Je lis ce truc du Parigot qui, comme le remarque l’article, serait rigolo si la mort n’était pas au bout (au bout de l’élastique pas encore fixé aux deux extrémités) : “Il dit no jump, elle comprend now jump, saute et se tue“. Saut à l’élastique en Espagne, une jeune touriste néerlandaise évidemment rompue à l’anglais, mais pas vraiment au courant de la “musique” des Latins dans ce langage… langage difficile à écouter – le portugais aussi, pour d’autres raisons – manquant de consonnes audibles, fatigant avec ses r w rw h th … et puis regardez donc les dentitions d’Outre-Manche, déformées par l’abus du “the” (“ze”, en français) où la langue pousse sur les incisives (et du thé, aussi, qui tache l’émail)… bref, pourquoi faut-il qu’un instructeur espagnol peu doué pour les langues s’adresse à une Batave, pour des consignes binaires, archi-simples, en anglais ? un “No saltar” ! comminatoire, les gros yeux-sourcils froncés, un geste négatif évident y auraient été plus clairs.
Bref, vive le langage des signes, qui dans le cas qui nous occupe serait aisé et explicite : un signal vert-rouge, une barrière physique, une entrave avant la permission de sauter… les militaires, qui ont étudié la question, disent “affirmatif” et “négatif” pour oui / non. C’est con, certes, mais on ne risque pas de prendre l’un pour l’autre. Ceci depuis la mésaventure arrivée à Napoléon sur son PC à Waterloo, écoutant sa radio de campagne crachotante ; il avait cru qu’on lui disait “Voilà Grouchy“… hélas, le radio avait annoncé “Ah zut, c’est Blücher” !
Tibert