La Sssécurité avant tout !

Réagissant favorablement à mon récent billet intitulé “à se flinguer”, le gouvernement fait preuve de courage contre la vague sécuritaire (“pour votre sécurité…”) et infantilisante, et bien évidemment en plein dans le “politiquement correct” et la “pensée unique” qui bouffe notre cadre de vie et notre oxygène. Le Conseil National de la Sécurité Routière – CNSR – certainement animé des meilleures intentions, et dirigé par des gens qui ont probablement vécu des expériences traumatisantes sur la route, veut nous condamner à l’eau. Eh bien, not’ ministre ne dit pas autre chose que ce que j’avançais :

– à 0,5 gr d’alcool dans le sang, pas plus, on est cap’ de conduire sans danger,

– faisons appliquer cette limite, au lieu de continuer une politique de “toujours plus” inappliquable, vexatoire et consternante, et tout ira mieux.

– ce que ne dit pas le ministre, en revanche, c’est bien que la cause Number 1 des accidents, c’est la route, pas le conducteur. Améliorez nos routes, multipliez les contournantes d’agglomérations, baissez les tarifs d’autoroute ! (*) ça c’est efficace.

Au reste, une récente étude fort scientifique (voir par exemple sur ce site) prouvait que la fatigue (de fin de journée, notamment) est aussi dangereuse que l’alcool au volant : alors pourquoi pas interdire de conduire après le boulot ? hein ? on nous confisquerait les clés de la voiture en arrivant au travail, et on rentrerait tous chez nous à vélo !! Resterait à trouver un double système de convoyage pour ramener la bagnole chez nous, afin qu’on puisse la prendre le lendemain matin, quand on aurait le droit, et le vélo chez notre employeur, pour qu’on le retrouve là le soir suivant !! ça doit pouvoir se faire simplement, non ?

(*) tout récemment, ce Paris-Sablé par autoroute : 19 euros de péage !! quasiment aussi cher que le fioul consommé. C’est carrément dégueulasse, c’est du racket.

Privés d'interviouve

La RUPTURE, on vous dit !

Nous avons enduré pour nos Fêtes Nationales 12 + 14 + 7 + 4 = 37 interviouves de nos grands chefs successifs (je ne compte pas De Gaulle, car lui au moins savait balancer des phrases qui avaient de la gueule). Vous y avez eu droit comme moi : fond de “garden party” (*) (ce serait plouc de dire réception au jardin ), flons-flons et groupes z’animés sur la pelouse de l’Elysée, et dans le cadre doré, luxueux, royal pour tout dire d’un salon feutré, Poivre et Duhamel par exemple servant la soupe à not’président. Style révérencieux, ronds de jambe, Versailles pas mort, on les a guillotinés en 89 mais il en reste, et il reste évidemment le décorum, ruineux pour nos finances.

Eh bien FINI tout ça, et un grand ouf. Le Petit Nicolas n’en veut plus. Il pense meilleur de “dialoguer”, dit-il, avec les Français au fil des jours. Il a raison.

Restera à Poivre, Chazal, Duhamel and Co à se trouver un lot de consolation ; on pourrait les voir arpenter la pelouse de la Garden Party, tels Nelson Montfort après les épreuves d’athlétisme, et fourrer un micro comminatoire sous le pif rubicond d’un invité anonyme : “et le Beaujolais, cette année, vous en pensez quoi ? ” (**)

– (*) c’est d’ailleurs en pensant aux Garden Parties de l’Elysée qu’en 1789 on a pris la Bastille en Juillet ; pensez, si ç’avait été en plein hiver ! un grog au coin du feu.
– (**) Un interviouveur actuel ne dit jamais “qu’en pensez-vous“, mais “vous en pensez quoi ?” : bien plus élégant.

OK Corral

Il paraît que MM. J-M Ayrault, maire de Nantes, député d’un bout de Nantes (le cumul des mandats est une insulte à la démocratie, je ne le répèterai jamais assez) , président du groupe socialiste des députés, alias Buster Keaton car on ne l’a jamais vu rire, à peine sourire, et encore, et J. Lang, bien connu comme amateur de tags (mais pas sur la porte cochère de son domicile, eh oh ça c’est du vandalisme) sont en délicatesse. Ils s’engueulent, ils se tutoient mais ils s’engueulent car M. Lang a la faiblesse de tendre l’oreille à notre Président, qui lui parle d’ouverture, notamment sur un poste dans une commission chargée de moderniser nos institutions.

