La Porsche du peuple et autres contes

Bonne nouvelle, Porsche (vroum-vroum à partir de 60.000 euros, et la liste des options longue comme le bras vous emmène bien au delà, genre « étriers de freins peints en rouge : 1.800 euros ») vient de prendre plus de 50 % des parts du premier constructeur européen, Volkswagen, littéralement « la bagnole du peuple ». Le monde à l’envers, donc, la pratique habituelle conduisant les constructeurs lambda à proposer, sous des marques chouchoutées, des trucs plus huppés, plus chers, genre Fiat-lancia, Toyota-Lexus etc.

Quand vous vous paierez, braves gens, une Golf basique, sachez désormais que vous achetez une Porsche. Vroum vroum.

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Autre chose : j’ai déjà traité du paradoxe médical qui nous contraint, pauvres humains, à nous taper des rhumes, bronchites, angines, pharingites, sinusites… en toute impunité pour les microbes et virus, alors que c’est de loin la première source d’emmerdements.  Eh bien c’est confirmé : rien que pour les gosses ça coûte 1 milliard d’euros par hiver, sans compter les paquets de mouchoirs jetables. Ne me racontez pas que ce fric est perdu pour tout le monde…

Alors je (re)pose cette question : d’accord le téléthon, la mucoviscidose, le cancer, le sida, nobles causes. Mais nom de nom, pourquoi aucune recherche sur un vaccin comtre le rhume ? le type qui inventerait ça, on lui éleverait une statue…  au Panthéon tout de suite ! le Nobel de médecine in ze pocket ! on virerait même Lenine de son mausolée pour lui.

Privés de dessert

L’actualité au proche-Orient étant actuellement envahissante, je n’en traiterai pas, ça ne changerait rien, reportez-vous à vos canards habituels, qui n’y peuvent rien non plus. Je reviens ici sur le rite institué depuis une dizaine d’années, rite qui consiste à cramer des bagnoles pour le Nouvel An, et à compter les points. Comme la galette des rois, la semaine du blanc, nous avons désormais le cramage de bagnoles au Nouvel An. Grands champions, en Ligue I, l’Alsace et le 9-3. Mais aussi des petits poucets, des coins où nulle barre d’immeubles délabrés et tristounets ne dépare le décor, où de rarissimes sweat-capuches bronzés hantent le paysage.

Que faire ? d’abord les fraudeurs à l’assurance ont repéré le créneau, et donc une proportion intéressante des incendies de bagnoles vient de là : c’est le moment, LA journée – la nuit, plutôt – de cramage de sa vieille caisse pourrie qui vaut encore 4.000 euros si on la  fait passer pour victime des zivas et autres loulous.

Pour remédier à cet état de fait regrettable, deux pistes pourraient être suivies : 1) faire patrouiller la Royale dans les cités, tout comme elle arraisonne les pirates Somaliens dans l’océan Indien ; 2) rendre l’assurance vol-incendie obligatoire.

Mais voilà que notre bon Maître, notre Petit Nicolas, pas en panne d’idées, nous propose de priver les incendiaires – pas les fraudeurs à l’assurance, eux c’est un autre problème – de permis de conduire ! A croire qu’il n’existe pas de loi pour répondre à ces dégradations et atteintes à la propriété. A croire aussi que le permis de conduire c’est l’Alpha et l’Omega de la motivation du jeune de banlieue.

Il faudrait qu’il sache, notre bon Maître, que moult conducteurs roulent déjà sans permis, du fait d’ailleurs de dispositions très discutables concernant le respect du code de la route ! et puis, qu’est-ce que c’est que cette haine contre le permis de conduire ? qu’est-ce qu’il a, ce papier, de plus que la carte d’électeur, l’attestation de domicile, le relevé du gaz  ? le retrait du permis de conduire comme Père Fouettard…

Poussons la logique : quand on laisse crotter son chien sur le trottoir – et qu’on se fait gauler, évidemment – retrait du permis de conduire ? quand on urine sur la voie publique, retrait du permis ? quand on pique dans les rayons chez Mamoutte, retrait du permis ? Qu’est-ce que c’est que cette fixation sur le permis de conduire ? il doit y avoir une névrose derrière ça. Un noeud affectif, lié probablement à la petite enfance. Une faille secrète.

