Pollution, bénévolat et circuit fermé

( Quand un type de l’administration Trump voyage, il descend dans un hôtel Trump ; pour sa partie de golf il se rend sur un terrain Trump etc… : premio ce sont des installations de première bourre, grand luxe et super bien placées ; deuxio comme ça l’argent va là où il est le plus intéressant qu’il aille ! Et ce ne sont pas pour des cacahouètes : il y en a eu, récemment, pour 3,6 millions de dollars, lors d’un déplacement de Donald-Casque-d’Or en Irlande, sur SON domaine de golf de terrain de golf à Doonbeg. On est des amateurs, nous en Europe, on ne sait pas faire des trucs astucieux comme ça… )

Mais, voyez cet intéressant reportage de France 24 : au Burkina-Faso, les Ouagadougoutiens se retroussent les manches pour d’utiles initiatives citoyennes. Là-bas, vu que les bouches d’égoûts  sont obstruées par des tas de cochonneries, l’eau y stagne, ça macère, ça pourrit et ça pue, les moustiques prolifèrent etc… et comme les services de la mairie ne font pas les curages nécessaires, eh bien ce sont les habitants qui s’y collent, vu que ce n’est pas tenable ! Chez nous c’est plus compliqué, il y faut un support idéologique ; alors on s’invente des « journées de la propreté », des « nettoyages militants », des B.A. façon scouts-toujours…

Tout ça parce qu’il faut remédier aux dégradations, déchets sauvages, négligences et incivilités ! Qu’en est-il des actions de la police municipale ouagoudoutienne pour sévir contre les pollueurs ? l’article de France 24 est muet là-dessus, et probablement pour une simple et bonne raison : nada ! Chez nous c’est pareil… on laisse faire. Tenez, hier, sur mon parcours de jogging urbain, sur un trottoir nickel sans doute fraîchement nettoyé, je croise un type qui ouvre un paquet de biscuits et balance l’emballage par terre : je me suis  bien gardé de lui faire les gros yeux et de l’engueuler, il avait l’air balèze et patibulaire. Non mais, j’ai envie de finir mon jogging en bon état, moi… pour rattraper je vais devoir m’inscrire à une journée « nettoyage citoyen » ; je vous parie que je n’y retrouverai pas ce sale type.

Tibert

2 thoughts on “Pollution, bénévolat et circuit fermé”

  1. … Exactement la même remarque hier : je suivais un fourgon immatriculé 33 et tout à coup, un paquet de clopes vide balancé par la fenêtre est venu frapper le pare-brise de Mam’zelle Clio. Au feu rouge suivant, j’ai eu tout loisir de contempler le faciès du conducteur : un sexagénaire grisonnant. Moralité, non seulement l’incivilité n’a pas d’âge, mais en outre, elle se répand de plus en plus. Et je ne dis rien du prix que ce môssieur coûtera à la Sécu – c’est à dire vouzémoi – lorsqu’il faudra le soigner de son cancer du poumon !
    Mais quand vous pensez que la célèbre boisson américaine inventée par le pharmacien Pemrose, le Colo-caca, produit 120.000.000.000 (120 milliards !) de bouteilles de plastique par an et qu’on en retrouve les cadavres partout… notamment en pleine mer et dans l’estomac des dauphins et autres cétacés, y’a de quoi pleurer. Ou interdire la boisson en question, grand pourvoyeuse de diabétiques, de maladies cardio-vasculaire et d’obésité – sans compte les accrocs définitifs au sucre et à la caféine ! – ; ce qui serait la meilleure solution, de mon point de vue : Onc’ Donald en ferait une jaunisse*; plus besoin de bronzage aux UV ! Je vous dis pas l’économie d’énergie.
    Mais l’incivilité, c’est toujours chez les autres. Il y a qqs années, je me baladais sur un marché d’ici avec Mister Sam (à la laisse), mon premier bull-terrier – un amour de gentillesse et d’affection ; tout comme Ze Juju mais en plus gros, et donc plus impressionnant – lorsque je croise un couple – la soixantaine aussi, comme le pépé du fourgon. À peine nous étions nous éloignés de qqs mètres que j’entends la mémé clamer haut et fort à son époux (« de la reine, poux de la reine, poux de la reine… » comme chanterait Offenbach), histoire d’être bien entendue de la cantonade : « Ces chiens-là, faut leur mettre une muselière, c’est obligatoire ! »
    Une muselière à l’aimable Mister Sam !!! Mon sang n’a fait qu’un tour (en encore : un demi-tour à peine, moi avec et lui aussi…)
    Nous avons rattrapé la bonne dame, je me suis planté devant elle avec Mister Sam et, avec un grand sourire et le plus aimablement du monde, je lui ai dit : « Madame… le jour où l’on rendra la muselière obligatoire pour les cons, je me ferai un plaisir de vous offrir la vôtre ! »
    Et nous sommes repartis. J’ai entendu pouffer plusieurs rires dans la foule ambiante : y’avait du monde autour.
    « Mais les cons, ça existe, Olgerssøn !!! » comme me le martelait mon regretté supérieur à l’Armée de l’Air, le capitaine Ducap (de Mont-de-Marsan), il y a déjà fort longtemps : je lisais pas plus tard que ce matin sur Sputnik qu’un type plus qu’à moitié bourré n’avait rien trouvé de mieux que d’aller finir sa nuit dans… un conteneur à recyclables (celui à couvercle jaune) je ne sais pas où. Les éboueurs sont passés de bonne heure le matin et depuis, on est sans nouvelles du type. Mais on ne va pas demander à ces braves gens de trier les cartons, les papiers et le reste avant de tout propulser dans le camion-compresseur, tout de même ! L’hypothèse – horrible ! – la plus probable, c’est qu’une fois bien aplati, le gars ait été balancé dans l’incinérateur municipal avec le contenu du bac. Requiescat in ardentis cartonibus**. Amen.
    Enfin, ça fera un con de moins.
    T.O.

    (*) … et frapperait le saucisson à l’ail français de droits de douane exhaustifs, en guise de rétorsion !
    (**) … je sais Tibuche : c’est du latin de troisième catégorie. M’enfin, si on peut plus rire du malheur des z’ôt, même en latin, où qu’c’est qu’on va.. ??

  2. … Quoiqu’il en soit, la race (des cons) n’est pas en voie de disparition : un « couloneux » belge est parvenu à tirer 1.250.000 € (!!) d’amateurs chinois pour l’un de ses… poulains, si j’ose dire. Maintenant, je comprends mieux l’expression  » se faire pigeonner » !
    Et te sais, eun’ fois, comment on fait pour obtenir des champions de vitesse du retour « at home » chez les coulons ? On les sépare de leur chérie en pleine lune-de-miel, 15 jours avant les épreuves ! Comme ça, une fois libre, le valeureux mâââle n’a plus qu’une idée : rentrer fissa à la maison pour baiser Charlotte. Et le malheureux volatile est prêt à tout pour ça !! Décidément, les pigeons sont aussi cons que les hommes.
    En outre, si vous ajoutez le prix des petits-pois primeurs au jour d’à ç’t’heure, ça rend le plat du jour littéralement inaccessible !!!
    T.O. bis

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