Pas bien du tout, ça ! lui dit M. Ayrault. Pas beau. “Il faut de la clarté” lui dit-il. De la clarté !!! c’est le moins qu’on puisse dire, s’agissant d’un PS où ça tire à hue et à dia et dans tous les sens. Bon courage M. Ayrault pour la clarté.

Pour le reste, et nonobstant ma peu de sympathie pour M. Lang, celui-ci a mille fois raison de ne pas rester crispé dans un anti-sarkozysme débile : on a besoin de toutes les bonnes volontés pour décoincer ce pays !

Beaucoup à gauche – et à droite itou – en sont encore au temps de la Guerre Froide et du tandem Kroutchev-Eisenhower : décoincez-vous, les gars, on en a marre de ces bras de fer contre-productifs façon Camillo-Peppone (*). Et, M. Ayrault, un p’tit sourire, allez, pour une fois…

(*) En fait, nombre de nos “politiques”, droite/gauche confondues s’engueulent en façade pour le spectacle, mais se tapent sur le ventre et se font des bouffes en ville dès que les caméras de TF1 ont le dos tourné. Ils ont usé leurs fonds de culottes sur les mêmes bancs de l’ENA. Mais pas Mister Sarko!! ce qui explique bien des choses.

1992

Intéressante question abordée hier soir au JT de la 2 (ou de la 3 ? ou de la ?? bref on s’en fout) : la violence ad hominem (et aussi ad mulierem, of course) et son décollage, si l’on peut dire, dans les années passées. Un ex-flic bien au courant du sujet nous le dit tout cru, et assez précisément : c’est vers 1992 que cette violence “gratuite”, exacerbée, injustifiée s’est développée, et ceci chez les jeunes, de plus en plus jeunes.

Ne cherchez pas : c’est aveuglant de clarté. Vous devinez ?

Tiens, une brève sur Le Monde qui n’a rien à voir, bien entendu. Micromou se bat pour rendre sa “XBox” utilisable sans panne. Une console de jeu. On doit pouvoir y jouer (quand ça marche, wouaf wouaf) à des trucs comme la guerre, la violence, le crime, plein de choses virtuelles et saignantes.

Il se trouve que ce genre de jeux ultra-violents (chéris des jeunes, qui s’y enferment) se sont développés à peu près il y a 15 ans. Vous voyez le topo ? je vous fais un dessin ?

Accroches

Un peu relâché ces temps-ci, monsieur le blogueur… eh nos billets, alors ? 3 jours sans produire, c’est regrettable ! tss tss…

Ouais, ça vient, ça vient, j’estois z’occupé ailleurs, oh eh faut pas pousser, je blogue d’acord, mais en amateur, alors, hein !!

Let’s come together” : c’est le sujet du jour. Prenez une feuille de papier, interro écrite. En rosbif bien saignant ça donne “venons ensemble”, ou “jouissons ensemble”, les deux indifféremment ! évidemment, certes, et heureusement, ça dépend du contexte !! imaginez, si vous deviez traduire ça à l’aveugle !!

Eh bien, “Let’s come together” c’est dans le Figaraldus du jour , qui nous régale d’un petit clip bien enlevé ; ça a coûté 350 euros, et ça a été vu par 1.354.538 internautes (plus moi, of course). Ce petit bijou pas cher est mis en ligne sur “YouTube” par la Communauté Européenne pour vanter son engagement dans la production cinématographique.

A contrario, il paraît qu’un autre clip de cette collec’, traitant, lui, de la biodiversité, a été vu par 117 insomniaques maladroits ou distraits.

Bien entendu, c’est de fesse bien chaude qu’il est question dans ce tube bien nommé, vous l’auriez parié. “Let’s come together” se contente en fait de rabouter des scènes de coïts piquées dans les films subventionnés par l’UE, d’où son coût fort modique : eh bien, vous l’avez donc déjà vu, bande d’hypocrites ! “Amélie Poulain”, “Breaking the waves”, tout ça, vous connaissez.

