Tout, rien, jamais, toujours…

( Oui, Greta Thunberg… pffff… bon, c’est du spectacle, du Barnum. Dommage qu’oncle Donald et les pollueurs fous trouvent en face d’eux cette caricature immature de Jeanne d’Arc improbable, labellisée écolo-scandinave. D’aucuns ont fait les comptes de cette démonstration ridicule de voyage Monaco-New-York en voilier « zéro émission » : ça a coûté un pognon de dingue, des tas de billets d’avion, et pour quel résultat ? il serait temps de passer à autre chose que des démonstrations de bateleuses surdouées… sans oublier que Greta, tout fabriqué que soit le personnage, nous rappelle l’urgence qu’il y a à s’occuper du futur de notre Terre, mal barrée ! ).

Mais au fait… je lis sur le Parigot : « Trop de viande à la cantine : des assoces réclament plus de menus végétariens« . c’est d’une logique terrible : au lieu de se dire tout simplement, avec bon sens,  ben si y en a trop y a qu’à en mettre moins, on  propose de n’en mettre plus du tout !  Voilà qui est typique d’une logique sectaire. Les végétaliens, les vegans, les bouffeurs de racines râpées, les adeptes du tout cru, de boire son pipi et autres déconnages alimentaires déséquilibrés vont frapper à la porte de la directrice pour réclamer eux aussi LEURS menus. C’est en bonne voie… dans la logique des religions, chacun la sienne avec ses exigences soi-disant incontournables.

Les gosses ont besoin de protéines, des bonnes, pour grandir et forcir : bien évidemment, les légumineuses, le soja… toutes les plantes riches en protéines peuvent aussi faire l’affaire dans des menus variés, équilibrés, mais pas que ! la viande contient des protéines ! elle est comestible ! on a essayé, ça fonctionne ! ça peut même être bon ! Ah, c’est d’un pénible ces discours de tout ou rien…

Tibert

Attention, on va sévir !

Le Grenelle contre les violences conjugales ! Voilà autre chose, tiens… il est question de se mettre autour d’une grande table comme en mai 68, pour y traiter des violences envers les femmes, en fait : dans l’autre sens, c’est moins physique… Dame, c’est qu’en France il meurt bon an mal an 120 à 150 femmes sous les coups de leur cher-et-tendre, ou celui d’avant. Compte non tenu des beignes, des marrons, des châtaignes, des bleus et des yeux au beurre noir (« je suis tombée dans l’escalier« ).

Et voilà, maintenant basta, stop, ça suffit, qu’ils disent, on va faire quelque chose ! on va discuter : Grenelle ! Madame Schiappa, qui au gouvernement s’occupe de ça, fait les gros yeux devant les journaleux, je cite : « … le volet « punir ». Il existe un sentiment d’impunité de la part des auteurs. Il est temps d’y mettre fin avec des sanctions sévères« . Ah c’était donc ça, ils avaient, les brutes, le sentiment de… l’impression que… : ça rappelle furieusement le délicieux « sentiment d’insécurité » de l’ex-Premier Jospin. Hélas, madame Schiappa, ou plutôt heureusement, il existe un principe chez nous, ça s’appelle l’Indépendance de la Justice. Qui fixe les sanctions ? les juges. Vous pouvez flûter, il est temps de, gnagnagna…, vous piétinez là les plates-bandes de la magistrature : ce sont les juges qui punissent (*), inutile de faire des moulinets menaçants.

Et puis, posons la question : pourquoi un féminicide coûterait plus cher qu’un mâlicide ? un meurtre est un meurtre, la loi punit déjà sévèrement et à juste titre les meurtres – en principe, du moins. Traitons plutôt des violences non létales : là, il serait possible d’obtenir des résultats, avant qu’il soit trop tard. On pourrait, par exemple, changer quelque chose dans le suivi des signalements de violences, où, passez-moi l’expression, ça  déconne largement. Lâcheté, je-m’enfoutisme, minimisation sont les trois mamelles de la politique actuelle ; et là, madame Schiappa, on peut faire quelque chose, sans marcher sur les délicats orteils des juges.

Tibert

(*) Si je comprends bien, on aurait, en haut lieu, le sentiment qu‘ils ne punissent pas, ou pas assez, c’est ça ?