), tous ses joueurs, les Suisso-suisses vrai de vrai et  les autres juste réfugiés fiscaux, vont être privés de trophées. Quand de plus on songe qu’une petite minorité de syndicalistes, vaguement apparentés au parti dont je vous cause plus haut, veut mettre Hollande et Valls à genoux la corde au cou – et nous avec – quittes à priver “les Françaises et les Français” de foot, c’est la Bérésina. Moi je vous le dis, ça va très très mal. Qu’allons-nous faire sans foot, monsieur le Président ? faites quelque chose, je sais pas, moi.

Tibert, qui pourtant avait  acheté des fanions un béret une écharpe des lunettes bleu-blanc-rouge, une trompette, et stocké plein de bières au frais.

Des gravités pas trop extrêmes

Tandis que “Tou-sensembleu-tou-sensembleu ouais” retentit ici  et là pour signifier la détermination jusqu’auboutiste des bloqueurs-grévistes de la CGT (*) face à la détermination non moins jusqu’auboutiste du Grand Chef des ministres, ça grenouille toujours aussi bien dans le Sud, et ailleurs, qui sait ?

Au passage remarquez bien que ce que nous subissons de blocages, emmerdements divers et variés du fait des grèves de Mai 2016, nous les petits, les sans-grade, c’est du fait exclusif des bisbilles internes au PS. Merci le PS et ses frondeurs, pas cap’ de renverser le gouvernement mais toujours déterminés à lui pourrir “à gauche toute mais sans sauter en marche” sa dernière année de règne. Merci le PS qui n’a plus de majorité mais veut passer en force sur un texte pas totalement creux mais presque et qui de toutes façons reste hermétique au commun des mortels dans sa teneur, tant il a été boutiqué et tant l’effort pédagogique  a été nul.

Au passage remarquons aussi qu’en France on sort des lois comme ça au débotté, sans expérimentation préalable en vraie grandeur sur un périmètre restreint. Démarche dogmatique, suffisance des décideurs, travail hors-sol … mais bon, c’est comme ça, faut faire avec.

Je passe à autre chose : je lis dans Le Monde une sombre affaire de pots-de-vin à Marseille, où le Conseil Départemental abrite un ou plus probablement des magouilleurs : marchés arrangés, dessous de table… avec des entreprises sans doute bidon, juste des pompes à finances publiques – avec nos impôts, bien entendu. Et, cocasse, je vous recommande la déclaration de l’avocat du magouilleur : “Il n’a pas eu conscience de participer à une opération d’une gravité extrême tant, semble-t-il, ce genre de pratiques est ancré dans les habitudes ». Ce “semble-t-il” vaut son pesant de cacahuètes, de même que “… d’une gravité extrême“. En somme, muni d’un sentiment de “gravité modérée”, on peut détourner l’argent public en toute quiétude, c’est ancré dans les habitudes, pas de quoi en faire des caisses !

Nous vivons décidément une époque moderne – je sais, c’est du plagiat, mais bon.

Tibert

(*) La CGT, 700.000 adhérents (en comptant les retraités) sur 23,5 millions de salariés actifs, soit 3 %. Tout  petit pourcentage, mais très fort pouvoir de nuisance.

Horreur du foot

Je me demandais, tiens, pourquoi, pourquoi maintenant, juste maintenant, fin mai, la “convergence des luttes” (*), des luttes dont l’essentiel des lutteurs n’est pas concerné par la loi El Khomri, vu que la fonction publique on n’y touche pas, ça craint trop… pourquoi, hein ? Pour fêter les Saints de Glace ? bof. Pour la fête des mères ? pour faire ch… les fleuristes ? les marchands de parfum ? je ne vois pas le rapport. Mais j’ai, ouvrant mon journal virtuel sur ordinateur ce matin, la réponse, donnée par Le Parigot : “Et pour, eux aussi, faire avancer leurs revendications catégorielles, les routiers (…) doivent décider en fin de semaine d’une éventuelle reprise de la grève à l’occasion de l’Euro de football“.

