Quand on prend le melon

… et que ça vous reste, en dépit des faits ! la grosse tête, contre toute évidence, et en dépit de la Grande Horloge, qui pointe à 66 ans – et ça ne va pas dans le bon sens ! Un melon plein d’éloquence, d’ailleurs, tenez, cette superbe phrase : “Nous sommes à l’heure où les feux de la vigilance sont allumés et toutes les mauvaises graisses fondent, en quelque sorte“. Elle est pas belle, cette image ? les mauvaises graisses fondant sur les feux de la vigilance… mais qui-t-est-ce qui cause si bien ? notre Chavez-Maduro, le lider maximo de la gauche qui a évidemment raison contre tous, l’ex-futur-président qui a merdé à 600.000 voix près, et qui ne s’en est pas remis : Jean-Luc M., on dit familièrement Méluche quand on prétend être de ses potes.

Il va sortir ce jour dans La Provence une interview juteuse – dame, il dit son amour pour Marseille, figure obligée de l’élu du coin juste parachuté il y a peu – mais le Figaro, qui lit avant nous la presse marseillaise, nous en donne la primeur, des extraits saignants : si Hamon s’était retiré à temps, lui Méluche serait Président et Hamon Premier Ministre ! si si. Non mais Benoît tu te rends compte ? ta faute, ta responsabilité écrasante devant l’Histoire ?

Bon, je vous laisse imaginer le tandem, avec Pierre Laurent pour pédaler dans la soute et Clémentine Autain en pasionaria. Enfin, c’est juste de la politique-fiction : si Mélenchon avait été au second tour devant Fillon et Le Pen, s’il avait battu Macron, si LFI avait gagné les Législatives, si…

Non mais vraiment Benoît, tu te rends compte ? t’as pas honte ? la prochaine fois c’est foutu, trop vieux…

pcc : Tibert

Des “peu-travaillants” ? des “non-laborieux” ?

Il y en a paraît-il que ça fâche, quand EmMac dit à Athènes et aux Athéniens – mais pas qu’à eux, vous pensez bien, ce n’est pas dit en grec : “Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes». Et alors ? le problème ? où il est le problème ? c’est fainéant qui fait problème…

Fainéant c’est péjoratif ! pas laudatif du tout. A l’école, dans les années cinquante, on disait ça d’un potache qui n’en foutait pas lourd, et vous imaginez le traumatisme ! stigmatisation, ost-racisme anti-cossards, que sais-je ? bref monsieur Macron aurait fait une grosse faute, là… froissé du monde…

Mais que faut-il dire, alors ? on a supprimé les sourds, il nous reste les malentendants ; les aveugles, on a les non-voyants ; les maniaco-dépressifs, devenus bipolaires… donc, que ceux que ça défrise, fainéants – notamment les ténors de la CGT – proposent un autre terme, je ne sais pas, moi… un truc bien lisse, qui ne hérisse pas le  poil de ceux qui veulent que rien ne change au Code du Travail (*), ces Tables de la Loi à couverture rouge et gravées dans le marbre.

Pour ma part fainéant me convient, ça dit bien ce que ça dit, sobrement, clairement. Et je dirai même plus, comme disait Dupont (Dupond ?), tant qu’un énorme fossé subsistera entre le statut des fonctionnaires ou assimilés et celui des salariés du secteur privé, je considérerai que la réforme du Code du Travail est timorée, borgne, inaboutie… paresseuse, tiens. Rien que ça.

Tibert

(*) Macron précisait ainsi ce terme, fainéants : «tous celles et ceux (sic) qui pensent qu’on ne doit pas bouger en Europe et en France». Il ratisse large, là.

Deux milliards d’amis

Je ne vais pas vous causer des élections sénatoriales à venir, ce serait trop triste : ce sont 170 sinécures à pourvoir, aux petits oignons et pour neuf années peinardes, cantine de luxe, trésor de guerre, cadre grandiose et boulot à peu près totalement inutile, vu que le Sénat peut flûter – quand il s’en donne la peine – ça ne change rien au cours des choses, il y a toujours les moyens de passer outre.

