A tordus, tordu et demi

( La ville de Chalon sur Saône avait supprimé les menus de substitution « sans porc »  les jours de porc dans les cantoches scolaires : en effet ça nécessitait, dixit le maire, le fichage nominatif des élèves juifs et musulmans, fichage contraire à la Loi… eh bien il se trouve que la Justice n’en veut pas, de la suppression en question, et donc il faudrait supprimer la suppression d’absence de porc… (vous suivez ? ). Bref au pays d’Ubu et de la laïcité qui part en quenouille il faut fournir des repas « sans porc » mais en fermant les yeux : il est interdit de savoir. Et dém… brouillez vous avec ça ! )

Mais au fait : un truc assez désopilant… la boîte de monsieur Elon Musk, le milliardaire qui fabrique des bagnoles électriques bon marché  😉  « Tesla »…  eh bien en bourse cette boîte subit des secousses violentes, du fait d’un PDG assez surmené, qui manoeuvre un peu « à vue » et sans trop de cohérence ces temps-ci. C’est une info plus très fraîche, mais je la trouve assez mignonne. Je cite Huffington : « Des investisseurs et des financiers ayant parié sur l’effondrement du titre Tesla ont déposé plainte, accusant Elon Musk de manipulation de cours« . Quand on parie sur la baisse d’un titre, c’est classiquement qu’on fait du « short » : on vend les titres – qu’on ne détient pas, c’est curieux mais c’est comme ça – au prix X, comptant que lorsqu’on devra les acheter en fin de mois pour régulariser la bidouille, ça aura baissé : X-Delta, et on empoche la différence ! Le « short » (qui est une manip artificielle et pour tout dire contre-nature) s’accompagne en général de vigoureuses campagnes de dénigrement et d’intox négative, pour aider à la baisse. Et ces vautours pleurent qu’on les a baladés ? mais c’est bien fait, je suis bien content. L’arroseur arrosé, le boomerang qui revient dans la margoulette, etc. Enfin une information boursière qu’elle est bonne.

Tibert

3 thoughts on “A tordus, tordu et demi”

  1. … Aaaahhhhhlàlà ; où qu’y est le temps où les « rentiers » étaient de gros messieurs honorables et honorés dont la déesse habitait le Palais Brognard et qui promenaient le dimanche leur bedaine et leur chapeau-melon le longs des cours et des promenades de nos si jolies villes de garnison au bras de leurs dignes épouses… avec quelquefois, en outre, une fille à marier qui faisait rêver tous les beaux militaires en shako à plumet ???
    Tout fout le camp, moi j’vous dis…
    Blague à part : hier, je passais par hasard devant le collège d’ici à l’heure de la sortie (« L’heure de la sortiiiieee… tout au long d’l’année… l’heure de la sortie c’est l’plus beau moment d’la journéééee ») : Eh ben, on croirait jamais le nombre de p’tits d’jeun’s qu’ont des problèmes d’audition, aujourd’hui ; y’en avait PAS UN (et je dis bien : pas un !) qu’avait pas les écouteurs blancs de son Sonotone dans les (deux) oreilles ! Siiiiiii !
    C’est pas des Sonotones ? Ah bon ? Ben, j’savais pas… Mais alors, à quoi ça leur sert, exactement ? Est-ce qu’ils savent les paquebots de fric qu’ils déversent à leur corps défendant* et à chaque seconde dans les poches de Messieurs Gafa & C°, comme ça ? C’est comme pour le Caca Lola : sur trois clampins qui passent à la caisse de Carrouf d’ici, y’en a au moins deux qu’ont au minimum un ou deux magnums de cette saloperie : il y en a en permanence TROIS palettes de disponibles en rayon (Par contre, l’eau de la Salvetat – la source pas loin d’ici, excellente pour lutter contre la rétention d’eau, les AVC et les embolies pulmonaires -, y’en a tout juste une demi-palette et elle est continuellement en rupture.)
    Si vous multipliez ça par le nombre de « points de vente » qui distribue cette saloperie gazogène – désormais + ou – synthétique – en France, ce sont des Niagaras de fric qui doivent tomber chez les yankees à chaque seconde. Et je dis rien du reste du monde. Je me demande ce que doivent en penser les mânes de Môssieur Pemrose, le pharmacien d’Atlanta qu’a inventé la recette de cette purge de cheval et qui l’a cédée après moins d’un an parce qu’il n’en avait pas vendu pour 300$ de l’époque : pas rentable.
    Pour en revenir à La Salvetat, y devront y venir tôt ou tard tous ces jeunes abrutis** en majorité obèses : en sus des écouteurs, on voit de plus en plus de garçons ronds comme des boules… et de filles avec des culs panoramiques, je vous dis pas ! À payer double place dans les avions d’Air Inter.
    Comment ça, Air Inter existe plus non plus ??? et on serait en train de brader les Aéroports de Paris après avoir vendu Blagnac aux chinetoques ???
    Z’avez pas l’impression qu’a comme quet’chose qui tournerait pas rond chez nous, au jour d’à-ç’t’heure ?
    Tiens, je vais faire pisser Ze Juju*** de ce pas : au moinsss, là c’est rien que du naturel !
    @ + !
    T.O.

    *Vu les dégâts que ça cause (toujours) aux tympans. Et irrémédiables.
    ** Mais pas que : hier, y’avait une petite vieille (presque aussi vieille que moi, c’est dire !) qu’en trimballait elle aussi un magnum dans son cabas, de cette saloperie… au poids que ça pèse, en outre (avinée) !
    *** Mon bully chéri, pour ceux qui sauraient pas t’encore.

    1. Eh oui… dans le train ce jour (3 heures et demi de dur) mon vis-à-vis de couloir a passé tout ce temps avec son casque vissé sur le crâne, et de la zizique dedans. Même que j’en entendais des remugles. Comment ils font ?

  2. Addenda (non, pas « Agenda » !):
    … À propos de futurs sourdingues, si vous ne savez pas ce que c’est d’être sourd, je vous conseille la lecture du petit texte de ma copine Fanchon (que je salue au passage…) intitulé « Conversations » (au pluriel) sur le site « Atramenta ».
    Dans un monde où l’autisme se développe à la vitesse V+1 (en particulier du fait des I-machins et autres Smartbidules), vous aurez un aperçu d’un handicap assez mal connu… et vers lequel se ruent délibérément de plus en plus de pingouins adolescents. Encore Fanchon ne parle-t-elle pas de la surdité profonde – suite à traumatisme crânien ou fracture du crâne – ; elle définitivement « inappareillable » quant à elle. J’en souffre moi-même pour avoir embrassé un pilier de pont en béton à plus de 120 km/h avec ma n’tite auto de sport il y a…. plus de 50 ans aujourd’hui. Non seulement ça ne s’appareille pas, mais… il y a les acouphènes : comme si vous passiez vos jours (et vos nuits !) sous la marquise d’une grande gare, du temps de la regrettée traction à vapeur ! Un vrai régal. Paraît qu’il y en a qui finissent par se suicider, à force. Ça ne m’étonne qu’à moitié : je suis frappé d’une surdité profonde mono-latérale, suite à mes exploits automobiles et les acouphènes, je connais ! Fini la stéréo ; bonjour le « Pas d’Acier »* ! Heureusement, l’autre côté marche encore et a « compensé », comme disent les ORL… juste avant de vous annoncer qu’ils ne peuvent rien pour vous.
    Bof…

    * Poème symphonique de S. Prokofiev à la gloire de l’industrie lourde soviétique ; en russe : Стальной скок. Si.

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