C’est si bon…

( ? rien, ou des bricoles. Tenez, madame Tondelier, à la veste forcément Verte, et madame Le Pen : elles ont le même prénom ! c’est dingue, non ? comme moi, presque, avec Tibère, l’empereur romain, contemporain de Jésus de Nazareth. Bref… madame Tondelier est très fâchée, parce que “c’est dur” pour elle : madame Le Pen a “privatisé” son prénom !… eh bien, il ne tient qu’à elle de se montrer plus “Marine” que la Marine, et puis franchement, je doute qu’on les confonde du fait de leurs prénoms identiques, non ? c’est vraiment de la minuscule politique politicienne, ça. )

Mais vous avez peut-être suivi l’arrivée-départ “plus vite que son ombre” de monsieur Lemaire, Bruno, ex-ministre des Finances (2017-2024) de Macronibus. Cet homme, au demeurant brillantissime, bardé de diplômes, mais qui laisse une dette phénoménale après avoir gouverné nos finances pendant quasiment sept ans (*), est donc parti, sans gloire, après la calamiteuse dissolution de 2024, et sans perspective de retour aux affaires ! des bilans comme ça, ça plombe une carrière.

Mais pas du tout ! il est revenu ! après avoir dit, quinze jours plus tôt, qu’il n’en était pas question. Revenu et puis reparti, car les LR, les Républicains l’ont pris en grippe, et de le voir revenir, “coucou me revoilou” – avec la casquette de Ministre des Armées, tiens, pour changer un peu – ça les révulse. Tout ça pour dire que ça donne une très piètre image du personnel politique. On a vu monsieur Jospin, au soir d’une déconvenue personnelle au premier tour des Présidentielles de 2002, annoncer son retrait, ferme, de la vie politique : gaullien ! digne et responsable, toute notre estime attristée, et bon vent. Et ? et, en 2025, à 88 ans (**), il est membre du Conseil Constitutionnel !

C’est que la soupe est bonne ? sans doute, sans doute. Ajoutons-y, pour notre malheur à tous, cette dérive, dramatique, des partis vers des postures toujours plus raides, dogmatiques – LFI en est une caricature grimaçante. L’intérêt de notre pays, des Français ? ils s’en moquent. Ils rament, rageusement, frénétiquement, pour leurs chapelles, et leurs egos. Je mets un s à ego, je sais, c’est discutable : ça veut dire MOI, MOI, MOI.

Tibert

(*) Et d’autres que lui, avant lui, ont laissé le gouffre financier se creuser, tout en nous chantant “tout est sous contrôle” . Un état obèse, “tuyau percé” , incapable d’arrêter de “claquer” , de boucler ses budgets – toujours déficitaires – autrement que par la course effrénée aux taxes et aux impôts.

(**) Le nombre de retraités octogénaires dans nos nobles et indispensables Commissions, Cours, Conseils… gouvernementaux : c’est normal, ça ? c’est correct ?

Drôle d’époque

( C’était une blaaague ! un enlèvement – dans une Porsche, tout de même – un type roué de coups, un fusil d’assaut du type Kalach’ : le-les types qui se sont fait gauler dans cette sombre affaire de banlieue du 9-3 ont déclaré que c’était un prank : une mise en scène pour se faire mousser sur les réseaux-poubelles, épater les copains et les voyeurs de Tok-tok. Drôle d’époque, où les scènes simulées font plus vrai que du vrai. Mais, bravo à l’accessoiriste ! dégoter une kalach‘ pour la couleur locale, et puis la bagnole… ça le fait ! )

Autre chose : la mobilisation-grève du 2 octobre, ça a fait plouf, semble-t-il. Il y en a marre de beugler “Macron t’es foutu” , “On-nélàà ! on-nélàà !” : on est là, et ça ne fait pas trop avancer les choses. J’ai bien apprécié le topo du Parigot sur ces mouvements sociaux, les chefs syndicalistes minimisant le bide : “Ce n’est pas parce qu’il y a moins de monde qu’il y a moins de colère” . Et donc, en bonne logique, on a concentré la “colère” sur un plus petit effectif. Passe-moi ta colère, ça fera plus épais.