Ce seront 160.000 “grands électeurs” qui vont les désigner, ces bouches à peu près inutiles à bichonner et chouchouter de nos deniers. Des élus électeurs, élus des mairies, des conseils généraux et tutti quanti. Gageons que ce ne sera pas copinages et renvois d’ascenseurs – non, je blague, là…

Ce qui est rigolo tout de même, c’est que c’est un record de candidatures cette année pour ces 170 postes à renouveler (la moitié du Sénat) : 1.971 candidats ! eh oui, que voulez-vous, les élections des députés au printemps ont laissé sur le sable nombre d’insubmersibles figures du paysage politicien, Cécile et Najat et d’autres encore ; il faut bien qu’ils croûtent (*), ces braves gens, qu’ils dépassent cet échec, et ma foi il vaut mieux faire sénateur que dame-pipi aux Galeries-Farfouillettes. Il m’intéresserait d’ailleurs de voir qui parmi les illustres ténors et divas recalés de l’Assemblée Nationale tente de se trouver un abri au Sénat, mais bernique, ces infos ne se trouvent pas comme ça.

Voilà… not’ Président avait semblait-t-il la louable intention de rétrécir drastiquement cette très coûteuse enflure d’institution, mais on dirait qu’il a du mou dans la voilure… alors ce sera pour les Calendes Grecques, la refonte salutaire de nos Chambres de Représentation. Peut-être vivrai-je assez vieux pour voir ça ; tel Simeon entonnant son cantique, ces mots me viendront alors aux lèvres, tremblant d’émotion et de bonheur citoyen  : “nunc dimittis…“, maintenant je puis partir en paix !

Tibert

(*) Tout de même il leur reste quelques menus “avantages acquis”; tenez lisez ça, c’est rassurant pour beaucoup d’entre eux.

PS – ah oui, au fait, le titre ? deux milliards d’amis ? eh zut, je voulais vous causer de Fesse-Bouc et de son charismatique PDG ; dans ma fougue je me suis laissé entraîner ailleurs. Faites excuse… une autre fois, d’accord ?

Corvées sexistes d’enterrement

J’ai pu visionner il y a peu une vidéo triste avec un titre hilarant – excusez-moi, c’est nerveux… Bref, je passe sur les projets macroniques – macronesques ? de s’occuper sérieusement de la SNCF – fin du monopole, fin du régime de retraite aux petits oignons, pincez-moi… s’il le fait il va sérieusement remonter dans mon estime – je parcourais goguenard les canards, et que vois-je ? ”
Brigitte Macron absente des obsèques de Mireille Darc, la polémique enfle“. Effectivement, madame Macron n’y était pas, je n’y étais pas, la ministre de la cuculture non plus… et alors ?

Alors, dit l’article, “… il est reproché à la première dame de ne pas avoir fait le déplacement pour saluer l’une des plus grandes actrices de sa génération. Non-Stop-People vous en dit plus“. Non-stop-People (quel nom à la con !) est légèrement à côté de la plaque : Mireille Darc était une actrice estimable, mais clairement pas l’une des plus grandes actrices de sa génération ; minois avenant et plastique bien faite, chute de reins bien introduite dans “Le grand blond“, et voilà. Le jeu d’actrice ? euh… bof. Au cinéma on fait ce qu’on veut, on refait la scène autant de fois que nécessaire ; le théâtre est plus discriminant, plus “raide”, mais je n’ai jamais vu Mireille Darc au théâtre – elle en a fait un peu, tout de même. Donc, hein, l’une des plus grandes actrices de sa génération ? doucement l’emphase et l’enflure !

Et puis quand bien même ? où est-il écrit dans la toute récente Charte de la Première Dame qu’elle doit se taper tous les enterrements des people et ex-people ? c’est triste, un enterrement, c’est la corvée. On y va à  reculons, surtout le sien.

Mais cet article du Figaro et de l’inénarrable Non-Stop-People, ce charlot, c’est encore une fois du sexisme, de l’abominable sexisme. Pourquoi MADAME Macron à l’enterrement, et pas Zeus-Jupiter en personne ? le sous-entendu est ici bien lisible : parce que c’est une femme qu’on enterre ! futilités, fanfreluches, chute de reins, donc c’est madame qui s’y colle ! Ah évidemment si c’était l’un des plus grands acteurs de sa génération (je ne nomme personne, par crainte du mauvais oeil.. Jean-Pierre, Jean-Paul, Jean-Louis, Jean, Michel ? stop stop, j’en ai trop dit) bien sûr qu’on s’attendrait, qu’on exigerait de voir EmMac dans la cohue éplorée des costards sombres. Mais une actrice ? de films pas sérieux ? avec des textes d’Audiard ? c’est pour madame.

