Quand Limoges gaze

On – « on », article défini comme indéfini mais c’est nous – on va encore se payer, si j’ose dire, une augmentation du prix du gaz. Si si, encore, y a pas de raison, faut pas perdre la main, c’est que le premier pas qui coûte, après le pli est pris, vous verrez, on s’y fait. Tenez, une excellente étude, datant de moins d’un an, vous expliquera pourquoi cette augmentation est dégueulasse, comme les précédentes, mais rien n’y fait, il faut que les actionnaires de GDF-Suez se goinfrent. Tant pis pour les Français.

Bon, ça ne sert à rien, mais ça soulage.

Autrement, je lis ici ce matin tôt que « la directrice des Archives Nationales a été limogée ». En voilà une nouvelle qu’elle serait bonne, si non seulement la directrice, mais toute la structure, les fonctionnaires, les bureaux, les impedimenta des Archives Nat’ déménageaient à Limoges ! Ce serait enfin une initiative intelligente. L’hôtel de Soubise – superbe édifice, et chouette quartier d’ailleurs, on comprend pourquoi les employés s’y cramponnent – est aussi adapté à des activités de bureau qu’une fourchette à la manducation de la soupe, et quant à migrer tout ce beau monde en grande banlieue du côté du 9-3, vous comprenez, je suppose, le peu d’enthousiasme des personnels des Archives Nat’…

Mais Limoges ? hein ? sa gare superbe, ses usines historiques, ses vieux quartiers, et tout autour le Limousin  cher à Raymond Poulidor, qu’on doit encore rencontrer sillonnant les routes sur son biclo. Limoges, qui aurait tout à gagner à accueillir une grosse structure administrative qui n’a rien à foutre à Paris, puisque « nationale » : « nationale », pas « parisienne », n’est-ce-pas ?

Bon, assez déliré pour aujourd’hui. Quand les Archives Nat’ migreront à Limoges – ou Aurillac, Grenoble, Vannes, Nancy… – les amis, on aura peint la lune en vert.

Tibert

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