Rouge ravalé

Olivier le postier aux bonnes joues, le brillant tribun de la LCR veut que son parti s’efface (sans disparaître ? va savoir…) pour créer un « nouveau parti radical et populaire » : on se gratte la tête, car enfin, soit les trotzkystes admettent enfin que le Matin du Grand Soir est bon à foutre aux orties, bref que les démocraties sont vivables et pas nécessairement vouées à faire place à un bon vieux totalitarisme bien répressif et sanglant ; soit ils changent une fois de plus de faux-nez pour tenter, comme d’hab’ de se faire passer pour de braves rouscailleurs, alors qu’ils sont « de base » axés sur l’avènement de ce totalitarisme : allons-y, on sait pas où ça va mais on y va.

On a une petite idée de la bonne réponse : un des pontes de la LCR, Mister Grond, dit que… « Nous voulons casser notre image d’organisation élitiste et avant-gardiste » ; en d’autres termes, si ce n’est que l’image… ça ne mange pas de pain ! la toile de fond reste. Et j’échangerais « élitiste » pour « sectaire« , « avant-gardiste » pour « dogmatique » ; on obtient ainsi « Nous voulons cacher aux Français que nous sommes une organisation sectaire et dogmatique ». Challenge assez pointu, on l’admettra !! Mais ça se comprend mieux ainsi.

Ouais, on a mieux à gloser que sur la LCR, ce gros groupuscule. Je voudrais en outre, et rapidos…

1- tirer un coup de chapeau à M. ROUX (Guy), récent ex-entraîneur du RC Lens, qui a, lucidement, admis qu’il n’avait plus la pêche, la gniacque, la rage, bref que le feu sacré n’y étant plus, il était plus sage de passer la main. Disons le tout simplement : c’est là un grand bonhomme qui quitte les feux de la rampe. D’ailleurs, nous avons des points de rapprochement, notamment notre affection pour le Chablis.


2- Dire un mot de Mme ARDANT (Fanny) qui a été assez forte pour demander pardon aux Italiens pour avoir qualifié de « héros » un ex-dirigeant des Brigades Rouges italiennes, version transalpine d’Action Directe ou de la bande à Baader… elle avait dit là une connerie, c’est clair : justifier les assassinats politiques des Brigate Rosse, c’est mettre Aldo Moro et Adolf Hitler sur le même pied – une imposture, sinon du délire. Mais ses excuses sont courageuses ! et j’avoue avoir un faible pour Fanny Ardant, l’actrice.

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