Tibert

La virgule (…,99) enfin quoi !

Deux entrefilets bien juteux m’interpellent, et c’est la virgule, la virgule nom de diou ! qui les réunit thématiquement.

Tenez : le Figues’haro (au fait les figues, cette année ? ça vient, oui ? on n’en voit guère sur les étals…) sort le titre que voici : “Les bourdes de cet été donnent plusieurs raisons aux anti-Macron, et aussi à ceux qui doutent de sa politique de protester“. Sa politique de protester ? où ça ? où proteste-t-il, EmMac-les-rouflaquettes ? bref vous l’avez rectifié de vous même, ce serait mieux avec une virgule… quant au “et aussi” on lui taillerait les oreilles que ce serait moins lourd ! Par exemple,”Les bourdes de cet été donnent plusieurs raisons aux anti-Macron, ainsi qu’à ceux qui doutent de sa politique, de protester“. C’est sans  importance, je sais, mais bon…

Et puis ceci, encore la virgule, c’est Le Parigot qui cause là :  Les opérateurs télécoms (sauf Free) épinglés par Bercy… eh oui, Dugenou vous annonce par exemple 16,99 euros pendant 6 mois puis 29,99 euros, Schmolldu vous claironne 23,99 euros pendant 3 mois puis 36,99 euros etc… sans jamais vous donner le VRAI TOTAL : car, eh eh, astuce commerciale, il y a par derrière et en plus la location de la bouzine, la boiboîte, location qui n’est jamais en “virgule-quatre-vingt-dix-neuf”, puisqu’on ne vous en cause pas spontanément – c’est à vous de demander combien ça  fait en tout à sortir du larfeuille. Entre trois et cinq euros de location tous les mois, ça plombe évidemment les prix ! Mais l’essentiel, l’essentiel, c’est ça qui compte, c’est qu’ils restent, les prix, en “virgule-quatre-vingt-dix-neuf”, ça c’est fondamental.

Tibert

Le second degré du “native informant”

Pour prolonger mon dernier billet qui, de ce fait, devient le pénultième – mystère de la transsubstantiation – je vous cause ici d’un assez long article du Figaro, de la plume de Fatiha Boudjahlat, disons FB, cofondatrice du mouvement Viv(r)e la République. Elle reprend la polémique autour d’un récent texte de la prix Goncourt 2016, Leïla Slimani : “Sexe et mensonges“, texte qui s’est attiré des tas d’éreintements. C’est un reportage sur l’état des lieux – pas mirobolant, c’est une litote – de la situation des femmes dans la société marocaine… ces divers éreintements viennent entre autres des Indigènes de la République (le PIR, le parti des …), mais pas que ! Madame Slimani est, aux dires de ses éreinteurs, un exemplaire et un bon exemple du “native informant” (c’est de l’anglais, évidemment, c’est tellement plus jouli en anglais, et grosso modo c’est le terme abscons / branché pour désigner le “bon indigène”, celui qui veut bien s’intégrer docilement, sans faire de vagues, et adopte sans nuance le comportement des autochtones).

Bref FB, notre chroniqueuse du Figaro, reprend et critique longuement les arguments “contre” du PIR et des autres (Pascal Boniface de l’IRIS – c’est un Caucasien, caractérisé ici de “bourgeois pénitent”, l’association “islamo-féministe” Lallab et j’en oublie…). On perçoit assez bien qu’elle cause dans le bon sens, madame Boudjahlat – d’autant plus qu’on adhère au manifeste de son mouvement ; elle argumente avec brio et pugnacité. Tenez, la conclusion de son topo, assez percutante : “La construction raciale de la figure de l’indigène n’est plus le fait de l’État colonisateur, mais celui de leaders communautaires et des bourgeois-pénitents. Les intellectuels accommodants et les indigénistes veulent aussi leur bon arabe. Ya bon islamiste.

La notion de native informant – j’ignorais ces termes – est riche de sens… péjoratif, et derechef je cite FB : “Cette expression (…) est raciste, elle n’est pas une clef de compréhension : elle désigne comme traître, faux arabe, faux musulman, nègre de maison tous les individus qui portent une voix dissonante dans leur communauté. Elle assigne l’individu à résidence communautaire“.