Je termine sur un affaire affreuse : un jeune de 18 ans est mort, tabassé (à mort, donc) devant une gare de banlieue parisienne par deux autres jeunes. On a gaulé les présumés coupables, ils sont en garde à vue. Je cite le chef d’inculpation : “homicide volontaire, association de malfaiteurs et violences volontaires en réunion ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à huit jours” . J’ai deux commentaires là-dessus : de une, “association de malfaiteurs” ? c’est pile-poil le motif qui justifie d’envoyer monsieur Sarkozy en taule pour cinq ans, quasiment la peine-plancher. On verra donc si “même motif, même punition” (au moins ! au moins ! parce qu’il y a un mort, tout de même !).

De deux : “ITT supérieure à huit jours” ? il est mort, le pauvre gars. Largement supérieure à huit jours, on en conviendra, cette Incapacité Totale de Travail. Je croyais que c’était “temporaire” , le premier T ?

Tibert

Exotiques attentions

( De bonnes idées, venues d’ailleurs : en France, quand vous allez chercher quelqu’un à l’aéroport… les parkings, payants, what else, hein ? P0, P1, Pn… lequel ? pfff… sauf à utiliser les “zones de dépot-embarque-minute” , limitées à… 5, 10 minutes, pas plus, sinon ça douille. Donc, faire la queue, passer une barrière, prendre un ticket, le stress, vite-vite, grouillons-nous. Pourvu que ça ne bouchonne pas à la sortie.

Evidemment, il y a l’astuce de se garer à distance raisonnable, disons trois minutes pas plus, hors de l’aéroport : on poireaute en attendant le texto “ça y est, on sort” , et on y va, sûr de son coup. Certes, ça fonctionne (je l’ai fait souvent, en Province). Mais c’est quasi impossible dans les grosses structures, Roissy, Orly, etc : on ne peut pas stationner “à distance raisonnable” , il n’y en a plus, c’est fait exprès. Ce fut possible (dans le passé, donc) mais ça devait déplaire à certains, j’ignore pourquoi…. non, je blague. Le FRIC ! le fric. C’est ça qui gouverne les évolutions : vu que ces attentes hors aéroport, ça ne rapportait rien, on a tout fait pour les empêcher.

Résultat : soit on paye le parking, soit on tourne, inlassablement, sur les rocades circulaires, dans l’attente du texto qui mettra un terme au rodéo. C’est idiot ? c’est idiot. Mais j’ai appris qu’à Winnipeg, morne plaine du Manitoba, au Canada, l’aéroport offre, à moins d’un mile de la rocade d’accès, un espace “attendez-donc là qu’on vous appelle” , assez vaste, balisé, bref : pratique ! gratuit ! utile ! et qui évite qu’on embouse inutilement la rocade circulaire en brûlant stupidement du carburant.

Ce n’est pas chez nous que cette idée fera florès : le principe de base, c’est qu’il faut que ça rapporte : donc, parkings ! mordicus ! et que ça douille ! La commodité, le service ? de quoi y cause, çui-là ?

Tibert

Dis “Plôm” !

( Le Syndicat de la Magistrature (SM), cité par Le Monde, il y a trois jours, s’indignait du “silence assourdissant” – locution débile mais incontournable – de Macronibus, à propos des menaces qui ont été proférées contre la magistrate-en-chef, présidente du tribunal qui a condamné monsieur Sarkozy à 5 ans de taule, toutd’suite ! sans préjuger de la suite de la procédure, vu qu’il risque gravement de se lancer aussi sec dans une nouvelle campagne occulte pour collecter des fonds lybiens. Il devait, clamait le SM, il devait, Manu, dire quelque chose ! Eh bien le lendemain il l’a dite, la chose, comme quoi il suit les conseils avisés du syndicat en question. « Les attaques et menaces de mort contre les magistrats sont inadmissibles ». Voilà, c’est dit ; c’est d’ailleurs un principe de base de la vie en société : on peut discuter, critiquer, argumenter, mais la violence, non. On est d’accord.

