Salut, demeure chaste et pure…

Vous connaissez sûrement le texte de ce « tube » extrait du «  »Faust » de Gounod :  Salut, demeure chaste et pure… (beuglante du ténor nettement enrobé, bouche grande ouverte sur de superbes plombages) . Eh bien, dans le Monde, je viens de lire un article marrant – ça arrive  – illustré d’une tête de femme bédouine voilée option « maxi » avec masque anti-postillons, article dont le titre souligne que « les supermarchés en Arabie Saoudite persistent à employer des caissières malgré les interdits« .

C’est que là-bas, n’est-ce-pas, les oulemas, les grands mamamouchis barbus munis de leurs longues gandouras (en gros, des genres d’évêques musulmans), ont sagement décrété qu’il n’est  « pas permis aux femmes de travailler dans des endroits où elles peuvent se trouver avec des hommes ». « Elles doivent rechercher des emplois où elles ne peuvent pas être attirées par les hommes ni les attirer ».

On découvre ainsi que les femmes, même sous le voile, peuvent être attirées par les hommes ! bien évidemment, ça ne provoque pas de turgescence visible, mais quand même ! que ne bâche-t-on pas aussi les hommes, afin de remédier à ce fâcheux penchant ? un sac de patates sur le dos des hommes, tiens !

On constate aussi qu’il ne suffit pas de se bâcher jusqu’aux yeux pour rester non-désirable (de lapin) : non, il faut en plus fuir les lieux de rencontre, tels que les caisses de supermarchés. Les bals, boîtes de nuit, je vous dis pas… car enfin, c’est connu, c’est tous les jours que ça arrive, dans notre Occident décadent : les hommes sautent littéralement sur les caissières de ches Franprix pour les violer ; avec un tchador ça limite un peu les risques, mais pas vraiment.

Solution : des caisses sexuées, comme les WC : des caissiers pour les clients, des caissières pour les clientes. Attention : des caissiers et caissières pieux !!

En somme, les religions – je ne parle pas ici des sectes touche-pipi et pique-pognon, mais des « religions » -, toutes les religions sont des écoles et des pépinières de peine-à-jouir. Je retrouve chez les oulemas de Médine les prescriptions sinistres, malsaines et castratrices de nos bons pères en soutane. Vieilles lunes de refoulés aigris, vieilles antiennes du genre « bavez-en ici-bas, dans l’au-delà ce sera super ».

Tout ça fait terriblement obscurantiste, manque terriblement d’humanité, de rationalité, de lucidité. La lucidité… la lucidité … vous savez ce qu’en disait Léo Ferré , de la lucidité ?

Tibert

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