Bon sang mais c’est bien sûr ! quoi de plus pénible qu’un tournoi de foot ? les mecs avachis à longueur de journée sur le canapé à biberonner des bières et à éructer des borborygmes tandis que leurs reines se morfondent. Déjà que Roland-Garros, sa pluie, ses joueurs tous Suisses  et ses baballes jaunes hypnotiques, c’est assez pénible comme ça. Donc l’Euro de foot : à l’eau, à l’eau. Toujours ça de gagné.

Tibert

(*) sur TF1 et ailleurs, on dit “battle“, ça a tellement plus de gueule. Lutte c’est daté, ça fait syndicaliste.

Olympisme et vieux pneus

Mais non mais non il n’y a pas de pénurie d’essence, il suffit – en brûlant 3 litres d’essence pour zoner dans les villes et avec du flair, de la pugnacité, de la persévérance et quelques sudokus coriaces pour tuer le temps – de trouver une station-service encore en service et de se coller dans la queue. Simple, non ?

Pendant ce temps, la CGT de la RATP – entreprise qui n’est pas concernée par la loi El-Khomri, vu que c’est la Fonction Publique dans toute sa gloire et ses avantages acquis – annonce une grève illimitée juste quelques jours avant le début de l’Euro 2016 de foot, que les organisateurs ont fait l’erreur grossière de confier à la France. La CGT de la RATP veut 300 euros de plus par tête de pipe, et le retrait, bien entendu, de cette loi honnie qui ne la concerne pas, loi qui donne des boutons aux Grands Chefs Moustachus de ladite centrale syndicale : ce serait le début de la fin du fromage cégétiste.

Mais ce n’est que fortuit, ce télescopage de la fête du foot et de cette grève de la RATP. Qu’est-ce que vous allez imaginer ? de même que lorsque les aiguilleurs du ciel refusent de travailler la veille d’un week-end prolongé. Le hasard du calendrier… la faute à pas d’chance.

Voilà, on en est là. Le bras de fer finira mal, on s’en doute. Normal-Premier, très prudemment, évite de prendre un coup perdu, se tait et compte les points. Son Manuel de ministre se démène, vitupère, tandis que le moustachu d’en face défend son bifteck syndical. Qui gagnera ? pendant ce temps, les Français perdent, eux. Voyant à la télé les cégétistes des piquets de grève aligner soigneusement de vieux pneus pour les faire cramer – merci pour l’empreinte fortement carbonée, camarades, madame Duflot devrait pourtant peu apprécier – je songeais à une image : j’y voyais brûler les anneaux olympiques

Adios donc les anneaux olympiques ! si Paris et la France ont postulé pour organiser les jeux en 2024, ils peuvent aller se faire cuire un oeuf : tout au plus aurons-nous des courses en sac sur les plages, des concours de boules patronnés par une marque de pastaga. Il faudrait être fou ou sérieusement masochiste pour organiser un gros machin comme les J.O. dans ce pays de malades et de défenses de prés carrés à coups de grèves reconductibles et paralysantes tous les 2-3 jours. L’olympique CIO ira sagement confier ce business à des gens sérieux.

Tibert

L’autruche et la fumette

C’est un titre à la Jean De La Fontaine, je sais. Je regardais ces derniers jours un vieux film anglais où deux jeunes tourtereaux désargentés et laborieux se roulent un joint selon les règles de l’art, en chauffant le shit afin de l’émietter, etc… mais bon, je n’insiste pas, vous savez ça.

Vous savez ça, hein ? ben oui, sûrement, et plein de films montrent des gens supposés tirer sur des joints. C’est interdit, notez bien. Interdit d’en fabriquer, d’en vendre, d’en détenir, d’en acheter, d’en consommer. Et, donc, répression oblige, la nouvelle Cheffe de la Région Ile-de-France envisage –  riche idée – de mettre en place des tests salivaires dans les lycées pour dépister les accros à la fumette… tenez, lisez ça !