Ceci étant, le communiqué de l’Elysée énonce aussi : “L’indépendance de l’autorité judiciaire, son impartialité [c’est moi qui met en gras, NDLR] comme la protection des magistrats qui la rendent, en sont les piliers essentiels“. Eh oui, et là, on me permettra d’en douter, de l’impartialité, et il y a de solides arguments pour cela. )

Et puis ça y est, Lecornu notre Premier Ministre, tout frais nommé, a déjà une casserole aux fesses : il n’a pas chapardé des cerises étant gamin, vendu du beurre aux Allemands, tenté d’empoisonner sa belle-mère, financé la rénovation de son chalet aux frais du contribuable : il aurait excipé d’un diplôme non acquis ! Il fait état, semble-t-il, d’un “Mastère, Droit Public Général” , qu’il n’aurait pas, en fait. C’est évidemment Médiapart qui a déniché cette accablante possible fraude, propre à décrédibiliser toute future initiative d’un infâme faussaire de cet acabit. C’est navrant, et ça en dit long, ce niveau de minablerie dans la chicaille politique, sur les haines qui sous-tendent tout ça. Il est cap’, ou pas, Lecornu ? qu’on le juge à son action, au lieu de fouiller ses carnets scolaires, des fois qu’en 4ème il ait été chopé avec des antisèches à la compo de Sciences-Nat.

Tibert

Buffets froids

( La presse abonde, ce matin, de commentaires sur la condamnation, hier, de l’ex-président Sarkozy à de la prison ferme (cinq ans) avec “exécution provisoire” , c’est-à-dire que même en cas d’appel, il doit y aller, en taule ! Songez, le laisser libre serait gravissime : dangereux septuagénaire ! susceptible de zoner, la nuit, du côté du métro Sablons, à la recherche de nouveaux financements tout aussi suspects. On en pense tout, et bien entendu ceux qui pensent que “c’est bien fait” , personne n’est au dessus des lois, gnagnagna. Moi j’en pense qu’une coterie de juges, très orientés politiquement et remontés comme des coucous suisses, ont trouvé en cet homme de quoi haïr – et en jouir. Quel président de la 5ème – hormis peut-être De Gaulle, qui méprisait les combines matérielles – est sorti banc-bleu de son / ses mandats ? A ce niveau de pouvoir, il y a forcément des zones d’ombre. L’ombre, aujourd’hui, permet à la Justice de rester anonyme et opaque derrière ce jugement exécutoire, c’est le mot qui convient. )

Plus léger, quoique… Le Fig’ragots nous ressert une portion amère à propos des restaurants. Ils ont en effet le blues, les restaurateurs, et je ne dirai pas que c’est bien fait, mais pas loin. Au total, c’est triste : de moins en moins de tables fréquentables, servant de la bouffe estimable, faite correctement et à des prix raisonnables ; une expansion, quasi visible à l’oeil nu, des gargotes fissa-bouffe où l’on avale en dix-quinze minutes un machin préformaté, assemblé industriellement, de goût calibré : on se nourrit, c’est l’essentiel, pas vrai ? quant au plaisir… mais on finira par aimer ça, les désolants nuggets de poulets industriels dans leur gangue de chapelure bien brune bien grasse, avec des sauces {eau, sirop de glucose, amidon de maïs modifié, arôme fumée, additif… } en sachets plastique. Quand on aura oublié comme ça pourrait être bon.

A la bonne vôtre !

Tibert

Rampant et obstiné

( Un article qui pointe avec précision ce que tout le monde sait, mais “bof, pas grave” : on peut poser des tas de questions aux moteurs d’IA, Chatte-J’ai-Pété, Mistral, OPen-Machin, c’est bluffant comme ça répond bien, et poliment ! On comprend, bien sûr, vu l’énormité des données et des règles logiques qui les brassent, que ce n’est pas sur notre petit PC ou notre mobile que ces monstres peuvent mouliner : on fait ça en ligne, sur le Houèbe, donc. Mais, le dialogue traité, est-il aussi sec effacé, oublié ? sûrement pas. Une mine, un filon, tout ce que nous confions à ces doctes intelligences. Il n’y a plus de vie privée, sauf si l’on y veille, avec, disons-le, un poil de paranoïa. Tenez, tandis que je frappe ces mots sur mon ordi, tap-tap-tap, mon mobile m’écoute… )

