Repu de vresse

Il y a deux jours, un Ministre du Budget interrogé sur le sentiment de Normal-Premier vis à vis de la polémique sur les Roms : « Le président est au-dessus d’un certain nombre de contingences. Ce qui compte, c’est que la ligne soit tenue« . Certes ! si en d’autres temps monsieur Kadhafi a pu planter sa tente sur les pelouses de Matignon, Moi-Président ne risque guère de voir débouler une quarantaine de caravanes dans la cour de l’Elysée, qu’on y tende des cordes à linge, et qu’on y déglingue la borne à incendie pour s’approvisionner en eau courante et gratuite. Les contingences, c’est pour d’autres.

Hier mardi des « Femen » canadiennes ont surgi à l’assemblée Québecoise, dépoitraillées comme d’hab’, criant des slogans hostiles aux religions – elles entendaient protester contre le crucifix qui orne la salle des débats. Sur leurs nichons était écrit « Crucifix, décâlisse » (crucifix, dégage ! en français de France). Je suis bien aise de constater qu’au Québec les Femen se peinturlurent les têtons en québecois, contrairement à nos Femen  européennes, qui même à Notre-Dame-de-Paris se barbouillent la poitrine et hurlent en anglais, ces connes ! nous pas comprendre.

Remarquez, si on pousse la logique femenesque, il va falloir trouver d’autres jurons orduriers chez nos cousins du Québec : « calice, ciboire, hostie, tabernacle, crisse… » : les linguistes ont du travail.

J’apprends enfin avec satisfaction que le Berlusconi transalpin a du plomb dans l’aile. Il a 77 ans – il ne les fait pas, au vu de son bronzage et si ses cicatrices de lifting ne craquent pas – et devrait enfin sérieusement songer à la retraite. Malgré ses récentes manoeuvres tordues et sa tentative de chantage pour rester dans le jeu politique et se soustraire à son sort judiciaire, il semble qu’il tire, enfin, ses dernières cartouches. Berlu, décâlisse !

Tibert