Les bras m’en tombent. Nous avons des dirigeants hors-sol, décidément, ou ils sont sourds et aveugles – et ils ont le nez bouché. Il est clair que, plutôt que d’officialiser mordicus-scrogneugneu le “mariage pour tous” (pour les homos, en fait, les autres sont peu enthousiastes), LA belle avancée sociétale qu’aurait pu inscrire Normal-Moi à son tableau d’honneur, ç’aurait été la légalisation de la consommation du cannabis et dérivés. On nage dans l’hypocrisie la plus épaisse, là. Et que ce projet de tests salivaires fasse rire dans les bahuts, c’est bien compréhensible : sur quelle planète sont-ils, là-haut ?

Allons, redisons-le : l’alcool est en vente libre, “à consommer avec modération”, bien entendu. Le cannabis est très très vilain, lui. Comprenne qui pourra… drôle de pays, tout de même.

Tibert

 

Pincettes versus blocus

Hier je regardais sur BFM madame Elkrief interroger le préfet de police de Paris, monsieur Cadot. Evidemment on traitait débordements, agressions, saccages etc… au cours et surtout autour des nombreuses manifestations qui parcourent les rues de nos grandes villes. Intéressant dialogue, où ce monsieur, questionné sur les apparents maigres résultats dans l’empêchement des “casseurs”, argumentait sur la nécessité primordiale de permettre le bon exercice du droit à manifester. Curieux, moi qui n’y connais rien, j’aurais mis en avant la nécessité de préserver les vies, certes, les vies d’abord, et puis les biens ! Préserver mordicus le droit à manifester, c’est beau mais quand on sait sûr de sûr que ça va dégénérer et mal finir, c’est peut-être un brin décalé, non ?

Et puis je constate ce matin que les grévistes syndiqués des syndicats syndicalistes et qui détiennent, nonobstant leurs faibles effectifs, un intéressant pouvoir  de nuisance sur la population, sont entrés dans la danse. Routiers cheminots pilotes… routes bloquées, barrages, ports, raffineries, que sais-je ? on a déjà subi ce scénario bien huilé qui permet à  quelques milliers de mécontents de prendre en otage un pays tout entier, avec 1) la bienveillante neutralité des pouvoirs publics, 2) avec le fatalisme désabusé et résigné des victimes, et puis, ça va venir recta sous peu, un ou des sondage démontrant la joie desdites victimes d’être ainsi prises en otages et leur solidarité indéfectible avec les justes revendications de leurs agresseurs. Mais non ce n’est pas de la manipulation journalistique, ça porte même un nom scientifique, il s’agit du “syndrome de Stockholm”.

Tibert

Qu’est-c’ que j’peux faire ? chais pas quoi faire !

C’est du Godard, c’est Anna Karina qui psalmodie ça : c’est dans “Pierrot le fou”, vous l’avez sûrement vu. Mais il n’y a pas qu’Anna Karina qui ne sait pas quoi faire, et se demande que faire en se battant les flancs : eh oui, selon une étude fort sérieuse de l’IFRAP, un Think Tank (un groupe de réflexion, ça marche pareil, mieux même, on ne prend pas ça pour un tank pensif) ), les titulaires de la fonction publique – et c’est la fonction publique territoriale qui est concernée comme de bien entendu –  sont jusqu’à quatre fois plus absents au boulot que les contractuels. Amiens, morne plaine : le contractuel moyen s’absente 14 jours pour des causes diverses et variées, le titulaire, 49 jours (en plus des congés annuels et des fêtes chômées, bien entendu). C’est d’ailleurs l’explication des emplois de contractuels : il faut bien suppléer aux absences des titulaires, qui, désoeuvrés et las de faire des crapettes  sur leur ordinateur, désertent pour aller biner leurs haricots sous un prétexte quelconque. Le contractuel, lui, résiste mieux à l’ennui, vu qu’il est susceptible d’être remercié pour cause de pas de boulot : au moins fait-il semblant de s’activer, ça maintient la forme.

Tibert