Exister ? ça eût payé

La Primaire de la Gauche voit couler le court torrent agité (*) des propositions des sept « candidate et candidats » – agité ça c’est sûr : on navigue à vue, on approxime et on a du mal  à suivre.  Tenez, un juteux article du Monde attire notre attention flottante sur la proposition-phare du candidat Benoît « Burn-out » Hamon  – pas la légalisation du cannabis, là il joue la bonne partition – mais son RUE, son « Revenu Universel d’Existence ». Revenu qui devait coûter, au début, autour de 400 milliards, donc doubler le budget de l’Etat, rien que ça, allez hop, soyons fous… et puis en fait non, en arrière toute, le RUE n’est plus là aux dernières nouvelles. On navigue à vue, je vous dis ! Au départ c’était 750 euros par mois sans conditions ; on propose juste maintenant d’étudier citoyennement comment qu’on pourrait, comment qu’y faudrait faire pour  instituer ce fameux revenu. Grattons-nous donc la tête sur le vaste sujet du RUE, c’est la dernière mouture des propositions hamonesques.

Article juteux et largement apprécié : tenez, deux morceaux choisis des commentaires de lecteurs : « C’est un pro. Si cela ne marche pas : marche arrière toute. Son métier c’est la politique. s’il savait faire autre chose, il ne serait pas là. Ce sont les plus dangereux. « 

Un  autre : « Je vais voter pour ce type ! Il est tellement politicien, qu’il fera exactement l’inverse de ce qu’il a annoncé dans son « programme« . »

Bref, vous devriez lire tout ça, c’est instructif :  la vieille balançoire droite-gauche et la politique politicienne et irresponsable, à bout de souffle, dans leur tragique nudité, ou dans toute leur splendeur, comme vous voudrez.

Tibert

(*) Mutine, une référence cinématographique s’est glissée dans ces termes.

3 thoughts on “Exister ? ça eût payé”

  1. Court torrent agité ? Voudriez-vous parler d’un long fleuve tranquille ? Alors, avant le flim, c’était une citation biblique. Si vous voulez retrouver l’auteur original-nel, ne démarrez pas avec votre moteur de recherche habituel : il vous orientera automatiquement sur le film.
    C’est comme si vous cherchez sur le net la firme « Zafira », qui produit aujourd’hui encore des copies de tous les saphirs et diamants de rechange de toutes marques et de toutes époques pour les vieux schnocks dans mon genre qui ont une hénaurme kollexion de vinyls d’époque * : vous allez automatiquement être aiguillé vers les monospaces ZAFIRA-OPEL d’occaz.
    Et nib de nib pour les cellules de lecture HI-FI.
    On vit une drôle d’époque, tout de même. Oui, je sais : je me répète. Mais en attendant, c’est un peu plus pire tous les jours. Et attendez demain : je crois bien qu’on n’a pas fini de rire !

    *… des « collectors » comme on dit aujourd’hui. Paraît que j’en aurais pour une fortune, selon des copains spécialistes. Mais c’est comme la cote des timbres sur le cacalogue Yvert et Tellier (orthographe ?) : purement virtuel…

    1. Moi aussi j’ai dans mes recherches sur la Toile des tas de parasites qui me cachent la forêt de références plus anciennes – et plus pertinentes ! Le moteur gougueulien ou autre vous impose ses thèmes et sa logique. Mais des saphirs, dites-vous ? ah bon… personnellement je ne présentais que des diamants à mes galettes de vinyle (j’en ai encore un paquet moi aussi, que je n’écoute quasiment jamais : ils prennent ainsi tranquillement la poussière et de la valeur, totalement virtuelle, comme vous dites).

  2. … J’ai bien précisé que ZAFIRA fabriquait saphirs – comme son nom l’indique – ET diamants, en particulier pour des modèles de cellules abandonnés depuis des décennies mais qui équipent encore certaines platines-vinyls haut-de-gamme des seventies, voire avant (j’ai toujours… – et il fonctionne ! – mon premier « électrophone » gris souris de la Guilde, que je m’étais offert en collectionnant les pièces jaunes de 20 francs (pas encore des centimes… et moins encore des euros !) en… 1955 ! et aussi le disque-promo qui allait avec ! C’était une firme de Grenoble qui les fabriquait (Eden), comme elle fabriquait aussi la vedette de l’époque, le « Teppaz », en valisette vert-chou. Je trouve qu’on devrait élever un mémorial à André Teppaz, fondateur de la sté, pour services rendus à la diffusion/promotion de la musique – notamment classique et jazz – dans toutes les couches sociales par ses produits, au rapport qualité-prix inégalé !
    Bon, ok : I am a diplodocus. Mais « … c’est si boooonnnn… », puisqu’on parlait jazz !

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