Donc, soyez sympas, pour compenser, allez voir sur YouTube le clip sur la Biodiversité, ils font grise mine.

En seigneur cherchant ? en chercheur saignant ?

Puisque l’Educ’Nat’ et les universités sont sur la sellette, enfonçons notre méchant clou.

Une expérience d’enseignement dans le Supérieur (tout petit Supérieur, hein, s minuscule, pas très haut, quoi) m’a fait cotoyer des “enseignants-chercheurs” ; à vrai dire, ils le sont tous !! Double casquette, obligatoire. Mais moi pas, car je n’étais pas là comme membre du sérail, mais “petite main” externe.

Et que cherchaient-ils, ces seigneurs ? des articles en amerloc’ sur les sujets dont au sujet desquels ils étaient suppposés bosser, et allez mon petit, copier-coller, quelques retouches, un “abstract” un peu décalé, et roule ma poule, une publication de plus.

Ils cherchaient aussi à assurer leurs cours, car, c’est là que c’est amusant, ils devaient donner des cours ; des cours d’ailleurs sans rapport aucun avec leurs recherches. Exemple : un cours sur les bases de données, et une recherche sur les algorithmes préemptifs dans les OS “temps réel” …

Et je me dis, et je vous soumets mes cogitations : c’est de la foutaise ! Car il y a de bons pédagos, de bons chercheurs, des têtes pointues, des savants Cosinus, de remarquables profs (j’en ai connus), mais scrogneugneu pourquoi faudrait-il que le flûtiste soit aussi plombier, ou, pour recadrer mon sujet, que le chercheur soit aussi enseignant ?

Il s’agit, à l’évidence, de deux métiers bien différents. Que toute l’activité universitaire française soit bâtie sur cette chimère “carpelapin”, “encherseicheurgnant” (*) est pour le moins navrant, et relève de la pure imposture.

(*) phonétiquement, et notamment en auvergnat, “enseignant-chercheur”, cha chuinte un max !

Zapotage

Conformément à ses annonces de campagne, notre Petit Nicolas fait annoncer par son ministre ad hoc (car c’est, avouons-le, un président tourbillon, il en fait vraiment beaucoup, tirant les ficelles partout, à l’opposé du Chichi morne, en retrait et pontifiant que nous avons subi) que 10.000 postes ne seront pas remplacés à l’Educ’Nat : excusez du peu, une boîte d’un million cinq-cent-mille salariés, une paille ! Aucun patron au monde ne pourrait d’ailleurs prétendre contrôler un tel mammouth, et – coup de chapeau à M. Allègre, honni des pédagos publics – il est évident qu’un volume comme ça, on le tronçonne en unités gérables, ou on va à la pêche. Mais là n’est pas mon propos !

Un, je continue à penser qu’il n’est pas nécessaire d’être fonctionnaire pour enseigner le prétérit de “can”, ou le théorème de Jean de Ceva : le secteur privé le démontre tous les jours, avec des résultats en général meilleurs. Qu’il y ait là concurrence est révélateur et bien normal.

Deux, entendre le choeur des Penseurs-Uniques (LCR, PCF etc… la gôche, quoi) crier comme d’hab’ au sabotage et entonner le refrain de la “dégradation du service public” fait chaud au coeur ! S’il est un naufrage, c’est bien celui de l’Educ’Nat : elle fut excellente il il a 30 ans et plus, elle est devenue pitoyable. Et pas parce qu’on lui a scié les pattes (il y a eu plein de ministres socialistes bon teint aux manettes), mais bien parce qu’elle a proclamé et mis en pratique des monceaux de conneries, le Bac’ pour tous, l’école “lieu de vie”, l’élève au centre du système, bref je résume : nous avons un enseignement public à la dérive idéologique, et qui nous sort tous les ans des fournées d’illettrés.

Personnellement, gamin, j’ai sué et pâli sur les bancs des deux types d’établissements ; le système était le même, et simple : pour apprendre, on avait des profs, qu’on craignait (si, si), on bossait, on rabachait… et on nous contraignait à bosser. Et ça fonctionnait, quel que soit l’effectif des classes. Que nos pédago fonctionnaires, dont les plus anciens ont connu cette époque, osent se remettre en cause et évaluer leurs résultats.
Je sais, c’est un billet du style “de mon temps…” ! allez, pépé, va finir ta bouillie. Et lèsse nous faire des rédaks sur le dernié clip de Diam’s, elle est tro top.

