Tax again… (air connu)

On a entendu des trucs ébouriffants, après la dissolution de l’an dernier : on a 3.400 milliards de dette ! qui l’eût cru ? (les chiffres étaient là, mais on ne savait pas lire, à Bercy, Paris 13). Et puis l’état allait certainement, avec courage – question de survie – se serrer la ceinture : fini de claquer « quoi qu’il en coûte » , de redistribuer le fric qu’on n’avait pas. Mais les bonnes vieilles habitudes commodes ont le dernier mot : les économies ? demain. Sabrer les dépenses somptuaires, ramener les paresseux au travail, virer les emplois inutiles ou redondants, les rentes de situation, les niches pépères, les nombreux « Haut Comité pour l’Accession Equilibrée à la Culture Plurielle » et similaires, arrêter d’arroser les parasites, les pique-assiettes, les ingrats, ceux qui tendent la main tout en vous crachant à la gueule… il y a de quoi faire !

Mais lisez le journal, ce matin : tax-tax-tax ! la mitrailleuse à taxes est coincée derechef en mode rafale. Une ministresse veut taxer les retraités « riches » : riches ? à partir de peut-être 2.000 ou 2.500 euros. C’est l’opulence, savez-vous, 2.500 euros, nantis qui vous vous goinfrez honteusement de légumes frais et roulez en Cliôt Renaux ! Une autre veut faire bosser « 7 heures de travail gratuit » (pas gratuit pour tout le monde). Les cigarettes vont augmenter – ça je m’en moque – et il va certainement être question de punir davantage les buveurs de soda (idem, je n’en bois jamais). La chasse aux nouvelles taxes est lancée : la boîte à idées va déborder, soyons-en certains.

Tenez, j’apporte ma modeste contribution au concours d’idées : vous rendez le « Nutri-Score » obligatoire (ce serait utile, par ailleurs) et vous taxez tous les achats où ledit score est défavorable : du fromage ? paf ! de l’huile d’olive ? pif ! des frites ? tschak ! en voilà une idée de taxe qui serait juteuse.

On a le record du monde des prélèvements obligatoires ? on va encore faire mieux.

Tibert

PS – Et 90 euros de mieux, toujours ça de pris… un d’jeune en voiture s’arrête à une barrière de péage ; il ouvre la vitre, passe le bras et tend son cellulaire, pour payer sans contact, ça se fait de nos jours (le concessionnaire, Vinci, encourage la chose, pour éviter des pertes de temps et des bouchons). Bien ! Puis il franchit la barrière, et paf ! un flic lui saute sur le poil, lui colle une prune, soit 3 points et 90 euros. Motif : usage du téléphone au volant. Elle est pas belle, la vie ?

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