Ca gaze (avec une cédille)

Dans la Tribune du samedi, je lis : « (Titre) Plus rien ne gaze dans le gaz. (Corps du texte) Sur les marchés internationaux, le prix du gaz est au plus bas. En France, il aura augmenté de 15 % au 1er juillet prochain. Cherchez l’erreur ».

Eh oui : oùsqu’elle est passée, la différence entre « le prix du gaz au plus bas » et l’augmentation de 15 % ? hein ? où ça ? je vous le demande. Je n’en sais rien, mais j’ai des pistes. A mon humble avis, elle est passée quelque part ; elle est pas perdue pour tout le monde. On parle de gaz de fumier, moi je dirais plutôt fumiers de gaziers.

Autre sujet « économique » si l’on peut dire :  la société « Clymène » perd de l’argent. Clymène, dont l’intitulé pourrait provenir, je suppose, d’une contraction euphonique de « clitoris » et « hymen » : une société féministe, donc, et qui perd de l’argent : 5 exercices déficitaires sur 9 !!  sur un capital de 170 millions, 107 millions se sont ainsi enfuis… et vous savez quoi ? en 2008 notamment, Clymène perd 64 millions d’euros… et que fait-elle ? elle passe ses charges salariales de 424.000 à 1.500.000 euros !! là où n’importe quel patron normalement cynique et constitué sabrerait dans les effectifs et comprimerait les salaires, Clymène triple les siens !! ça vous la coupe ? moi aussi.

Mais quelle est cette société très très spéciale ?  qui es-tu, Clymène ? eh bien, c’est la société chargée de faire fructifier les dividendes de l’actionnaire principale de L’Oreal, Mme Bettencourt, première fortune de France. Si si, pour gérer ses dividendes, il lui faut une boîte, avec des salariés, et des pas payés au SMIC.

Mais si cette boîte perd régulièrement du fric, il faudrait les mettre dehors à grands coups de pied dans les fesses, ces gestionnaires de dividendes, non ? eh bien non… justement… perdant des ronds, c’est le top, Clymène ne paye pas d’impôts. Par exemple, on paye la peau des fesses une société « off-shore » du genre faux-nez pour une mission de conseil totalement bidon, se mettant ainsi en déficit, et il suffit de récupérer le fric de ladite société bidon de l’autre côté, aux Iles Vierges ou à Kuala-Lumpur.

Allez, on passe à autre chose, tout ça est trop triste. Il fait beau : ça, on peut pas encore nous le facturer.

Tibert

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