Assiettes, sauces et nitrates

Allez, l’actualité nous asticote, mais un blog n’a pas pour vocation de remplacer votre quotidien favori : l’évènementiel est à prendre avec recul, voire avec parcimonie. Parlons bouffe ; en France ça paye.
Donc : assiettes d’abord – plus je visite de restos, plus j’assiste, triste, à la mise sous mon nez d’une assiette garnie ; parfois bien garnie, parfois peu, parfois mal. C’est navrant ! Chers amis, je vous recommande de privilégier, comme moi, le service au plat, pas à l’assiette ; et ça se fait rare… je connais plusieurs bons p’tits bistrots à Clermont-Ferrand, notamment autour de la place de la Rodade à Montferrand, qui continuent à servir au plat : comme quoi c’est faisable. La morue à l’auvergnate le vendredi y est une institution respectable ; si vous ne connaissez pas, allez-y.
* si l’on est plusieurs à prendre la même chose, le plat est bien évidemment plus rationnel et convivial. Chacun prend selon son appétit. Si le plat est chaud, le contenu reste chaud plus longtemps.

* Si l’on boude son assiette, eh bien le cuistot pourra sans vergogne remettre le contenu du plat dans la marmite : faisant la même chose avec le contenu de votre assiette chipotée, il se conduirait en gros cochon (et je l’ai vu faire, oui madame !).

* c’est plus hygiénique : le service à l’assiette nécessite des manipulations (mettre la rondelle de kiwi à droite des 2 haricots verts, disposer les 3 lamelles de viande en éventail… or le cuistot s’est peut-être gratté la tête juste avant !! tandis que mettre les ingrédients dans un plat n’a pas prétention à “faire joli”, et c’est tant mieux !! On garnit le plat à la cuiller, et hop.

* ça fait plus de vaisselle ? Oui. Certes. Mais si c’est ça le critère numéro 1…

Sauces : enfin quoi, messieurs les restaurateurs, qu’est-ce que c’est que ces “vinaigrettes” blanchâtres, style giclée de sperme, dont vous nappez partout vos salades ? parfum peu engageant, au mieux quelconque, au pire fort goût écrasant de vinaigre d’alcool, décapant, raide, rebutant. Même les plus beaux mescluns s’en trouvent saccagés. Donc, si, vous, bistrotiers, êtes trop feignasses pour préparer de temps en temps de la vinaigrette normale et correcte (quel boulot !!), laissez-nous sur la table de quoi les faire nous-mêmes : du vinaigre de vin, de l’huile avouable (d’olive si possible, de noix, rêvons un peu, sinon de colza, de pépins de raisin, de tournesol), du sel, du poivre, et basta !! Ce sera bien meilleur que ces pommades masturbatoires, sans doute achetées par bidons de 5 litres chez un grossiste dont le nom commence par Me… et finit par …ro, en 5 lettres.

Nitrates : Bruxelles a la France à l’oeil sur ce sujet. Parcourant la Bretagne, vous y respirerez en effet à pleins poumons le lisier, délicieux effluent produit par ces innombrables et incontournables élevages industriels. Une institution, un “must”, paraît-il que c’est le progrès, avec sa marée noire, un Amoco Cadiz de caca… et tout ça se retrouve bien entendu dans les nappes phréatiques tique-tique, et voilà pourquoi les bretons ne boivent, en dehors du Père Julien et du cidre bouché, que de l’eau en bouteilles !! Faudrait qu’ça change, n’est-il pas ? Allez, Bruxelles, encore un effort.

