Tout est calme et paisible

( Les astucieux stratèges de la Préfecture de Police de Paris avaient goupillé une manif parisienne bien « sous contrôle » au Champ de Mars pour Gilles & John. Interdiction, donc, d’aller ailleurs, bien évidemment. Sauf que le but désiré, la cible symbolique et quasi obligatoire c’était « la plus belle avenue du monde » – qu’ils disent, en toute modestie. Et qu’est-il arrivé ? ils y sont allés quand même, ces malappris, sur la Plus Belle Avenue du Monde, Maintenant Saccagée. Comme quoi on aurait mieux fait d’accepter qu’ils y manifestassent, et de s’y préparer en conséquence. Les quelques rares gilets-de-couleur rassemblés au Champ de Mars ont eu l’impression d’être cocus… )

Mais au fait : j’ai lu avec intérêt cet article du Parigot, qui donne un éclairage cru sur une réalité dure à affronter. Ceci se passe dans une école primaire de Villejuif, dans le 9-4, et la vedette c’est un gosse, un charmant bambin de dix ans qui pète la gueule à sa maîtresse, le tout agrémenté de propos de charretier et de menaces de mort. Ce qui est rigolo, si l’on peut dire, c’est que l’agression du petit Jean-Paul (*) sur son enseignante date du 18 octobre, soit cinq bonnes semaines plus tôt. Et les parents d’élèves n’en savaient rien…

Pas de vagues ! surtout pas de vagues ! le vivre-ensemble, mes chers amis, c’est ça qui est important.

Tibert

(*) Pour des raisons de sécurité, les prénoms ont été changés.