Le Sanwifi sans souci

Le wifi ici se pratique au bistro, ou au bistrot, selon l’orthographe qu’on préfère… ou où l’on peut (ouh ouh ? y a du wifi ? )… il faut alors consommer la plupart du temps « una cana » (avec un tilde sur le n) et des tapas, et ça permet de se taper une bière San Miguel (prononcer « Miguel » comme « guerre », pas « gouerre ») avec des tapas, ce n’est finalement pas désagréable, pour faire dans la litote.

On y apprend, le temps que le PC enfin connecté épuise sa batterie, le temps qu’on épuise aussi sa mousse, que les élections (lamentable taux de participation) ont laissé UN écologiste exsangue sur le rivage, bravo les mecs, beau sabordage, superbe coulage des aspirations écolos par la bande des Rouges-Verts. Et puis un Mélenchon itinérant façon « Je suis partout » a planté victorieusement sa caravane du Tour des Insoumis à Marseille, là où ça risquait le mieux de fonctionner … dans cinq ans ce sera la caravane du Tour pour la Retraite Bien Méritée : bien méritée à plus de soixante-dix balais.

Voilà… ce n’est pas franchement exaltant ; pour tout dire (soupir) c’est le moins pire, comme on dit à Montréal. Cher Monsieur le Président, vous représentez notre « moins-pire », et cette constatation devrait vous remplir d’aise ; à vrai dire, pire que Normal-Premier, il y faudrait beaucoup d’ardeur et de talent.

Mais baste, la cerveza mousse bien, les tapas sont savoureuses : que demander de plus ?

Tibert

2 thoughts on “Le Sanwifi sans souci”

  1. Tiens, tout à l’heure, j’entendais UN philosophe sur « 28 minutes » évoquer le coup d’Etat à propos de l’élection de cette chambre « introuvable »* avec une majorité… pour le moins déficitaire, question abstention.
    Pourtant, on se retrouve dans une situation qui n’est pas sans rappeler l’arrivée au pouvoir d’un Bonaparte… Non, pas çui-là mais le millésimé III, son présumé neveu.**
    L’Histoire ne se répète jamais ; cependant, il arrive qu’elle radote.
    Autrement, vous fûtes donc aux Asturies ? Un lieu désormais célèbre pour l’éternité grâce à Gounod, mais surtout à Bianca Castafiore, le « rossignol milanais » : « Aaassssturies… de me voir si belle en ce miroir… »

    Bon, je vous laisse à votre cidre bio-hispanique mais je crois que je ne vais pas forcer plus sur le Lambrusco de Modane ; un des rares trucs rigolos qu’on trouve ici, en vente libre et à un prix abordable… avec l’Asti Spumente. Le champagne aussi, mais au prix où se négocie la bouteille de Veuve Cliquot extra-brut (carte orange) ici, j’en aurais deux caisses en France.
    Au bas mot.

    * L’expression est de Louis XVIII, qui qualifia également ladite chambre de « plus royaliste que le roi » (lui) et, dans un moment d’aigreur, prononça sa dissolution ; comme n’importe quel Chichi républicain et avec le même genre de résultat.
    ** Quant au présumé Bonaparte, fils de la Reine Hortense et du prince Louis, la question se pose : La belle Hortense était réputée avoir la cuisse légère et la date de naissance de Louis-Napoléon implique qu’il a été conçu au moment où sa mère prenait les eaux à Bagnères de Bigorre, dans les Pyrénées. Or il se trouve que le prince Louis, le « présumé père » était alors absent ; une absence qui s’est prolongée pas loin de trois mois…
    Quant au St Esprit, il était fort occupé pas loin de là, à astiquer l’auréole d’une humble bergère en voie de canonisation à Lourdes.
    Alors ? On ne nous dit rien, on nous cache tout…

    1. Merci de ces rappels historiques. La Castafiore, euh… approximatif, hein. On laisse passe ce coup-ci (couça).

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