Jambon, jambons

Un entrefilet du Figaro-en-ligne parle du possible rachat d’une marque de jambon industriel “haut de gamme” (celui à 15 euros chez Mammouth) par les jambons Aoste, premier fabricant européen etc…

Imaginez un truc : vous êtes un quelconque charcutier astucieux, ni pire ni meilleur que tous ceux qui font du jambon de cavalerie, et vous avez vent qu’il y a à Anglet (64) une ZAC qui acceuille les entreprises à bras z’ouverts : la “ZAC de Parme”. Pas con, vous vous y installez, vous embauchez 3 ou 4 CDD, et vous lancez le “véritable jambon de (la ZAC de) Parme” : un vague produit un peu mieux présenté, par exemple avec un colorant moins criard, en forçant moins sur le sel… En goupillant bien votre étiquette, les gens peu regardants liront “jambon de Parme”, et hop, un hold-up sur une AOC italienne, et presque légal. Youpee.
Eh bien, c’est exactement ce que le groupe Sara Lee a fait il y a un petit bail, repérant un bled de l’Isère nommé Aoste, pas italien pour 2 ronds, et hop, en 2 coups les grosses, l’industriel “jambon Aoste” est partout sur les étals des grandes surfaces ! Ils n’ont pas le droit de l’appeler “jambon d’Aoste” (voir sur Wikipedia) mais bof, les vendeurs du rayon charcuterie de chez Mammouth (mon hyper préféré) font la confusion, et donc les acheteurs aussi !!!

Mes amis (je peux vous appeler mes amis ? merci) chaque fois que vous voyez une étiquette “jambon d’Aoste” sur un jambon chez un charcutier, faites-vous préciser : est-ce vraiment du “jambon d’Aoste”, du jambon du Val d’Aoste, en Italie, ou du “jambon Aoste” ?? et demandez la rectification de l’étiquette si, comme c’est probable, il s’agit du second… au bout de 50 clients à l’emmerder, le charcutier finira bien par faire quelque chose… par exemple aller voir à quoi ressemble le VRAI jambon d’Aoste, que l’on ne trouve quasiment plus, hélas ; la faute à Sara Lee et aux con-sommateurs que nous sommes.

à se flinguer

Un bobard, une vanne, un canular ? une revue d’automobile (pas la plus recommandable, d’ailleurs) balance une info comme quoi “ILS” préparent le passage du niveau maxi d’alcoolémie au volant à 0,2 gr. par litre de sang, au lieu de 0,5 présentement. ILS : ceux qui avancent masqués, nos Ayatollahs de la route, grands investisseurs de rond-points (il y a des boîtes de Travaux Publics qui se font un max de blé avec ça), ralentisseurs, radars, limites parfois pertinentes mais souvent stupides, chicanes, zones “30” sans écoles, bumpers, bandes rugueuses (merci pour mes amortisseurs et mes vertèbres) et j’en passe.
Et ça ne suffit pas, l’objectif c’est tout le monde à souffler dans le ballon, Seigneur pardonnez-nous nos péchés, nous avons trop picolé (mea culpa mea culpa etc…), les viticulteurs en Enfer, les mariages au Vichy-fraise, le Tiramisu sans Amaretto, le baba au rhum sans rhum, le petit remontant à l’aqua simplex au robinet, le coq au Chambertin au jus de raisin, les pots de départ au Coca Léger (burp), la bière sans alcool, le petit coup derrière la cravate réservé au lavage des dents, le soir, une fois la voiture garée.
ILS vont faire plein de blé avec cette nouvelle mesure (prunes, retraits de points), et pas un mort de moins : à 0,5 g. on est tout à fait en bon état de conduite, et d’ailleurs la limite actuelle a été instaurée en connaissance de cause. Tandis que 0,2 c’est carrément même pas un verre, alors disons-le tout net : autant rester chez soi si l’on a bu 2 verres, pas plus, et qu’on est parfaitement en état de conduire.
Des mesures efficaces, ce serait d’améliorer le réseau, de traiter les endroits “accidentogènes” – là où y a de l’accidentogène y a pas de plaisir – de baisser drastiquement les tarifs des péages d’autoroutes pour qu’on n’hésite pas à les emprunter (sur les autoroutes il y a très peu d’accidents, preuve que LA RAISON NUMBER ONE des accidents, c’est la route, pas le conducteur) ; ensuite il faut faire respecter la législation actuelle, qui est largement assez contraignante !

PS : De belles statistiques nationales sont sorties : la Gironde se distingue par ses taux de prunes et de retraits de permis : ont-ils des conducteurs plus dangereux, ou c’est-y que les z’autorités là-bas feraient du zèle ?? ils s’en défendent ; mais moi j’ai fait mon expérience, basta cosi, comme ils disent, et maintenant je contourne la Gironde, si je peux.