C3 c'est fou

Zarbi, cette histoire. Sale affaire.

Une de mes connaissances qui gare sa petite Citroën C3 lambda dans le sous-sol de sa résidence, en banlieue parigote « rouge coco », a eu la désagréable surprise de retrouver sa bagnole privée de sa banquette arrière. Evidemment ce n’était pas de la frappe chirurgicale, et donc une vitre latérale était explosée, ça va plus vite que d’ouvrir proprement les portières, la bagnole avait été un peu malmenée, mais quoi, hein, une banquette arrière de C3, c’est le top, pas vrai ? et, la même nuit, 2 autres C3 de la même résidence se sont vues privées elles aussi de leurs banquettes.

Déclaration aux flics, évidemment, car pour se faire rembourser par l’assurance il faut en passer par là. Non qu’ils prennent la peine de relever les empreintes digitales, les poils de nez, les sécrétions, les brins de tabac, ce genre de vol relève de la simple paperasserie (ah si c’était le scooter du fils de MachinTruc, évidemment…) ; bref l’avis des flics c’est que des garagistes piquent ces banquettes – ou passent commande à de petits malfrats spécialisés dans ce genre de commandes – pour leurs clients, façon « je vous trouve une banquette d’occase pas trop chère, on dit 400 euros ? ça en vaut 1.000, neuf ! « .

Et donc, la penaude victime du vol de banquette de se retourner vers les casses auto : pas une banquette de C3 à vendre !! pénurie totale. Idem chez les agents Citron, pas de banquettes de C3. On va pas tarder à passer aux tickets de rationnement. Denrée rare.

Sur Ebay, sur www.JacheteEtJeVendsNimporteQuoi, bref, sur la Toile, on en trouve, des banquettes de C3. Cher : 400 euros environ. Et le fin mot de l’histoire, qu’on découvre en y papillonnant, sur la Toile, c’est que la C3 se vend beaucoup en « commerciale », façon voyageur de commerce, et donc sans banquette arrière. Mais c’est pas grave, il suffira ensuite d’y ajouter une banquette arrière, et hop, ça fera une bagnole normale !! banquette arrière d’occasion, de préférence, tombée du camion, par exemple, et pas trop chère.

Ainsi les Ferrari, Bentley, Jaguar, qui ne se vendent pas en version « commerciale », ont peu de risques de se faire faucher leur banquette arrière, surtout si elles n’ent ont pas. Et encore moins dans un sous-sol de résidence de la banlieue « rouge coco ».

Promos sur le Rosbif

Il n’échappe à personne en ce moment que la monnaie britannique est largement en dessous de sa valeur des dernières années, puisque dégringolée de 1,5 euros à 1,05. D’aucuns se demandent pourquoi nos voisins s’entêtent à conserver leur « Pound », mais pour qui connaît l’orgueil, la morgue et l’égoïsme calculateur de cette nation, il n’y a là rien d’étonnant. D’ailleurs l’Euro n’est pas une panacée, ne rend pas saines les économies mitées, et son adoption passerait de toutes façons par un certain nombre de critères drastiques. On peut en outre constater que cette faiblesse de la Livre ne change pas les points de vue outre-Manche.

