Au temps des mini-saucissons

( Les journaux s’interrogent, nous interrogent gravement : faut-il que madame Borne s’en aille ? je vais vous dire, moi : elle est plutôt bonne, Borne ; ce deuxième exemplaire d’une Première Ministre est d’une autre envergure, d’un autre calibre que la piètre surprise offerte en son temps par Mitterand. Elle dit des bêtises, certes – la dernière, vieille ficelle fatiguée, ragot rassis, à propos du RN qui sentirait encore son Pétain – mais elle a du répondant, elle est solide. Et puis c’est clairement Macronious qui tire les ficelles de son Premier Ministre, cadre, dicte, recadre quand ça ne va pas dans le bon sens : changer l’avant-scène ne servira guère à rafraîchir le tableau. On veut y mettre monsieur Lemaire ? bof. Pas mieux. )

Et puis Le Fig’ragots nous apprend, c’est un scoop (*) , que le jus de tomate est la vedette des boissons gratuites en avion. Pourquoi ? je vais vous dire, moi : l’avion est à peu près le seul endroit de la Planète où l’on peut trouver cette épaisse boisson rouge sombre ; les jus d’orange, sodas, bière, coco-calo… on connaît ! alors, par curiosité, pour voir, tout le monde réclame ce truc, avec ou sans sel de céleri, une spatule pour touiller, c’est plus rigolo, ça passe un moment. Les tomates sont-elles « bio » , ça en revanche ce n’est pas dit dans la chanson ; si ça se trouve c’est de l’industriel-hydroponique-sous-serre-phytosanitaire plein pot, mais il faut savoir vivre dangereusement.

Le même canard ne nous entretient pas, en revanche, du repas éventuellement servi dans ces mêmes avions : c’est actuellement et systématiquement « poulet (**) ou pasta » en classe éco. Il fut un temps – séquence à la Georges Perec – où sur Air-Inter on avait droit à l’apéro, avec, déjà, bière etc… ou jus de tomate ! et puis des chips, des bricoles à grignoter, dont, tenez-vous bien, des mini-saucissons ! authentique ! De nos jours, aucune compagnie ne se risque à proposer ça : en fait, c’est du porc. Du porc ? ciel ! et de m’interroger sur cet ostracisme anti-porcin ; si vous avez une explication…

Tibert

(*) Mot anglais signifiant « nouvelle de première bourre » ; à ce propos je me demande pourquoi on parle de « gigafactory » dès qu’il s’agit de produire des batteries en grandes quantités ? méga-usine ne le ferait-il pas ? en français ? avec du lithium chilien, des composants chinois, etc. Giga… fait 11 lettres, méga… en fait 10. Et toc, on est plus court, nananè-reu ! et Douvrin est encore en France.

(**) Ou du poisson, c’est presque pareil. Mais jamais de sauté de porc.

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