J’avoue avoir eu du mal à la lire in extenso, FB, du fait que son texte est assez long, et qu’elle passe souplement et sans crier gare de son point de vue et de son propre discours à l’ironie et au second degré… bref j’ai pas mal bossé. A vous de vous y coller si vous le voulez bien, le sujet en vaut le coup, et si vous ne connaissiez pas le native informant, eh bien maintenant vous n’avez plus d’excuse.

Tibert

Soixante-cinq stéréotypes de trop

Il est des nouvelles que les bras vous en tombent, que la foi en l’humanité vous lâche, que vous désespérez de vos prochains, que la connerie, que dis-je la connerie, la bornitude et l’étroitesse mentale vous sautent à la gorge et vous glacent.

A Dannemarie en Alsace, la mairie avait disposé dans l’espace public soixante-cinq silhouettes de femmes, façon ombres chinoises avec des détails de couleur (entre autres des escarpins jaune-canari), dans des attitudes et des états divers et variés. Un peu de tout, des attitudes féminines, eh oui : ce sont des silhouettes de femmes. Donc pas pissant debout contre un mur, siphonnant une mousse accoudé-e au comptoir ou conduisant un tracto-pelle clope au bec. Bref, des postures, des gestuelles féminines… en conformité avec maints stéréotypes, ces postures, certes. Si l’on vous dit “moustache” vous pensez à un homme,  c’est désolant de conformisme, n’est-ce pas ? alors allons-y, femme-longue chevelure, femme-talons hauts, femme-robe, femme enceinte, etc. Pas femme-moustache.

C’est une initiative de la mairie dans le cadre de l’ Année de la Femme. Initiative accueillie favorablement par les habitants, qui n’y ont rien trouvé de délétère, et qui aura duré plus de deux mois. Mais le Tribunal Administratif de Strasbourg a condamné la mairie de Dannemarie à ôter ces silhouettes, parce que l’association “Effronté-e-s” a porté plainte … et le tribunal les a suivies, sanctionnant “une conception de la femme inspirée par des stéréotypes“, et “une atteinte grave au principe d’égalité entre les femmes et les hommes“. Ma foi et heureusement l’affaire ne s’arrête pas là et remonte plus haut, jusqu’au Conseil d’Etat, qui devra trancher.

Que veut-on ? simplement bâillonner toute forme d’expression non-dans la ligne du Parti (du Parti des Eclairé-e-s et qui dictent la Bonne-Pensée). Je vous le dis, d’abord ce n’est pas drôle du tout cette histoire, mais ça sent très mauvais :  il s’agit tout bonnement de nous imposer la chape de plomb. La liberté d’expression est menacée de se faire mettre, avec la bénédiction des Tribunaux Administratifs.

Tibert

PS – Ne vous méprenez pas : je ne suis pas béat d’admiration devant ces installations à Dannemarie. On peut critiquer, contester, ne pas aimer, OK. Mais faire INTERDIRE, c’est d’un autre ordre – de l’Ordre Moral.

PS 2 – Le Conseil d’Etat, comme indiqué dans les commentaires, a annulé la sanction, alleluïa. Comme quoi il ne faut pas désespérer, il y a encore des gens sensés, il reste des espaces de liberté…

Combien êtes-vous prêts à payer ?

C’est ça la vraie question du commerce en France. Le kilo de fraises “bio” élevées sous la mère, sans OGM, sans traces de pesticides, en barquettes de copeaux de pin, avec une joulie étiquette plutôt verte : combien ? en principe – on apprend ça à l’école – on additionne les coûts de production, la marge du producteur, le transport, le conditionnement, les coûts de fonctionnement du vendeur, sa marge… et on trouve le prix : disons 2,80 euros ? meuuuh non. Pas du tout.

Mais non. Combien, vous le clampin moyen êtes-vous disposé à raquer ?c’est ça la question. Vous répondez, hésitant… euh… disons… 4 euros ? eh bien vous allez la payer 4 euros, ou plutôt 3,99 avec l’impression de faire une affaire, 3 balles et quelque ! Tant pis pour vous, fallait calculer comme au paragraphe précédent… mais vous ignorez ces chiffres.

Une étude de Que Choisir (*) établit que les grandes surfaces se font des testicules en métal précieux avec les légumes et fruits bio. Des marges indécentes, allant jusqu’à + 150 % sur les pêches. Vous pourrez lire ça avec profit.