Cette superbe des Britanniques nous fait toujours marronner, nous, les continentaux – moins les Suisses, île narquoise et financière – et cet affaiblissement de leur monnaie fait plaisir à beaucoup ici : ça leur apprendra… ils vont bientôt nous manger dans la main… on fait moins les fiers maintenant… non mais pour qui ils se prennent… et l’on évoque avec satisfaction la débine des Rosbifs expatriés dans la Dordogne, la Haute-Vienne ou le Lot et qui commencent à compter leurs sous, les problèmes de ces candidats à l’achat de fermes quercynoises qui deviennent trop chères…

Eh bien, mais ça serait le moment de retourner la situation !! d’envahir leurs campagnes, et plutôt que de nous faire construire des pavillons moches et merdiques dans des lotissements tristes à mourir, de profiter « à rebours »  des aéroports « low-low-cost » pour envahir le Kent, les Cornouailles, le Devon… de répliquer au « Dordogneshire » par… euh… bon, passons, d’investir là-bas des agences immobilières francophones, têtes de pont au rachat des cottages anglais ou gallois.

Non ? ça ne vous branche pas ? le gigot bouilli à la menthe ? les rognons de boeuf en sauce brune dans une pâte brisée ? le porridge ? la bière tiède ? le cabillaud pané avec des frites au vinaigre dans un cornet de papier journal ? les routes bourrées de radars où l’on roule du mauvais côté, et sans bas-côté pour s’arrêter ? et la délicieuse campagne anglaise sous la pluie ? sous la pluie ? sous la pluie ?

Du vin et des femmes

On le sait- mais dans le cas contraire je vous en informe – les ventes de Champagne vont chuter cette année : de l’ordre de – 3%. On peut s’en réjouir, car d’une part cela freinera peut-être les tentatives pour étendre abusivement les terrains classés « Champagne », d’autre part ça va peut-être faire baisser les prix, parfois un peu surfaits compte tenu qu’il s’agit de jus de raisin fermenté.

Le vin, justement, ce jus de raisin fermenté, a de drôles de résonances chez l’homme… résonances qu’aucun autre jus ne suscite, je parle de jus comestibles, bien entendu. La bière ? ce n’est pas du jus. Le whisky ? pas du jus non plus. Non, ne cherchez pas, c’est le seul jus de fruits fermenté qui suscite tant de passions. Tenez, voyez cet article du Monde, qui nous parle d’un homme qui a constitué une cave du feu de Dieu : « Michel Chasseuil, toqué des vins« . Apparemment, oui, ce type a un grain : il ne boira jamais ses Yquem 1848, ça coûte trop cher. Et puis, à quoi bon thésauriser tous ces Montrachet, toutes ces Côtes rôties, comme nous le montre la photo illustrant l’article ? il faut les boire, ces vins, c’est pour ça que ça a été fabriqué ! Voyez comme ces collectionneurs sont bizarres.

Mais au détour d’une phrase, l’article du Monde nous livre une perle : «  J’ai tous les Château Petrus de 1941 à 2005 (…) c’est comme ça que j’ai pu me payer 4 caisses en 1982. Je pouvais me permettre des dépenses extravagantes pour moi, je n’avais plus de femme. »

Eh oui, eh oui. Du vin OU des femmes.

Du blues dans le pipe-line

Chouette nouvelle, les pays producteurs de pétrole – le cartel disparate nommé OPEP en français – décide ce jour de réduire drastiquement sa production, soit une diminution d’environ 7 à 8 %. Ils craignent, ces braves gens, ne plus pouvoir nous tenir – nous, les consommateurs de pétrole qui n’en produisons pas – par la peau des couilles, nous serrer à la gorge, nous pressurer le citron.

Et espérons que leurs craintes sont justifiées ! que nous aurons retenu la leçon : le pétrole, c’est bientôt fini, passons à autre chose !! Certes le litre de fioul redescend sous les 1 euro à la pompe, mais c’est temporaire, conjoncturel, passager… donc, messieurs des beaux discours façon Grenelle des environs, on les attend, nous les attendons, vos bagnoles z’électriques, hybrides, décarbonées, nonobstant le baril de pétrole à 40 dollars. Ne relâchez pas la pression, politiciens volages que vous êtes. Un peu de constance ne vous nuirait point.

Nous connaissons désormais clairement les enjeux, qui nous ont été expliqués de long en large, du temps  du baril à 140 dollars : ya plus de pétrole ? y en a plus, à 40 ou à 140 dollars. Donc, on continue comme on a dit ! ça nous changera des virages à 180 degrés.