Mais Le Monde, toujours lui, qui fut un canard équilibré, rame pour le Camp du Bien, avec application. Ce superbe article sur la grande frousse des ultra-riches, des “possédants” face à la menace de la Taxe-Zucman vaut son pesant de cahuètes. Songez, cette nouvelle taxe (et une taxe, une ! ) “est plébiscitée par la gauche et soutenue par l’opinion publique” . Donc, qu’est-ce qu’on attend, hein ?

L’opinion publique ? ça ne gêne personne qu’on taxe les autres. Et l’on convoque l’opinion publique quand ça sert : on en fait grand cas quand c’est Bon, mais, tenez… quand elle souhaite majoritairement réinstaurer la peine de mort ? on y retourne ? quand ça clame, obstinément, massivement, qu’il faut endiguer l’immigration ? là, ça vaut pas

Et, argument massue : la gauche plébiscite la Taxe Zucman. Qui l’eût cru ? 😉 une gauche arc-boutée sur les dogmes qui ont mis en place notre crypto-socialisme : Fonction Publique genre “blob” , pléthorique, inamovible, irresponsable, opaque, forteresse défendue bec et ongles ; impôts privatoires (les plus élevés du monde, se dit-il), “avantages acquis” façon cliquet anti-recul. Certains mots font mal aux lèvres, à gauche : l’ambition, l’effort, le mérite, le travail.

La Taxe Zucman, à 2% du patrimoine (et non des revenus) : des tas d’économistes galonnés – tout autant que l’auteur de la chose – en disent pis que pendre. A ce tarif là, ils prédisent que les outils de production vont en prendre un coup ; que ça va permettre aux investisseurs étrangers de mettre la main sur nos boîtes. Qui croire ? eh bien, les “ultra-riches” ont déjà prévu de voter, “avec leurs pieds” (*), comme on dit.

Tenez, je vous ai gardé pour la fin… j’emprunte un commentaire, d’un lecteur de l’article cité, auquel je souscris pleinement : “Ce psychodrame risible permet surtout d’éviter de toucher au vrai problème du pays : le niveau incroyablement élevé de ses dépenses publiques, au regard du service rendu. Mais continuons à parler des riches et des entreprises, au lieu de s’attaquer au fait que nous payons comme des Suédois pour avoir le niveau de service public des Slovaques” .

Tibert

(*) Expression qui a fleuri à propos des citoyens de la défunte RDA, fuyant l’Eldorado socialiste, vers l’Ouest. On se demande encore pourquoi.

Bonnes résolutions souterraines

( Je reviens sur un truc attristant : ça concerne les suites de l’assassinat d’un militant pro-Trump, anti-avortement, etc… bref un Républicain MAGA plutôt extrême, Charlie Kirk, aux USA… ce type n’a jamais émis que des idées, des idées que je trouve détestables, pour la plupart, mais on l’a flingué pour ses idées, pour qu’il se taise ! Et donc, un chroniqueur de France-Cucul-ture, Guillaume Erner, a formulé un parallèle, “il y a deux Je-suis-Charlie” , entre ceux de Charlie-Hebdo 2015 – douze morts – et le “Charlie” Kirk, 2025. Car ça relève de la même logique terroriste, tuer pour faire taire. Eh bien, les journaleux de sa boîte s’en sont indignés : Ah mais quelle horreur, c’est pas du tout pareil, Charlie Kirk était de droite, voyons ! un facho ! du mauvais côté ! Voilà où nous en sommes. Le plus triste, c’est que, face à ce tollé très orienté – on est chez Radio-France, vous voyez – monsieur Erner a émis des regrets : «Si les réactions sont celles-là (…) c’est que je me suis planté, c’était une erreur ce papier et je le regrette». Il faut bien gagner sa croûte, pas vrai ? )

