Sobres, de gré ou de force

Voici qu’on manque de carburant ! Déjà que les décisions catastrophiques de Hollande, puis Macronious sur les centrales nucléaires (le diable, selon les Verts, arrghhhh Vade Retro Satanas Nuclearis, et Macron de faire la génuflexion) vont nous priver de courant cet hiver (« mettez des cols roulés » , qu’ils disent sans rire…), déjà que Poutinovitch se la joue jusqu’auboutiste (mais jusqu’où ?) et nous a coupé le gaz, voilà que les syndicalistes (la CGT, what else ? et FO, et.. bref comme d’hab) nous coupent l’essence. Oh, disent-ils, patelins, ce n’est pas qu’on veut emmerder les Français (ah bon ? pourtant ça y ressemble bigrement), c’est qu’on veut 10 % de rab de salaires. Nous voilà donc, dans cette conjoncture extrêmement défavorable (*), tenus par les cou…lles, nous justement les Français, mais consolons-nous en songeant que ce n’est pas du tout contre nous, vous pensez bien.

Ah, si les salariés de « Chic-Canard » du côté de Vannes, qui découpent 7 heures par jour et à la chaîne, sous des néons blafards, des carcasses de canard dans une atmosphère à 3 °C et 90 % d’humidité, si ceux-là se mettaient en grève, d’abord on serait contents pour eux, c’est un boulot abominable, et puis on achèterait du lapin, de la pintade, du tofu, des oeufs, de tout sauf du canard : on survivrait. Là, en revanche, comme par hasard – ce n’est évidemment pas un hasard – ce sont des branches vitales pour le pays (énergie, transports) qui bloquent stratégiquement la machine. Ce système marche à tous les coups, depuis des dizaines d’années – en gros, la Libération et les ministres communistes – et on n’y peut jamais rien ! C’est le Droit de Grève, eh oui : on n’y peut rien. Juste compatir, plaindre les pauvres Français dans la mouise.

Tibert

(*) Ah, j’oubliais… les granulés de bois : y en a pas ! tout le monde s’est rué sur les poêles qui vont avec, et du coup les fabricants de pellets sont enterrés sous les commandes, incapables de fournir. Un voisin me dit : 4 à 6 mois avant que ça redevienne normal : on aura passé l’hiver. Avec des cols roulés, et des bouillottes chauffées en heures creuses.

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