Sombre [(vendredi 13)+1]

Que des nouvelles de m…aujourd’hui. D’abord un mug dont l’anse s’est pétée. Un mug de « Farfouille » certes, un moche mug à deux balles, mais zut quoi… et puis les canards continuent à nous bombarder de l’héritage de Johnny, comme si c’était intéressant – ça doit concerner au plus une vingtaine de personnes. On s’en fout, on s’en tape dans les grandes largeurs, de l’héritage de Johnny, c’est pourtant simple à comprendre ! Qu’ils s’entretuent si ça leur chante, mais en privé !

Et la ZAD de NDDL, encore et encore. C’est surréaliste : On voit des gars masqués lancer des cailloux et autres objets contondants avec des frondes sur les flics : des images de guerre civile. Mais tout va bien, la situation est sous contrôle, les zadistes sont normalement installés sur les toits, les gendarmes-Sisyphe déblayent encore et encore, inlassablement, la route des chicanes aussitôt rebouchée par les autres, les journalistes devisent paisiblement avec les émeutiers – ouais, on les aura, y a pas de souci – moi je vous dis : à quoi on joue, là ? on est dans un état de Droit ? on fait respecter la Loi ? ou c’est juste pour de rire (*) ?

Et puis cette intéressante avancée technique – technologique, ça emplit mieux la bouche : les « assistants personnels« . Ces bidules qui sont censés nous simplifier la vie, synthèse vocale, connexion tout partout dans la maison, « ferme le volet Ouest« , « allume le four thermostat 220« , « joue-moi du Led Zeppelin » : On nous annonce qu’il faut les débrancher si l’on veut avoir quelque intimité ! La NSA amerloque, les Grandes Zoreilles de Gougueule, d’Amazône, d’Appeul… nous écoutent !  la sieste crapuleuse dans ses moindres détails sonores, si l’on n’a pas débranché le bidule – et attendez, avec une webcam c’est bien pire.

Voilà : que des mauvaises nouvelles. Ah si, j’en oubliais une : le « batch cooking » débarque. Le quoi ? le batch cooking, enfin ! Vous préparez des plats à l’avance pour plusieurs jours ? eh bien vous faites du batch cooking sans le savoir, ignares que vous êtes. Heureusement que le Firagots est là pour vous apprendre l’anglais : « focus sur le batch cooking« . Indispensable !

Tibert

(*) La hantise de la bavure a chamboulé les règles. En fait et malgré les textes, on ne peut pas courser un d’jeune à scooter qui zone et fait le mariole sans casque : s’il se blesse ou pire en fuyant, il y aura des émeutes, garanti. Et si un zadiste se tue en tombant d’un toit où personne ne l’a obligé à monter, ce sera la faute des flics.

5 thoughts on “Sombre [(vendredi 13)+1]”

  1.  » On s’en fout, on s’en tape dans les grandes largeurs, de l’héritage de Johnny, c’est pourtant simple à comprendre !  »
    Je trouve que vous manquez singulièrement d’esprit d’à propos, cher Tibuche ! Vous vous seriez porté sur la liste des zéritiers présomptifs, avec un bon avocat vous pouviez grappiller suffisamment d’oseille pour vous payer un wagon – sinon un train – complet de mugs tout neufs. Et pas des merdes en faïence croustillante façon meringue Made-in-Indonésia que l’anse elle tient que par miracle, mais bien des « Limoges » vrais-de-vrais de chez De Haviland. Peut-être même que vous auriez pu vous offrir l’usine : paraîtrait qu’y-z-ont des galères en ce moment. Mais plus de problèmes de vaisselle après ça ; ça compte non ?
    Ahlàlàlàlà ; des fois, je me demande où les gens ont la thêêêête…

    1. Bon OK, je m’en vas contacter un détective privé pour me trouver une possible lointaine parenté avec les Johnny’s relatives and Co ; en cas de succès procédural je m’achèterai, par exemple, quelques semi-remorques de porcelaines « Haviland », pas « De Haviland » ; ça c’était des avions anglais… remarquez, certains étaient quasiment en porcelaine, le Comet notamment. Mais tout ça ne nous rajeunit pas !

  2. … Vous pouvez toujours leur dire que dans les années 60, c’est moi qui ai joué le rôle du cheval dans ce chef-d’oeuvre de l’écran intitulé « D’où viens-tu Djohnny ? » tourné aux Stes Maries de l’Amer et que vous me connaissez ? Sait-on jamais..? Si ça marche, on partage 50/50.

  3. Rah, la, la ! Rien que des chipoteurs et qui chipotent à contretemps et marées.
    Le « Comet » nécessitait bien deux « l » pour voler – dans la mesure où sa tôle tenait le coup… D’où : de Havilland… Par contre, même avec un lanceur de type ball-trap, les Haviland ne casseront jamais le mur du çon… foi d’hirondelle.

  4. Il paraît – selon des sources généralement bien informées, vous connaissez la ritournelle…. – que le Commet (du coup, je sais plus comment l’écrire…) avait ses réacteurs trop bas sous l’aile et donc, trop près du sol au décollage et à l’atterrissage : ils avalaient tout ce qui traînait sur le tarmac et ne digéraient pas tout, hélas ! Forts de quoi, lors de la conception – à peu près contemporaine – de notre chère Caravelle, les ingénieurs de Sud-Aviation optèrent pour une couple* de réacteurs haut-perchés à l’arrière de la carlingue**. Ce qui donna pour l’éternité à notre bel avion sa forme caractéristique de biroute-à-z’ailes… et qui la faisait reconnaître partout au monde comme un zinc bien de chez nous… Remarquez qu’après, on a eu le Concorde qu’était pas circoncis, lui, avec son prépuce à bascule ! Embêtant pour les atterrissages en pays musulman : pas halal ! Ni kasher, d’ailleurs…
    Mais tout ça, c’est de l’Histoire, désormais.

    (*) Le mot peut s’employer au masculin comme au féminin. Ici, dans le Midi, c’est plutôt au féminin…
    (**) La nequedote est tirée d’une bouquin de la biblio « Rouge et Or » dont j’ai oublié le nom mais qui narrait la conception et la naissance de « Caravelle » à Blagnac. Entretemps, on a inventé le « canon à poulets » et les réacteurs ont désormais un appétit à digérer même les « Père Dodu » tout juste sortis du congélo.
    On n’arrête pas le progrès…

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