Ceci rejoint ce que j’écrivais à propos des surcoûts de l’ordre de 25 % de l’électroménager en France par rapport à l’Europe. Premio, “ils” s’entendent manifestement entre eux, une poignée de groupes manufacturiers et de grands distributeurs ; secundo, vous êtes disposés à payer 25 % de plus, eh oui, hélas, “ils” le savent. Parce que c’est trop risqué, compliqué, les références ne correspondent pas pile-poil etc… et vous n’aurez pas le culot d’aller acheter en Espagne ou en Belgique. A fortiori des barquettes de fraises ou des kilos de pêches.

C’est dur à entendre ? certes. Il faudra bien, donc, que ça pète un jour ; acceptons-en l’augure !

Tibert

(*) Malgré son utilité manifeste, cet organisme a une politique de communication indigne, privant ses abonnés “papier” (déjà pas donné, l’abonnement) de l’accès aux études comparatives détaillées disponibles sur la Toile… il faut rallonger la sauce ! “Combien êtes-vous disposé à payer en plus de l’abonnement papier à “Que Choisir” pour avoir accès au site internet et aux études détaillées ? – euh… rien. Et je ne renouvellerai pas mon abonnement papier

Tranches mûr(e)s et précis(es)

Je parcours les journaux ce matin, et que vois-je ? que lis-je ? ceci : “Addict au sexe, un homme de 26 ans a été condamné à trois ans de prison et cinq ans de suivi-socio judiciaire pour une cinquantaine d’exhibitions et agressions sexuelles commis [c’est moi qui mets en gras, NDLR] en 2 ans entre 2014 et 2016, rapporte Ouest-France. Ses cibles ? Des femmes âgées de 57 à 90 ans.

Passons sur la coquille suivi-socio judiciaire, c’est bien évidemment un tiret mal placé. Suivi socio-judiciaire, broutille que cela.

Mais tout d’abord : commises, zeux ! exhibitions, féminin, plus agressions, féminin : tout est féminin, donc le participe passé s’accorde au féminin. Commises.

Ensuite, “Ses cibles ? Des femmes âgées de 57 à 90 ans.” Eh non, probablement pas. Ses victimes, oui, de 57 à 90 ans. Quant à ses cibles, pourquoi diantre à partir de 57 ans et pas 54 ? tenez, il est des sexagénaires qui font 10 ans de moins… il les agressait ou pas ? et pourquoi snober les nonagénaires avancées ? très probablement, il s’intéressait compulsivement, ce jeune homme, à des femmes d’âge mûr, des femmes visiblement assez âgées : ses cibles.

Mais qui a commis cette imprécision et cette faute d’orthographe ? eh bien je n’en sais rien, n’ayant pu retrouver l’article originel de Ouest-France. Alors soit le Figaro caviarde la prose ouest-française d’erreurs, soit il recopie servilement (Ctrl-c + Ctrl-v) lesdites erreurs… ou toute combinaison entre ces deux extrêmes. Bref il a faux, de toute façon ! (de toutes façons si vous y tenez, mais vous avez tort !)

Ah oui j’oubliais : addict ! c’est de l’anglais… +1 dans le compteur d’erreurs. En français on dirait académiquement dépendant, ou plus familièrement accro. Accro au sexe… non mais vous imaginez…

Tibert

Quand François bat la campagne

Dernièrement le papam François de la chrétienté papiste s’est fendu de déclarations péremptoires sur l’accueil moralement et humainement quasi impératif des “migrants”, toutes catégories confondues, avec leur fratrie, tant qu’on y est… et de nous exhorter à leur dérouler le tapis rouge.

Je regrette cher François, mais là vous poussez vraiment le bouchon trop loin, et avec une certaine légèreté, pour ne pas dire inconscience. Les beaux sentiments c’est mignon mais ça ne  tient pas lieu de solution dans le réel. J’ai trouvé dans Le Huffington (à vos souhaits !) une  réaction écrite de monsieur Pierre Lellouche, député etc, bref un politicien : “Le pape n’a pas de leçon à donner à l’Europe sur les migrants“. Et ma foi, chers auditeurs, point besoin de paraphraser monsieur Lellouche, il dit fort bien ce que je pense, vous pourrez le constater par vous mêmes sur ce lien.

Tibert