Et puis le trou des Halles, rebelote. La procureure de l’endroit a, au vu des statistiques alarmantes – délinquance en nette hausse, trafics de drogue, mendicité agressive, vols avec violence dans le délicieux quartier du Châtelet – décidé d’agir fermement, pour redresser la situation. C’est donc qu’on n’agit pas, présentement, avec assez de fermeté. Un rappel historique : après les Halles, le marché nocturne alimentaire de gros, le “Ventre de Paris” , devenu invivable, on a changé tout ça. Le Trou des Halles, méga-galerie commerciale autour de la gare souterraine éponyme… délinquance, insécurité, saleté, etc. C’est devenu invivable, alors on a changé tout ça. Superbe Canopée au coût hyperbolique, bacs de verdure, espaces aérés, promenades… au dessus de la gare souterraine éponyme. Et alors ? et alors, c’est pareil !

On n’a, je crois, pas bien compris comment ça fonctionne. Non l’Homme n’est pas “bon” . Non il ne ramasse pas naturellement les papiers gras à terre. D’ailleurs il a tendance à jeter son mégot et son chewing-gum usagé, et c’est dégueulasse. Donc, la réalité est assez cruelle, il faut constamment nettoyer, parce que la vie c’est salissant. Et puis éduquer, et donc aussi punir, quand c’est pertinent, pour que ça fonctionne correctement – c’est l’adverbe approprié. Vaste programme, et puis il faut s’en donner les moyens…

Ou bien alors… on efface tout et on refait le quartier des Halles ? une “Cité du futur” ? des murs végétaux ? avec un concours d’architecture ? un truc pharaonique, qui en jette…

Tibert

Indépendances ?

( En France, il arrive que, hors caméras, les marmitons crachent dans le velouté d’asperges… en Chine, deux ados, sans doute mâles, qui s’étaient filmés dans les cuisines à pisser dans le bouillon d’une fondue (chinoise, évidemment) ont été condamnés à rembourser les préjudices matériels et d’image. Soit 260.000 euros, en monnaie de là-bas. Le juge ” … a également jugé que les parents des adolescents avaient « manqué à leur devoir de tutelle » et leur a ordonné de prendre en charge l’indemnisation” . Inhumains, ces juges ! ils sont quand même plus coulants – plus cools – chez nous. Quant à importuner les parents… )

Mais autre chose : France-médias (radio et télé) contre CNews, le match. Tout est parti d’une vidéo (*) subreptice d’une réunion non-officielle PS-journaleux : on y discutait des initiatives, réclamées avec insistance par le PS, pour glorifier monsieur Dugenou (de “Place Publique” ), éreinter madame Trucmuche (d’un parti pas valable), et autres manoeuvres propres à flinguer un/ des candidats de droite, et promouvoir le Bon-Choix. C’est assez clair pour qui veut bien entendre, et pour CNews, qui dénonce donc une orientation de France-médias unilatérale, de biais, et que c’est détourner le Service Public, censé refléter la diversité des opinions et des goûts, au profit d’une seule sensibilité.

Madame Ernotte, la Cheffe-en-Chef de France-Télé, dans une entrevue au Monde, contre-attaque et lance l’anathème suprême, l’excommunication : “CNews est une chaîne d’extrême-droite” ! C’est un point-de-vue ; mais la Loi existe, qui veut le respect strict, mesuré, calibré, du pluralisme des médias : jusqu’ici, CNews reste “dans les clous” . Il serait intéressant que monsieur Praud, Bock-Coté… aient l’occasion de bavarder, de temps en temps, sur France-Inter, par exemple. Ayant cherché sur un moteur d’IA les dernières dates de telles émissions, ce dernier m’a répondu, dépité, que non, hélas, il n’en trouvait pas trace.

Tibert

(*) Vidéo “volée” , prise hors consentement des filmés – ils auraient refusé, évidemment. C’est de la triche, disent ces derniers, oublieux que dans l’autre sens, par exemple, l’affaire Fillon, qui a permis de dégommer le candidat favori des Présidentielles 2017, a bénéficié d’indiscrétions répétées, distillées savamment par de bonnes âmes, et tout aussi subreptices.