C'est logique, non ?

Deux courts commentaires – je serai donc bref – sur les points suivants :

Premio : Il appert que les 3 opérateurs de téléphonie mobile de l’hexagone – moins les zones d’ombre – Bouygues, SFR et Orange, ne veulent pas qu’un quatrième larron partage la soupe, le fromage et le gâteau (le quatrième larron, ce serait FREE, qui en voudrait bien, un peu du fromage). Ils trouvent pour cela tout plein de bonnes raisons, voyez plutôt.

Etonnant, non ? Moi je subodore qu’ils ont une autre raison à cette résistance : et si par hasard ils n’avaient pas envie de partager la soupe, le fromage et le gâteau ? simple hypothèse, hein.

Deuxièmo : le gouvernement prépare une disposition pour que les ministres élus du peuple (parlementaires, donc) puissent retrouver sans problème ni secousse leur poste d’élu le jour où ils quittent leur poste ministériel ( Il prépare aussi, le gouvernement, un nouveau charcutage des circonscriptions électorales, mais ça, on est habitués, ils le font tous. Ceux d’en face font semblant de trouver ça très très mal, ça fait partie du jeu…)

Mais revenons à nos ministres : eh bien, quoi de plus normal ? ministre, c’est une charge qu’on vous refile, c’est du boulot, plus des embrouilles, des couleuvres, des coups de pied au cul, des peaux de bananes qui traînent dans les couloirs, et j’en passe. Et donc, ministre, c’est tout sauf une sinécure. Et c’est un emploi précaire. Donc qu’on puisse, ayant servi son pays (c’est beau, hein ? ) retrouver son poste d’élu, c’est tout à fait logique. Parler de parachute doré à ce propos, c’est injuste, on voit bien que ceux qui disent ça sont jaloux, ils n’ont jamais été ministres.

La Française des jeux de cons

Tiens, il paraît qu’à New-York il y a un type, nommé Madoff, grosse légume du marché Nasdaq (pas le marché aux légumes, le marché financier) qui vient d’avouer avoir perdu (et fait perdre aux pigeons qui l’ont suivi) 50 milliards de dollars. Nettement mieux que le trou du Crédit Lyonnais en son temps, 110 milliards de Francs environ, pas mal, hein ? Tout ça par le simple système de la pyramide, les premiers clients étant grassement rémunérés sur les apports des suivants, jusqu’à ce que … plouf.

Bon, ce n’est pas rigolo, et l’on découvre là que plein de gens sont à l’affût de rendements un peu hors normes pour leurs économies ; les livrets A, très peu pour eux, il leur faut du juteux vrai de vrai, et pour cela quoi de mieux que le hasard ? la glorieuse incertitude du hasard ?

Par exemple, on peut consulter sur le Journal des Finances une rubrique intitulée « Le coin du spéculateur » très intéressante, où l’on découvre que les jeux de grattage de la FDJ – la Française des Jeux – c’est petit bras à côté.

Par exemple, tenez, ce conseil : « Profiter de la baisse de volatilité sur le CAC40 »  :

« Ces derniers jours, une accalmie a enfin eu lieu sur le front de la volatilité. Elle se situe à environ 45% sur le Cac 40 d’après les données fournies par Nyse Euronext. Un stability warrant permet justement de profiter de la baisse de la volatilité sur le Cac 40. En fait, si l’indice reste entre deux bornes jusqu’à une date définie à l’avance, l’investisseur encaisse 10 euros par warrant.

La gamme proposée par Schmurzbank est large et offre divers profils de risque. Notre attention s’est focalisée sur les warrants 4212X.  Tant que l’indice Cac 40 reste entre 2800 et 4000 points d’ici le 14 janvier, l’investisseur sera gagnant. Acheté environ 7,2 euros aujourd’hui, ce produit pourrait valoir 10 euros à l’échéance si tout se passe bien. »

La Bourse, c’est le casino tous les jours, les minettes costumées en bunnies en moins ; ça flambe, ça flambe dans le domaine de l’accalmie sur le front de la volatilité !

