Ni pour ni contre, et réciproquement

Le Figues-à-rôts titre en Une ce 2 octobre (errare humanum est), puis en titre d’article (perseverare diabolicum ) « Nouvelles manifestations contre les retraites« .

On se perd en conjectures, dans les milieux bien introduits, sur le sens de cette accroche. Le malheureux ou oublieux journaleux  a-t-il avalé l’accent aigu ? « …contre les retraités » ? ça ferait sens, mais pourquoi grands dieux s’en prendre aux retraités ? ils sont trop vieux? ils coûtent trop cher ? c’est ça ?

Ou bien alors c’est à n’y rien comprendre. Quelle catégorie de citoyens peut donc se rebiffer contre la (les) retraites ? quels sont ces enragés qui vont défiler, calicots au vent, pour exiger l’abolition de la retraite, des retraites… pour afficher leur intention de bosser jusqu’à ce que mort s’ensuive ?

Qui sont-ce, ces anti-retraites, ces bosseurs fous ? l’article nous apprend que si cette manif’ se passe un samedi, c’est exprès pour que les salariés du privé puissent, eux aussi, manifester ! traduisez : les fonctionnaires, eux, peuvent manifester le samedi, bien évidemment, mais aussi tous les jours ouvrés, sans que ça ait de conséquences ! 1°) ni sur leur emploi, inamovible et boulonné , 2°) encore moins sur le niveau de boulot produit,  3°) éventuellement même pas sur le salaire.

Braves gens du privé, n’ayez pas peur, comme disait Jean-Paul II, rejoignez les fonctionnaires, allez manifester « contre les retraites », le Figaro vous a donné le tuyau.

Tibert

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