Lâcher la rampe

( Je lisais hier que tous, “là-haut” près du Château, sont conscients que nous sommes sur la pente savonneuse ; tous savent qu’il faudra beaucoup de courage pour remettre ce pays sur les rails, dégraisser les divers Mammouths, encourager le travail et pas l’assistanat, pister les fuites dans les canaux du fric, démanteler les centaines d’officines, niches inutiles et ruineuses – planques quiètes pour les copains… j’arrête là, on sait tout ça, et je pourrais en ajouter une grosse louche sur notre magnifique “modèle social” tant vanté par la gauche, et totalement au dessus de nos moyens. Donc, lisais-je, “personne ne veut faire le sale boulot” . On est comme ça depuis le dernier budget en équilibre de monsieur Raymond Barre… y-a-t-il un volontaire dans la salle ? )

Et puis un procès s’ouvre, de pépés et de mémés aux casiers judiciaires vierges : ils ont organisé une filière d’achat de produits vétérinaires (*) pour leur propre usage : pour mourir dans la dignité, ce qui n’est déjà pas si facile, hors tout problème de légalité. Tenez, Le Parigot en cause, assez bien ma foi. Il est évident que terminer ses jours, amoindri, dans un Ehpad, à espérer – pour autant qu’on ait encore sa tête – qu’on viendra changer vos couches et vous donner la becquée… ça vous dirait, ça ?

Les politiques s’honoreraient à traiter la question, trouver sans tarder des solutions humaines. A constater avec quelle diligence ils s’occupent de répondre aux difficultés criantes du pays, drogue, violence, communautarisme, déficits, fraudes… on a, hélas, du souci à se faire.

Tibert

(*) Voir sur ce sujet précis, le beau film “Miele” , de Valeria Golino, si vous avez l’occasion. Pas un blockbuster

Une gastro sur la plage

( Des miettes… de une, cet article (amorce d’article) sur les “lobbies de l’énergie renouvelable” : on ne nous le dit surtout pas (ça ne va pas dans le bon sens), produire des KWh avec du solaire ou pire, de l’éolien, c’est, en France, débile, de nos jours. La France, avec le nucléaire, est excédentaire en énergie électrique, au point que la vente de nos KWh à l’étranger se fait parfois à perte ! de l’énergie tributaire du vent ou du soleil, irrégulière, superflue, et – particulièrement l’éolien – contestable : saccage des paysages, coûts élevés, pérennité douteuse, et recyclage incertain. Bref : un diktat de la Verdure Politique, trop sûre d’elle et qu’il faut dénoncer.

De deux, monsieur Netanyahou nous livrait hier ses convictions… pas la peine de s’époumoner à lui réclamer la fameuse “solution de deux états” , qui aurait dû voir le jour dès 1948, si les Britanniques avaient été plus sérieux, ou moins retors. Il faudra le mettre fermement hors circuit si l’on veut avancer vers la paix : c’est la guerre qui le maintient en place. Je le cite : “Il n’y aura pas d’état palestinien” . C’est clair ? c’est on ne peut plus clair. )

Mais la Cour de Cassation vient de nous sortir un truc superbe : si vous tombez pâle pendant vos vacances salariales, et en prenant soin de vous faire mettre en arrêt-maladie par un toubib dans les temps impartis, vous pourrez profiter néanmoins de vos jours de congés “pleine forme” . Exemple : Vous prenez 2 semaines en Juillet… trois jours après le début des vacances, vous mangez des moules pas nettes : gastro ! pire, intoxication alimentaire. Trois à cinq jours sur le flanc, à faire la navette entre le lit et les WC, bouillon de légumes, anti-diarrhéiques, et vomissements. Vous vous faites délivrer (établir, prescrire… en français) un arrêt-maladie de cinq jours ? vous pourrez avoir cinq jours de rab’ de vacances (vous éviterez les moules). On a cinq semaines, trente-cinq heures quand ce n’est pas trente-deux voire moins, N jours fériés calendaires offrant si possible des ponts et des viaducs, des RTT, des… et désormais on peut être malade ! en vacances ! aux frais du patron ! Elle est pas belle, notre belle société des loisirs ?

Tibert