Volatile, le CAC40 ? volatiles, à plumer, donc.

Moi, ça me dit, dimanche

Vieux calembour usé mais efficace, même Boby Lapointe l’usa. Pour redire – je l’ai déjà dit – que le dimanche, oui, c’est une trêve, et ça doit le rester. Même Dieu s’est tourné les pouces le dimanche, alors hein…

Donc pour ceux qui s’emmerdent le dimanche : si vous allez tuer le temps chez Ma moutte ou Con-faux-rama, aux Zuzines-senteurs ou à la galerie commerciale Case y No, vous vous serez fait ch… dans les embouteillages, il n’y en a donc pas assez comme ça en semaine ? vous en reviendrez délestés de vos ronds, fatigués, énervés, propriétaires d’un machin de plus qui ne vous servira à rien, et vous aurez obligé des salariés à rempiler le dimanche, eux qui avaient projeté une grasse matinée, suivie d’une blanquette de veau puis d’une sieste crapuleuse, ou un match de foot, une partie de belote, un repas chinois, que sais-je ?

J’aime la vacuité du dimanche, le seul jour où l’air est plus léger, les rues plus silencieuses – surtout à 7 heures !! – l’ambiance plus calme, le jour où mon voisin sort son chien plus tard, aère ses baskets et son survêt’ pour aller chercher des croissants. Le jour des matins calmes, des repas tranquilles, des soirs de spleen, aussi : c’est la faute aux lundi. Le défaut du dimanche, c’est qu’il vient avant lundi ; c’est vrai, mais si maintenant on nous transforme les dimanche en lundi, où irons-nous caser notre spleen ?

Il y a des gens qui ont cru nécessaire de lancer en Rosbif une campagne de pétitions contre le travail du dimanche : ça s’appelle « Yes week-end« . Clin d’oeil Obamesque, certes. Bon, ils ont raison de protester. En rosbif, ça me chiffonne. Mais ils ont raison.

Odieux visuel

Odieux débat sur l’audiovisuel public, ces temps-ci : les personnels de France Télévision, comme on dit, se battent, disent-ils, pour la survie, la qualité blahblahblah. Bon, soit… il est bien évident que la télé à coups de « Star Ac’  » et de « Koh-Lanta » ou « Vis ma vie », c’est direct poubelle. On est bien d’accord.

Mais la télé à coups de « Fort Boyard », « Amour Gloire et Beauté », « Magnum », « Inspecteur Derrick », « Dallas » (si, si, Dallas respire encore), « Tout le monde veut prendre sa place », plus des tonnes de pub’, le tout sur France Télévision, ce n’est pas mieux. Et quand il faut payer une redevance pour ces rognures de télé, ces « divertissements » poussifs, ces râclures de fonds de stocks Hollywoodiens, on trouve que les personnels de France Télévision se foutent de nous.

Donc, on est bien d’accord : couper la ressource pub’ pour le « service public » c’est lui couper les vivres, quelque part, refiler la manne publicitaire à TF1 et M6 notamment ( miam miam) et donc nous priver de toute possibilité de voir de la télé de qualité sur A2 FR3 etc. Encore faudrait-il que ledit service public se montre à la hauteur. On en est loin. On a du mal à adhérer.

Allez, autre chose, plus léger, pas méchant, anecdotique, sans conséquence : cette annonce de LIDL sur le Web : le concept de lecture pliable est en effet intéressant. Mais pourquoi pas ? métonymie, métonymie… on dit effectivement, par exemple, « je range ma lecture ». Et l’on plie son « Sud-Ouest » ou son « Nouvel Obs ». Et l’on range itou ses lunettes LIDL à 2,99 euros (pas 3 euros, hein, 2 et quelque !) achetées tout exprès pour cette presse pliable.   lecture pliable